La Plateforme des organisations syndicales du secteur de la pêche, de la marine marchande et de l’offshore (pétrole et gaz) du Sénégal a publié ce lundi un mémorandum comprenant 10 revendications en vue de l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses membres.
Le document contient 10 points « pouvant nous aider à améliorer les conditions de vie des travailleurs maritimes », a dit Cheikh Sène, l’un de ses dirigeants, lors d’une conférence de presse.
Les travailleurs réclament également « un audit de la flotte » et la construction de la « maison du marin ». « Un audit de la flotte est impératif, si on veut trouver des solutions aux problèmes de ce secteur» , a ajouté M. Sène. Il a demandé aux nouvelles autorités sénégalaises de revoir les accords de pêche liant le pays à l’Union européenne. L’organisation syndicale a évoqué des revendications sociales. Elle estime que 80 % des entreprises maritimes exerçant des activités au Sénégal ne sont pas à jour en matière de cotisations sociales.
La plateforme syndicale exige, par ailleurs, que soit observé un « repos biologique de deux à trois mois » pour permettre aux espèces marines de se développer. Cette organisation membre de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal réclame aussi le règlement des « conflits » entre employeurs et employés du secteur maritime. Ses membres jugent inacceptable que le secteur de la pêche, avec ses milliers de travailleurs, soit contrôlé seulement par deux inspecteurs des pêches.
Les membres de la plateforme syndicale disent avoir déposé un préavis de grève et comptent procéder à une suspension de leurs activités en guise de protestation contre les manquements relevés dans leur secteur d’activité. « Si les négociations avec les employeurs ne sont pas fructueuses, « nous mettrons à exécution notre préavis de grève », a prévenu Cheikh Tidiane Ndiaye, le secrétaire général du Syndicat national des gens de mer, une composante de la plateforme.
Le document contient 10 points « pouvant nous aider à améliorer les conditions de vie des travailleurs maritimes », a dit Cheikh Sène, l’un de ses dirigeants, lors d’une conférence de presse.
Les travailleurs réclament également « un audit de la flotte » et la construction de la « maison du marin ». « Un audit de la flotte est impératif, si on veut trouver des solutions aux problèmes de ce secteur» , a ajouté M. Sène. Il a demandé aux nouvelles autorités sénégalaises de revoir les accords de pêche liant le pays à l’Union européenne. L’organisation syndicale a évoqué des revendications sociales. Elle estime que 80 % des entreprises maritimes exerçant des activités au Sénégal ne sont pas à jour en matière de cotisations sociales.
La plateforme syndicale exige, par ailleurs, que soit observé un « repos biologique de deux à trois mois » pour permettre aux espèces marines de se développer. Cette organisation membre de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal réclame aussi le règlement des « conflits » entre employeurs et employés du secteur maritime. Ses membres jugent inacceptable que le secteur de la pêche, avec ses milliers de travailleurs, soit contrôlé seulement par deux inspecteurs des pêches.
Les membres de la plateforme syndicale disent avoir déposé un préavis de grève et comptent procéder à une suspension de leurs activités en guise de protestation contre les manquements relevés dans leur secteur d’activité. « Si les négociations avec les employeurs ne sont pas fructueuses, « nous mettrons à exécution notre préavis de grève », a prévenu Cheikh Tidiane Ndiaye, le secrétaire général du Syndicat national des gens de mer, une composante de la plateforme.