Jeudi, lors de la conférence de presse du Syndicat national des travailleurs du Pétrole et du Gaz du Sénégal, affilié à la Cnts/FC, et portant sur le comportement désobligeant de certains directeurs généraux du secteur envers leurs employés, le Secrétaire général de la Cnts/FC, Cheikh Diop, a apporté son soutien à ces derniers. « Il subsiste toujours dans le secteur du pétrole et du gaz des entreprises et sociétés qui s’illustrent dans la violation flagrante et permanente des lois et règlements en vigueur dans notre pays. En effet, des dirigeants, en retard sur leur génération, continuent d’afficher une certaine résistance à la syndicalisation de leurs travailleurs », a-t- il déclaré.
Il donne l’exemple de directeurs généraux qui ne respectent pas les droits de leurs employés. « C’est le cas à PETROSEN, dont le Directeur général, M. Mamadou Faye, continue de réprimer toute tentative de syndicalisation de son personnel au mépris des lois nationales et des conventions internationales. Il en est de même à FORTESA, l’unique société de droit sénégalais qui exploite depuis quelques années le gisement de gaz naturel de Mbir Ndao dans les Niayes, dont M. Mamadou Faye, actuel DG de PETROSEN, fut le directeur il y a quelques années. Dans cette société, les menaces de M. Faye durant son magistère avaient fini d’éloigner les travailleurs de toute idée d’adhérer au SNTPGS, malgré moult tentatives », a soutenu avec véhémence le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Séné- gal/Forces du changement.
Poursuivant, à propos de ces directeurs réfractaires à tout syndicalisme, Cheikh Diop inique qu’« en tout état de cause, le directeur général de PETROSEN semble ne pas prendre conscience de la place de la société qu’il dirige, et du rôle des travailleurs toutes catégories confondues dans la poli- tique pétrolière de notre pays. Il continue de s’illustrer dans le harcèlement et les menaces à l’endroit de ses employés et travailleurs qui ne cherchent qu’à user d’un droit constitutionnel pour adhérer à une organisation syndicale pour défendre leurs intérêts ».
Mais Mamadou Faye de Petrosen n’est pas le seul DG à qui la syndicalisation de ses employés donne de l’urticaire. A la société des transports « Ahmed Djouma Gazal et Fils », aussi, le climat social s’est considérablement dégradé du fait, selon Cheikh Diop, « d’entraves graves et délibérées à la liberté syndicale et à la protection du droit syndical ». Il soutient qu’hormis ces infractions, la direction de la société cherche vaille que vaille à annihiler le mandat des délégués du personnel en manipulant une poignée de travailleurs totalement acquis à sa cause pour encadrer et lancer une pétition en vue de leur destitution.
Une immixtion flagrante dans l’exercice de la mission des délégués du personnel, selon le patron de la Cnts/FC. « Non contente de ne pouvoir faire aboutir rapidement cette opération, la direction de la société, toujours en connivence avec son groupe de travailleurs à ses ordres, incite ses employés à la désyndicalisation pure et simple. » Les transporteurs d’hydrocarbures, dont les activités sont connexes à celles du secteur du pétrole, ne sont pas en reste dans ce combat antisyndical. Après avoir refusé d’intégrer la convention collective de cette branche, ils s’inscrivent aujourd’hui, selon les travailleurs, dans une logique de blocage des négociations de la convention des transports d’hydrocarbures dont les négociations sont lancées depuis plusieurs mois. « Leurs louvoiements et leur mutisme ont fini d’atteindre les limites de notre patience et de décevoir nos attentes », selon Cheikh Diop.
Et d’informer qu’après analyse de la situation dans le sous-secteur du transport d’hydrocarbures, le Secrétariat exécutif national du syndicat, en sa réunion du 11 septembre 2019, a été instruit par le Bureau exécutif national pour déposer un préavis de grève allant du 16 septembre au 15 octobre 2019. Quatre mois après l’expiration du délai du préavis, les négociations de la convention transport hydrocarbures sont, à ce jour, bloquées.
D’après le patron de la Cnts/FC, toutes ces raisons remettent au goût du jour leur préavis et font l’objet d’une alerte qu’ils lancent en direction des autorités et des employeurs pour la reprise sans délais des négociations de la convention du sous-secteur des transports d’hydrocarbures, la correction de toutes les injustices et violations des droits et libertés syndicales des travailleurs de chez Ameth Djouma GAZAL et la reprise effective de toutes les activités du secteur. En conclusion, Cheikh Diop informe que le SNTPGS–FC se donne une semaine pour convoquer l’assemblée générale des délégués qui décidera de la date de la grève projetée. Laquelle sera décrétée « très prochainement » dans le secteur du pétrole.
