Amadou Hott, ancien ministre de l'Économie, du Plan et de la Coopération du Sénégal et candidat à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), a détaillé son programme dans un entretien accordé à RFI ce samedi. Il a exposé ses solutions pour garantir un financement durable des économies africaines en misant sur une plus grande implication du secteur privé et la mobilisation de ressources propres.
«On peut faire plus de progrès vraiment sur la réduction de la prime de risque africaine. C’est ça qui pénalise le plus les pays africains. Quand les pays africains, pour la plupart, vont sur les marchés internationaux où les ressources sont presque illimitées, nous payons jusqu’à huit fois plus que ce que payent les pays développés », a-t-il dit, lors d’une interview accordée à Radio France internationale (RFI).
D’après l’ancien ministre de Macky Sall, quand cette prime de risque est élevée, non seulement elle est « très chère pour l’État, mais aussi elle est chère pour le secteur privé ». Parce que, dit-il, la « prime de risque que paye le secteur privé ou bien les projets privés dépendent de la prime de risque de l’État ».
« Et souvent, même quand on a le même rating, la même notation, que certains pays ou beaucoup de pays qui sont encore dans d’autres géographies, les pays africains payent une prime de risque qui peut aller jusqu’à 500 points de base, c’est-à-dire 5% de plus sur le taux d’intérêt. Donc l’Afrique paye 10, là où nos comparables payent 6 ou 4, par exemple », a-t-il ajouté.
Amadou Hott souligne qu’il y a aussi une réforme de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) qui est en cours. « J’ai participé même aux travaux, il y a un mois, à Rabat, sur comment transformer ces institutions pour les rendre beaucoup plus intéressantes pour des pays comme les nôtres. Mais également, sur la question de la prime de risque que j’ai évoquée, il y a une commission dans le cadre de la présidence sud-africaine du G20 qui est en train de travailler sur cette possibilité », a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, il a évoqué le projet de l’Union africaine visant à créer une agence de notation propre au continent, sans pour autant remplacer les agences internationales existantes.
« C’est un très vieux projet. Voilà, mais qui va certainement, s’il est mis en œuvre, aider les pays africains à avoir une meilleure notation. Il ne s’agit pas de remplacer les agences internationales, mais c’est de faire du benchmarking et de conseiller surtout », a expliqué l’ancien ministre l'Économie, du Plan et de la Coopération.
Amadou Hott est en lice face à plusieurs candidats, dont le Mauritanien Sidi Ould Tah, la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala, le Zambien Samuel Munzele Maimbo et le Tchadien Mahamat Abbas Tolli, pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina à la tête de la BAD.
«On peut faire plus de progrès vraiment sur la réduction de la prime de risque africaine. C’est ça qui pénalise le plus les pays africains. Quand les pays africains, pour la plupart, vont sur les marchés internationaux où les ressources sont presque illimitées, nous payons jusqu’à huit fois plus que ce que payent les pays développés », a-t-il dit, lors d’une interview accordée à Radio France internationale (RFI).
D’après l’ancien ministre de Macky Sall, quand cette prime de risque est élevée, non seulement elle est « très chère pour l’État, mais aussi elle est chère pour le secteur privé ». Parce que, dit-il, la « prime de risque que paye le secteur privé ou bien les projets privés dépendent de la prime de risque de l’État ».
« Et souvent, même quand on a le même rating, la même notation, que certains pays ou beaucoup de pays qui sont encore dans d’autres géographies, les pays africains payent une prime de risque qui peut aller jusqu’à 500 points de base, c’est-à-dire 5% de plus sur le taux d’intérêt. Donc l’Afrique paye 10, là où nos comparables payent 6 ou 4, par exemple », a-t-il ajouté.
Amadou Hott souligne qu’il y a aussi une réforme de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) qui est en cours. « J’ai participé même aux travaux, il y a un mois, à Rabat, sur comment transformer ces institutions pour les rendre beaucoup plus intéressantes pour des pays comme les nôtres. Mais également, sur la question de la prime de risque que j’ai évoquée, il y a une commission dans le cadre de la présidence sud-africaine du G20 qui est en train de travailler sur cette possibilité », a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, il a évoqué le projet de l’Union africaine visant à créer une agence de notation propre au continent, sans pour autant remplacer les agences internationales existantes.
« C’est un très vieux projet. Voilà, mais qui va certainement, s’il est mis en œuvre, aider les pays africains à avoir une meilleure notation. Il ne s’agit pas de remplacer les agences internationales, mais c’est de faire du benchmarking et de conseiller surtout », a expliqué l’ancien ministre l'Économie, du Plan et de la Coopération.
Amadou Hott est en lice face à plusieurs candidats, dont le Mauritanien Sidi Ould Tah, la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala, le Zambien Samuel Munzele Maimbo et le Tchadien Mahamat Abbas Tolli, pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina à la tête de la BAD.
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