"Dos au mur devant le constat de leur impuissance face aux attentes de la jeunesse, le régime de la deuxième alternance préfère développer des stratégies de communication et de distraction en saupoudrant les jeunes de quelques dizaines de millions pour organiser des fêtes qui seront l’occasion de mobiliser des jeunes autour de leaders politiques soucieux de cacher leurs carences et portés par leur volonté de construire une dynamique vers les élections municipales. Les jeunes n’ont certainement pas besoin de fêtes organisées par le gouvernement pour se distraire. Et ce n’est certainement pas une fête qui sera l’occasion de leur inculquer les valeurs civiques".
Dans son communiqué, l'Unis relève ce qu'elle considère comme les vrais problèmes : "en matière de protection des jeunes, le gouvernement, après avoir annoncé sa volonté d’interdire la mendicité, a fondu devant la réponse musclée des exploitants de ces enfants. En matière de formation, les jeunes continuent de subir l’inefficacité du système éducatif qui commence à les rejeter parce que devenu pléthorique. Même pour ceux qui sont diplômés, l’emploi est élusif malgré la promesse de 500 000 emplois. En matière de financement des jeunes, les promesses du gouvernement ne sont pas encore sorties de leur état de réflexion. Le discours de retour vers la terre que le gouvernement porte vers les jeunes est resté inefficace, incapable de capter leurs désirs d’avenir. Ce discours était aussi celui du régime précédent, sans succès. Le programme de recrutement dans la fonction publique a exposé l’écart entre les attentes des jeunes et les offres du gouvernement. Les valeurs civiques proclamées envers les jeunes sont bafouées par leurs ainés et responsables au plus haut sommet de l’Etat. Le fléau des agressions sexuelles contre les enfants continue de se développer".
L’UNIS qui demande au gouvernement de se concentrer sur les vrais enjeux et de s’éloigner des stratégies sans lendemain de mobilisation rappelle qu'"Oscars des vacances, c’est fini".
Dans son communiqué, l'Unis relève ce qu'elle considère comme les vrais problèmes : "en matière de protection des jeunes, le gouvernement, après avoir annoncé sa volonté d’interdire la mendicité, a fondu devant la réponse musclée des exploitants de ces enfants. En matière de formation, les jeunes continuent de subir l’inefficacité du système éducatif qui commence à les rejeter parce que devenu pléthorique. Même pour ceux qui sont diplômés, l’emploi est élusif malgré la promesse de 500 000 emplois. En matière de financement des jeunes, les promesses du gouvernement ne sont pas encore sorties de leur état de réflexion. Le discours de retour vers la terre que le gouvernement porte vers les jeunes est resté inefficace, incapable de capter leurs désirs d’avenir. Ce discours était aussi celui du régime précédent, sans succès. Le programme de recrutement dans la fonction publique a exposé l’écart entre les attentes des jeunes et les offres du gouvernement. Les valeurs civiques proclamées envers les jeunes sont bafouées par leurs ainés et responsables au plus haut sommet de l’Etat. Le fléau des agressions sexuelles contre les enfants continue de se développer".
L’UNIS qui demande au gouvernement de se concentrer sur les vrais enjeux et de s’éloigner des stratégies sans lendemain de mobilisation rappelle qu'"Oscars des vacances, c’est fini".
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