Le Témoin
Il donne l’exemple de directeurs généraux qui ne respectent pas les droits de leurs employés. « C’est le cas à PETROSEN, dont le Directeur général, M. Mamadou Faye, continue de réprimer toute tentative de syndicalisation de son personnel au mépris des lois nationales et des conventions internationales. Il en est de même à FORTESA, l’unique société de droit sénégalais qui exploite depuis quelques années le gisement de gaz naturel de Mbir Ndao dans les Niayes, dont M. Mamadou Faye, actuel DG de PETROSEN, fut le directeur il y a quelques années. Dans cette société, les menaces de M. Faye durant son magistère avaient fini d’éloigner les travailleurs de toute idée d’adhérer au SNTPGS, malgré moult tentatives », a soutenu avec véhémence le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Séné- gal/Forces du changement.
Poursuivant, à propos de ces directeurs réfractaires à tout syndicalisme, Cheikh Diop inique qu’« en tout état de cause, le directeur général de PETROSEN semble ne pas prendre conscience de la place de la société qu’il dirige, et du rôle des travailleurs toutes catégories confondues dans la poli- tique pétrolière de notre pays. Il continue de s’illustrer dans le harcèlement et les menaces à l’endroit de ses employés et travailleurs qui ne cherchent qu’à user d’un droit constitutionnel pour adhérer à une organisation syndicale pour défendre leurs intérêts ».
Mais Mamadou Faye de Petrosen n’est pas le seul DG à qui la syndicalisation de ses employés donne de l’urticaire. A la société des transports « Ahmed Djouma Gazal et Fils », aussi, le climat social s’est considérablement dégradé du fait, selon Cheikh Diop, « d’entraves graves et délibérées à la liberté syndicale et à la protection du droit syndical ». Il soutient qu’hormis ces infractions, la direction de la société cherche vaille que vaille à annihiler le mandat des délégués du personnel en manipulant une poignée de travailleurs totalement acquis à sa cause pour encadrer et lancer une pétition en vue de leur destitution.
Une immixtion flagrante dans l’exercice de la mission des délégués du personnel, selon le patron de la Cnts/FC. « Non contente de ne pouvoir faire aboutir rapidement cette opération, la direction de la société, toujours en connivence avec son groupe de travailleurs à ses ordres, incite ses employés à la désyndicalisation pure et simple. » Les transporteurs d’hydrocarbures, dont les activités sont connexes à celles du secteur du pétrole, ne sont pas en reste dans ce combat antisyndical. Après avoir refusé d’intégrer la convention collective de cette branche, ils s’inscrivent aujourd’hui, selon les travailleurs, dans une logique de blocage des négociations de la convention des transports d’hydrocarbures dont les négociations sont lancées depuis plusieurs mois. « Leurs louvoiements et leur mutisme ont fini d’atteindre les limites de notre patience et de décevoir nos attentes », selon Cheikh Diop.
Et d’informer qu’après analyse de la situation dans le sous-secteur du transport d’hydrocarbures, le Secrétariat exécutif national du syndicat, en sa réunion du 11 septembre 2019, a été instruit par le Bureau exécutif national pour déposer un préavis de grève allant du 16 septembre au 15 octobre 2019. Quatre mois après l’expiration du délai du préavis, les négociations de la convention transport hydrocarbures sont, à ce jour, bloquées.
D’après le patron de la Cnts/FC, toutes ces raisons remettent au goût du jour leur préavis et font l’objet d’une alerte qu’ils lancent en direction des autorités et des employeurs pour la reprise sans délais des négociations de la convention du sous-secteur des transports d’hydrocarbures, la correction de toutes les injustices et violations des droits et libertés syndicales des travailleurs de chez Ameth Djouma GAZAL et la reprise effective de toutes les activités du secteur. En conclusion, Cheikh Diop informe que le SNTPGS–FC se donne une semaine pour convoquer l’assemblée générale des délégués qui décidera de la date de la grève projetée. Laquelle sera décrétée « très prochainement » dans le secteur du pétrole.
Le Témoin