Les salles de consultation et les allées de l'hôpital général sont vides. Devant le service de radiologie, des employés font la sieste. Seuls les cas urgents sont assurés.
« Nous avons décidé, à notre niveau, d’observer un service minimum. Les cas urgents, on les prend. Si c’est une appendicite, par exemple, on la prend. Si c’est une plaie pénétrante abdominale - généralement au Tchad il y a les couteaux – eh bien si des gens blessés arrivent, on les prend normalement », précise le Dr. Ousmane Koye, chef de service adjoint au pavillon des urgences.
A travers cette grève, les personnels de santé veulent pointer du doigt des problèmes structurels.
« Nous avons une insuffisance du personnel qualifié dans le domaine de la dialyse qui nous cause beaucoup de problèmes. Nous avons également des problèmes au niveau des machines qui nécessitent une maintenance. Tout cela prend beaucoup de temps à se faire », explique de son côté Achta Mahamane Bahar, infirmière major, au service des dialyses.
La gratuité des soins fait également partie des difficultés. Selon les syndicats, pendant deux ans, les hôpitaux n'ont pas reçu de subventions de l'Etat créant ainsi de sérieux problèmes de trésorerie. Un phénomène que confirme Saleh Abdel Salam, le directeur de l'hôpital général.
« Ce que nous recevons comme somme allouée à la gratuité est très en dessous de ce que nous dépensons sur le budget de l’hôpital. Nous dépensons quatre, voire cinq fois au-delà de ce que le ministère nous accorde pour la gratuité », a-t-il souligné.
En attendant la reprise totale des activités, les patients qui en ont les moyens se rabattent dans les cliniques privées de la capitale.
« Régler les contentieux par la voie du droit »
A la veille de l'élection, les Nations unies appellent toutes les parties à un esprit d'apaisement. Au micro de RFI, Abdoulaye Bathily, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Afrique centrale, appelle les électeurs à aller voter dans un esprit positif : « Je souhaite que ces élections se déroulent dans le calme, que ces élections soient des élections apaisées qui marquent une nouvelle étape dans la consolidation du processus démocratique au Tchad. Il est donc souhaitable que ces élections ne soient pas un retour en arrière, mais plutôt un pas important en avant. »
« C’est pourquoi, indique-t-il encore, je voudrais lancer un appel à tous les candidats, à tous ceux qui les soutiennent - l’électorat et la population de manière générale - à aller à ces élections dans un esprit positif. Et s’il y a des difficultés, s’il y a des contentieux qui surgissent de ces élections, il faudra, en tout cas c’est mon vœu le plus cher, que ces contentieux soient réglés par la voie du droit », a enfin appelé le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Afrique centrale.
« Nous avons décidé, à notre niveau, d’observer un service minimum. Les cas urgents, on les prend. Si c’est une appendicite, par exemple, on la prend. Si c’est une plaie pénétrante abdominale - généralement au Tchad il y a les couteaux – eh bien si des gens blessés arrivent, on les prend normalement », précise le Dr. Ousmane Koye, chef de service adjoint au pavillon des urgences.
A travers cette grève, les personnels de santé veulent pointer du doigt des problèmes structurels.
« Nous avons une insuffisance du personnel qualifié dans le domaine de la dialyse qui nous cause beaucoup de problèmes. Nous avons également des problèmes au niveau des machines qui nécessitent une maintenance. Tout cela prend beaucoup de temps à se faire », explique de son côté Achta Mahamane Bahar, infirmière major, au service des dialyses.
La gratuité des soins fait également partie des difficultés. Selon les syndicats, pendant deux ans, les hôpitaux n'ont pas reçu de subventions de l'Etat créant ainsi de sérieux problèmes de trésorerie. Un phénomène que confirme Saleh Abdel Salam, le directeur de l'hôpital général.
« Ce que nous recevons comme somme allouée à la gratuité est très en dessous de ce que nous dépensons sur le budget de l’hôpital. Nous dépensons quatre, voire cinq fois au-delà de ce que le ministère nous accorde pour la gratuité », a-t-il souligné.
En attendant la reprise totale des activités, les patients qui en ont les moyens se rabattent dans les cliniques privées de la capitale.
« Régler les contentieux par la voie du droit »
A la veille de l'élection, les Nations unies appellent toutes les parties à un esprit d'apaisement. Au micro de RFI, Abdoulaye Bathily, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Afrique centrale, appelle les électeurs à aller voter dans un esprit positif : « Je souhaite que ces élections se déroulent dans le calme, que ces élections soient des élections apaisées qui marquent une nouvelle étape dans la consolidation du processus démocratique au Tchad. Il est donc souhaitable que ces élections ne soient pas un retour en arrière, mais plutôt un pas important en avant. »
« C’est pourquoi, indique-t-il encore, je voudrais lancer un appel à tous les candidats, à tous ceux qui les soutiennent - l’électorat et la population de manière générale - à aller à ces élections dans un esprit positif. Et s’il y a des difficultés, s’il y a des contentieux qui surgissent de ces élections, il faudra, en tout cas c’est mon vœu le plus cher, que ces contentieux soient réglés par la voie du droit », a enfin appelé le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Afrique centrale.