Bordeaux aurait pu tuer le match
Pourtant, le duel paraissait sur le papier pour le moins déséquilibré. Car même si le PSG n’avait pas aligné son équipe type (Cavani et Marquinhos sont restés à Paris), Bordeaux était très diminué. Sauf que l’équipe de Gillot, pour le moins expérimentale avec notamment une charnière centrale Sertic-Sané (Planus, Henrique et Bréchet étaient absents), a montré de belles velléités. Si la défense a muselé sans trop de difficulté le duo Lavezzi-Ibrahimovic, les milieux Poko, Obraniak, Plasil et surtout Maurice-Belay sont apparus très affûtés. Virevoltant, l’ancien Sochalien a offert le premier but à Saivet, lequel a profité du marquage très libre de Jallet et Thiago Silva pour tromper Sirigu de la tête (38e). Au début de la seconde période, Maurice-Belay (56e) et Poko (58e) ont failli doubler la mise et quelque peu enterrer les espoirs parisiens.
Paris a de la ressource
Mais malgré un déchet technique évident, et un manque de rythme et d’automatismes, les Parisiens ont au moins prouvé qu’ils avaient de la ressource. Avant la 82e minute, Carrasso n’a que très rarement été inquiété. Comme bien souvent, Lavezzi a manqué de justesse devant le but (13e et 27e) alors qu’Ibrahimovic n’a que trop peu pesé (64e). Quant à Lucas et Pastore, leur apport à six jours de la reprise (à Montpellier, vendredi) s’est avéré trop insuffisant. Sauf qu’une subtile passe d’Ibra a permis au jeune Ongenda d’égaliser d’une belle reprise instantanée (82e, 1-1). Et alors que les deux équipes filaient vers la séance de tirs au but, Alex a donné la victoire aux siens d’un coup de tête rageur sur un coup franc de Lucas, au bout du temps additionnel (90e+4). Paris a arraché ce trophée en passant par un trou de souris. Mais cela suffit.