L’heure est aux manœuvres dans les états-majors politiques pour rassembler le maximum de voix lors du second tour de l’élection présidentielle prévu le 25 mars prochain. Au moment où Me Abdoulaye Wade, le candidat des Forces alliées pour la victoire (Fal 2012) « consulte et écoute », son adversaire, Macky Sall continue de sillonner les domiciles des candidats malheureux du scrutin du 26 février pour « créer une large coalition à même de venir à bout du régime libéral ».
La stratégie du maire de Fatick semble avoir eu l’effet escompté. Moustapha Niasse, Ousmane Tanor Dieng, Idrissa Seck, Cheikh Bamba Dieye, Diouma Dieng, Cheikh Tidiane Gadio ont promis de soutenir le candidat de la coalition, « Macky 2012 ».
Même s’il ne peut visiblement pas compter sur un éventuel soutien des ténors de l’opposition, le camp de Fal 2012 ne désarme pas. « Nous allons nier des alliances au plan local. Nous allons rencontrer directement les leaders d’opinion pour les encourager à soutenir le candidat des Fal », déclare Me El-Hadji Amadou Sall, le président de la commission communication des Fal.
Les libéraux et leurs alliés n’ont manifestement pas perdu du temps pour aller à l’assaut de leurs cibles locales. La stratégie a visiblement commencé à porter ses fruits. Malick Konté, le maire de la Commune d’Arrondissement de Pikine Est a décidé de voter pour Wade. Tout comme Mbacké Seck, un des lieutenants du leader du Rewmi. Responsable du parti de l’ancien premier ministre à Yarakh, M. Seck a dit qu’il ne votera jamais pour Macky Sall.
Ces responsables seront-ils suivis par leurs bases politiques respectives ? En tout cas, le vent du changement avait emporté Djibo Kâ entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2000 quand le leader de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd) a décidé de soutenir Abdou Diouf après avoir annoncé publiquement qu’il soutiendrait le candidat de l’opposition le mieux placé. Les responsables qui résistent ne manqueront certainement pas de monnayer leur soutien au camp de Sopi. Mais le réveil risque d’être brutal pour la formation libérale, si leurs bases politiques ne répondent pas favorablement aux consignes de vote.
ISSA NDIAYE
La stratégie du maire de Fatick semble avoir eu l’effet escompté. Moustapha Niasse, Ousmane Tanor Dieng, Idrissa Seck, Cheikh Bamba Dieye, Diouma Dieng, Cheikh Tidiane Gadio ont promis de soutenir le candidat de la coalition, « Macky 2012 ».
Même s’il ne peut visiblement pas compter sur un éventuel soutien des ténors de l’opposition, le camp de Fal 2012 ne désarme pas. « Nous allons nier des alliances au plan local. Nous allons rencontrer directement les leaders d’opinion pour les encourager à soutenir le candidat des Fal », déclare Me El-Hadji Amadou Sall, le président de la commission communication des Fal.
Les libéraux et leurs alliés n’ont manifestement pas perdu du temps pour aller à l’assaut de leurs cibles locales. La stratégie a visiblement commencé à porter ses fruits. Malick Konté, le maire de la Commune d’Arrondissement de Pikine Est a décidé de voter pour Wade. Tout comme Mbacké Seck, un des lieutenants du leader du Rewmi. Responsable du parti de l’ancien premier ministre à Yarakh, M. Seck a dit qu’il ne votera jamais pour Macky Sall.
Ces responsables seront-ils suivis par leurs bases politiques respectives ? En tout cas, le vent du changement avait emporté Djibo Kâ entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2000 quand le leader de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd) a décidé de soutenir Abdou Diouf après avoir annoncé publiquement qu’il soutiendrait le candidat de l’opposition le mieux placé. Les responsables qui résistent ne manqueront certainement pas de monnayer leur soutien au camp de Sopi. Mais le réveil risque d’être brutal pour la formation libérale, si leurs bases politiques ne répondent pas favorablement aux consignes de vote.
ISSA NDIAYE