Le camp de Me Wade a déposé samedi un recours sur le vote du 1er tour auprès du Conseil constitutionnel qui a au maximum 5 jours pour l'examiner et publier les résultats définitifs. Selon la Constitution, le second tour a lieu le troisième dimanche suivant cette publication, soit le 25 mars.
Quelle que soit la décision du Conseil sur le recours du camp présidentiel, portant sur des votes dans des bureaux du département de Bignona, il ne devrait pas changer de manière significative le résultat du premier tour qui s'est déroulé le 26 février.
Le président Wade, 85 ans, au pouvoir depuis 12 ans, était arrivé en tête avec 34,8% des suffrages exprimés devant Macky Sall (26,5%), selon des résultats officiels provisoires. Le taux de participation avait été de 51,5%
La campagne électorale pour le second tour débutera juste après la publication des résultats définitifs du premier tour par le Conseil constitutionnel, soit au plus tard jeudi.
Macky Sall, un ancien proche du président Wade devenu opposant en 2008, a d'ores et déjà recueilli pour le second tour le soutien des principaux candidats écartés au premier tour, dont les trois principaux, Moustapha Niasse (13,2% des voix), Ousmane Tanor Dieng (11,3%) et Idrissa Seck(7,86%).
Il a également reçu l'appui du Mouvement du 23 juin (M23, coalition de partis d'opposition et d'organisations de la société civile), du collectif de jeunes "Y'en a marre", ainsi que du célèbre et populaire chanteur Youssou Ndour, dont la candidature à la présidentielle avait été rejetée par le Conseil constitutionnel.
Mathématiquement, Macky Sall part donc favori pour le second tour, mais le camp du président Wade compte sur la mobilisation des abstentionnistes du premier tour qui, par crainte de troubles le 26 février, ne se sont pas déplacés aux urnes, selon lui.
Les quatre semaines précédant le premier tour ont été marquées par des violences liées à la contestation de candidature du président Wade à un nouveau mandat qui ont fait de 6 à 15 morts, selon les sources, et au moins 150 blessés.
La nouvelle candidature d'Abdoulaye Wade a été jugée "illégale" par l'opposition, pour qui il a épuisé ses deux mandats légaux, ce que contestent ses partisans en soulignant que des réformes de la Constitution en 2001 et 2008 lui donnaient le droit de se représenter. La confrontation avec son ex-Premier ministre Macky Sall, qu'il avait fait roi avant de s'en séparer sans ménagement en 2008, constitue un revers pour le président sortant qui, tout au long de sa campagne électorale s'était déclaré sûr de sa victoire au premier tour, comme en 2007, avec plus de 50% des voix.
Avec AFP
Quelle que soit la décision du Conseil sur le recours du camp présidentiel, portant sur des votes dans des bureaux du département de Bignona, il ne devrait pas changer de manière significative le résultat du premier tour qui s'est déroulé le 26 février.
Le président Wade, 85 ans, au pouvoir depuis 12 ans, était arrivé en tête avec 34,8% des suffrages exprimés devant Macky Sall (26,5%), selon des résultats officiels provisoires. Le taux de participation avait été de 51,5%
La campagne électorale pour le second tour débutera juste après la publication des résultats définitifs du premier tour par le Conseil constitutionnel, soit au plus tard jeudi.
Macky Sall, un ancien proche du président Wade devenu opposant en 2008, a d'ores et déjà recueilli pour le second tour le soutien des principaux candidats écartés au premier tour, dont les trois principaux, Moustapha Niasse (13,2% des voix), Ousmane Tanor Dieng (11,3%) et Idrissa Seck(7,86%).
Il a également reçu l'appui du Mouvement du 23 juin (M23, coalition de partis d'opposition et d'organisations de la société civile), du collectif de jeunes "Y'en a marre", ainsi que du célèbre et populaire chanteur Youssou Ndour, dont la candidature à la présidentielle avait été rejetée par le Conseil constitutionnel.
Mathématiquement, Macky Sall part donc favori pour le second tour, mais le camp du président Wade compte sur la mobilisation des abstentionnistes du premier tour qui, par crainte de troubles le 26 février, ne se sont pas déplacés aux urnes, selon lui.
Les quatre semaines précédant le premier tour ont été marquées par des violences liées à la contestation de candidature du président Wade à un nouveau mandat qui ont fait de 6 à 15 morts, selon les sources, et au moins 150 blessés.
La nouvelle candidature d'Abdoulaye Wade a été jugée "illégale" par l'opposition, pour qui il a épuisé ses deux mandats légaux, ce que contestent ses partisans en soulignant que des réformes de la Constitution en 2001 et 2008 lui donnaient le droit de se représenter. La confrontation avec son ex-Premier ministre Macky Sall, qu'il avait fait roi avant de s'en séparer sans ménagement en 2008, constitue un revers pour le président sortant qui, tout au long de sa campagne électorale s'était déclaré sûr de sa victoire au premier tour, comme en 2007, avec plus de 50% des voix.
Avec AFP