50 millions d’euros, ce serait le montant accordé à Brice Hortefeux, qui allait devenir ministre de Nicolas Sarkozy dont il est un ami proche et à l’homme d’affaires international Ziad Takieddine. C'est ce qu'a révélé le site d'information Mediapart ce samedi, document à l'appui.
La note, sur papier en-tête de la Jamahirya, est datée du 10 décembre 2006 et signée par le chef du service de renseignements libyen de l’époque, Moussa Koussa. Ce document évoque un accord de principe figurant dans le procès verbal d’une réunion tenue deux mois plus tôt, le 6 octobre 2006.
Des connaisseurs du régime libyen attestent de la conformité de cette lettre. Ziad Takieddine précise qu’il n’était pas présent à cette réunion, sans remettre en question pour autant l’authenticité du document, selon Médiapart. Pour l’intermédiaire franco-libanais, il s’agit là d’une « affaire d’Etat » qui devrait entraîner l’ouverture d’investigations officielles.
Le 12 mars dernier, sur la chaîne de télévision française TF1, Nicolas Sarkozy avait qualifié ces accusations de « grotesques ». Un des porte-parole de François Hollande a par ailleurs demandé au président sortant de s’expliquer devant les Français.
RFI
La note, sur papier en-tête de la Jamahirya, est datée du 10 décembre 2006 et signée par le chef du service de renseignements libyen de l’époque, Moussa Koussa. Ce document évoque un accord de principe figurant dans le procès verbal d’une réunion tenue deux mois plus tôt, le 6 octobre 2006.
Des connaisseurs du régime libyen attestent de la conformité de cette lettre. Ziad Takieddine précise qu’il n’était pas présent à cette réunion, sans remettre en question pour autant l’authenticité du document, selon Médiapart. Pour l’intermédiaire franco-libanais, il s’agit là d’une « affaire d’Etat » qui devrait entraîner l’ouverture d’investigations officielles.
Le 12 mars dernier, sur la chaîne de télévision française TF1, Nicolas Sarkozy avait qualifié ces accusations de « grotesques ». Un des porte-parole de François Hollande a par ailleurs demandé au président sortant de s’expliquer devant les Français.
RFI