#Scrutin24Fevrier2019: Tout se passe dans la sérénité et le calme... à part quelques incidents



Le scrutin du 24 février 2019 est partagé entre incident et calme, a constaté un PressAfrik dans certains centre de vote à Dakar, à la mi-journée. Au centre de vote de Masse Massaer Niane à Baobab, au moins cinq électeurs ont été renvoyés du centre car leurs noms ne figurent pas sur la liste électorale.

Parmi eux, Foutamata Sosso Diallo. Ils ont dû se plaindre auprès du maire de Mermoz- Sacré coeur, Barthélémy Dias pour avoir accomplir leur devoir civique. "Si le nom de l'électeur ne figure pas sur la liste et qu'il est bien mentionné sur sa carte que c'est ici son lieu de vote. Vous devez mentionner son nom à main levée derrière la liste selon la loi", a expliqué M. Dias devant le président du bureau de vote numéro 8.

Au bureau de vote numéro 4 du même centre, l'édile a expliqué la même chose au président. Mais ce dernier ne cautionne pas cela. Les deux hommes ont procédé à quelques échanges verbaux devant la presse. "Nous n'avons pas reçu cet ordre", a répondu le président du bureau. Et le Barthélémy Dias de répondre. "Ce que je vous dis, c'est la loi". Appelez le préfet si vous voulez", a insisté l'édile.

Au centre de vote École les manguiers de Fass Delorme, un léger retard a été constaté au bureau de vote numéro 1. La raison est que deux mandataires n'étaient pas sur place à 08h 00. Hormis ce retard, le vote a démarré comme prévu dans l'ensemble des bureaux de vote. Idem pour le lycée Galandou Diouf, le centre de vote Stade Iba Mar Diop, et celui de Alassane Ndiaye dit Allou de Tilène.

Une longue file d'attente a été observée et le processus se déroule dans le calme. "J'ai été surprise par la foule que j'ai trouvée ici ce matin. C'est inhabituel. D'habitude quand on vient le matin il n'y pas de monde", remarque Maimouna Ndiaye.

Au Sénégal, 6,7 millions électeurs sont appelés ce dimanche à voter pour le premier tour de la présidentielle. Cinq candidats sont en lice pour la présidentielle : Idrissa Seck, Madické Niang, Issa Sall, Ousmane Sonko et Macky Sall. Les absences du Parti socialiste, héritier de Léopold Sédar Senghor, et du PDS, de l'ancien Président Abdoulaye Wade, sont historiques.

Salif SAKHANOKHO

Dimanche 24 Février 2019 15:25


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