Dans le même communiqué, Jean-Marie François BIAGUI, secrétaire général du MFDC accuse « Chérif Ahmed Dième, alias docteur Apakena et son cercle des intellectuels et universitaires du MFDC, de prôner sans sourciller le recours à la violence, au terrorisme et à la prise d’otages, simplement pour arracher quelque considération à l’Etat sénégalais ».
« Ainsi, donc, sommes-nous en présence, d’un côté, de la faiblesse intelligente du faible incarnée par un BIAGUI et les siens contre la force féroce du fort et, de l’autre, face à cette dernière, de l’absurdité et de la lâcheté de la violence, singulièrement personnifiées par un docteur Apakena et les siens », souligne le texte.
Pour lui, « ici, la force féroce du fort est incarnée par Me Abdoulaye WADE, depuis bientôt douze ans, notamment en sa qualité de président de la République, qui se déploie précisément, et principalement, par le truchement de la ruse, de la tortuosité et de la corruption, avec comme objectifs, non pas d’apaiser, ni de solutionner, mais de diviser, au mieux ; ou, au pire, de faire tuer ».
« Mes amis et moi demeurons, pour notre part, particulièrement peinés à l’idée qu’un président de la République, chef de l’Etat, et donc père de la Nation, puisse se (r)abaisser à ce point et par cela seul qu’il n’aurait aucune autre alternative que la mort à offrir à ceux de ses fils qu’il considère par ailleurs comme des égarés de la République » déplore le secrétaire général dans le communiqué.
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