La Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) ne serait pas applicable à certains secteurs économiques du Sénégal. En effet, c’est ce que l’ancien directeur général des impôts par ailleurs ex-Ministre du Tourisme, El Hadji Malick Sy alias «Souris» a tenté de faire comprendre. C’est à l’issue d’une étude sur l’analyse de l’évolution économique du Sénégal à travers l’impôt de 1961 à 2007 qu’il a tiré cette conclusion. Selon lui, la TVA est un impôt très complexe. En plus, c’est un impôt d’audition qui s’adapte plus à une entreprise structurée, organisée qu’à une petite entreprise qui n’est pas structurée. El Hadji Malick Sy a présenté, ce samedi 06 juin cette étude.
L’ancien président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a pris l’exemple du marché Sandaga qui symbolise le cœur du secteur informel sénégalais pour indiquer que la TVA ne doit pas être appliquée aux occupants de ce marché. «Et que celle-ci devrait être remplacée par une taxe locale qui est un impôt indirect. En clair, au lieu de demander à un commerçant de Sandaga de faire une déclaration de TVA avec des déductions, le chiffre d’affaire est taxé avec un taux assez bas et libératoire», a-t-il expliqué.
Revenant sur son étude, l’ancien directeur des impôts a fait savoir que: «de l’indépendance à 1993, la capacité d’action de l’Etat n’a pas été importante parce que les recettes fiscales n’ont pas couvert largement les dépenses ordinaires».
Cependant, a-t-il poursuivi à partir de 1994 «la situation s’est beaucoup améliorée car il y a eu un surplus budgétaire. Ce surplus-là a été dépensé à travers les investissements et les autres objectifs de l’Etat». El Hadji Malick Sy d’ajouter: «ce qu’on a constaté, c’est que les dépenses pour la demande sociale n’ont pas été suffisantes. J’ai beaucoup insisté sur le fait qu’il faut que la dépense budgétaire soit orientée dans des secteurs à hautes intensités sociales mais également à des secteurs qui favorisent le secteur privé».
L’expert fiscal a, en outre, trouvé le système fiscal sénégalais complexe. El Hadji Malick Sy a estimé que : «on gagnerait à rendre le système plus simple et plus accessible. Parce que quand il est plus accessible, les gens sont plus disposés à payer».
L’ancien président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a pris l’exemple du marché Sandaga qui symbolise le cœur du secteur informel sénégalais pour indiquer que la TVA ne doit pas être appliquée aux occupants de ce marché. «Et que celle-ci devrait être remplacée par une taxe locale qui est un impôt indirect. En clair, au lieu de demander à un commerçant de Sandaga de faire une déclaration de TVA avec des déductions, le chiffre d’affaire est taxé avec un taux assez bas et libératoire», a-t-il expliqué.
Revenant sur son étude, l’ancien directeur des impôts a fait savoir que: «de l’indépendance à 1993, la capacité d’action de l’Etat n’a pas été importante parce que les recettes fiscales n’ont pas couvert largement les dépenses ordinaires».
Cependant, a-t-il poursuivi à partir de 1994 «la situation s’est beaucoup améliorée car il y a eu un surplus budgétaire. Ce surplus-là a été dépensé à travers les investissements et les autres objectifs de l’Etat». El Hadji Malick Sy d’ajouter: «ce qu’on a constaté, c’est que les dépenses pour la demande sociale n’ont pas été suffisantes. J’ai beaucoup insisté sur le fait qu’il faut que la dépense budgétaire soit orientée dans des secteurs à hautes intensités sociales mais également à des secteurs qui favorisent le secteur privé».
L’expert fiscal a, en outre, trouvé le système fiscal sénégalais complexe. El Hadji Malick Sy a estimé que : «on gagnerait à rendre le système plus simple et plus accessible. Parce que quand il est plus accessible, les gens sont plus disposés à payer».
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