Le nouveau chef de file des sociaux-démocrates, Stefan Löfven, estime que le clivage social que l’on constate aujourd’hui en Suède est en grande partie dû à une politique d’immigration trop généreuse. Il critique un accord conclu en mars 2011 entre le gouvernement de centre-droit et le parti Vert (opposition), qui a facilité l'immigration pour des motifs économiques de ressortissants de pays non membres de l'Union européenne.
L’arrivée massive, selon lui, de ressortissants de pays non membres de l’Union européenne pour des raisons économiques est une erreur : « Ce n’est pas ce type de mesure qui va régler la question de la lutte contre le chômage. Faire venir de la main d’œuvre étrangère bon marché sans penser à leur intégration n’est pas digne de la Suède. » Il souhaite des discussions au sein de l’Union européenne et dans son pays sur la question du rapprochement familial et de la répartition des immigrés dans l’Union.
Stefan Löfven est cependant favorable à la poursuite d’une immigration généreuse, pour les réfugiés politiques. Pour lui, « la politique d’immigration est un tout dont les vecteurs principaux sont un travail et un logement décent. » Cette prise de position du nouveau patron des sociaux-démocrates est à lier avec l'entrée, il y a deux ans au Parlement, des Démocrates de Suède (SD), un parti d'extrême droite en expansion et que l’on crédite aujourd’hui de quelque 10% d'opinions favorables.
Source : Rfi.fr
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