De plus en plus de familles accueillent en leur sein un membre souffrant de la maladie d’Alzheimer. Ces personnes qui sont d’un âge très avance sont souvent victimes de perte progressive de leur mémoire, également des troubles affectifs et comportementaux. « Au Sénégal, près de 800 mille personnes en souffrent. Un véritable fardeau pour les familles puisque cette maladie ne se guérit pas et les médicaments pour ralentir le processus sont difficilement accessibles », informe Sud Quotidien.
Une étude réalisée par l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) entre 2004 et 2006 sur une population de 872 personnes âgées, révèle que les 58 sont atteintes de la maladie d’Alzheimer. Soit une fréquence de 6,6 %, largement au-delà des prévisions qui tournaient autour de 1 à 2%. Pour le taux de prévalence de la démence au Sénégal, il s’élève à 9,1%, avec une proportion de 45% pour la maladie de l’Alzheimer, avait indiqué l’année dernière le chef du service de gériatrie à l’hôpital de Fann, Professeur Mamadou Coumé, relevant une augmentation exponentielle. D’après les estimations du pays, le Sénégal dénombre près de 800 000 personnes, réparties selon les âges.
Selon Pr Coumé, la maladie d’Alzheimer constitue « la forme de détérioration cognitive la plus fréquente au monde ». Et d’ajouter : « elle rentre dans le cadre des troubles cognitifs majeurs [caractérisés] par une perte progressive et irréversible des fonctions cognitives. Ce sont les lésions qui détruisent progressivement les neurones responsables de la mémorisation ».
Un constat qui fait que beaucoup de familles gardent en leur sein un membre souffrant de la maladie d’Alzheimer des fois sans le savoir. Face à la croissance inquiétante de la maladie surtout chez les sujets âgés, ce 21 septembre, journée internationale de ladite maladie, les acteurs vont encore saisir l’occasion pour porter le plaidoyer pour une meilleure prise en charge de cette pathologie. À en croire les professionnels de cette maladie, en Afrique, si les médicaments pour la prise en charge de la maladie d’Alzheimer se font rares, ils n’en continuent pas moins de multiplier les appels pour une disponibilité permanente.
Les signes
La maladie d’Alzheimer entraîne une perturbation du fonctionnement cognitif de la personne malade mais elle engendre également des troubles affectifs et comportementaux. D’après les informations de l’Institut Pasteur, la mémoire à court terme est la première affectée puis la maladie s’étend petit à petit à l’ensemble du cerveau. Cette dégénérescence est due à la modification de deux molécules dont le peptide bêta amyloïde et la protéine tau. « La dégénérescence est très lente et des années peuvent s’écouler avant l’apparition des symptômes », ont fait comprendre les spécialistes.
Les premiers symptômes sont une perte d’autonomie et un retentissement progressif sur les activités du quotidien dont la toilette, le déplacement, l’habillage. L’évolution de la maladie se fait sur plusieurs années. D’autres symptômes peuvent ensuite se manifester selon le stade de démence dont l’oubli, perte d’autonomie, perte de mémoire. Concernant la prise en charge, jusqu’à ce jour, il n’existe pas de traitement pour soigner la maladie d’Alzheimer. Cependant, il est possible de ralentir sa progression par des médicaments mais aussi des séances de reconnaissance des souvenirs
Une étude réalisée par l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) entre 2004 et 2006 sur une population de 872 personnes âgées, révèle que les 58 sont atteintes de la maladie d’Alzheimer. Soit une fréquence de 6,6 %, largement au-delà des prévisions qui tournaient autour de 1 à 2%. Pour le taux de prévalence de la démence au Sénégal, il s’élève à 9,1%, avec une proportion de 45% pour la maladie de l’Alzheimer, avait indiqué l’année dernière le chef du service de gériatrie à l’hôpital de Fann, Professeur Mamadou Coumé, relevant une augmentation exponentielle. D’après les estimations du pays, le Sénégal dénombre près de 800 000 personnes, réparties selon les âges.
Selon Pr Coumé, la maladie d’Alzheimer constitue « la forme de détérioration cognitive la plus fréquente au monde ». Et d’ajouter : « elle rentre dans le cadre des troubles cognitifs majeurs [caractérisés] par une perte progressive et irréversible des fonctions cognitives. Ce sont les lésions qui détruisent progressivement les neurones responsables de la mémorisation ».
Un constat qui fait que beaucoup de familles gardent en leur sein un membre souffrant de la maladie d’Alzheimer des fois sans le savoir. Face à la croissance inquiétante de la maladie surtout chez les sujets âgés, ce 21 septembre, journée internationale de ladite maladie, les acteurs vont encore saisir l’occasion pour porter le plaidoyer pour une meilleure prise en charge de cette pathologie. À en croire les professionnels de cette maladie, en Afrique, si les médicaments pour la prise en charge de la maladie d’Alzheimer se font rares, ils n’en continuent pas moins de multiplier les appels pour une disponibilité permanente.
Les signes
La maladie d’Alzheimer entraîne une perturbation du fonctionnement cognitif de la personne malade mais elle engendre également des troubles affectifs et comportementaux. D’après les informations de l’Institut Pasteur, la mémoire à court terme est la première affectée puis la maladie s’étend petit à petit à l’ensemble du cerveau. Cette dégénérescence est due à la modification de deux molécules dont le peptide bêta amyloïde et la protéine tau. « La dégénérescence est très lente et des années peuvent s’écouler avant l’apparition des symptômes », ont fait comprendre les spécialistes.
Les premiers symptômes sont une perte d’autonomie et un retentissement progressif sur les activités du quotidien dont la toilette, le déplacement, l’habillage. L’évolution de la maladie se fait sur plusieurs années. D’autres symptômes peuvent ensuite se manifester selon le stade de démence dont l’oubli, perte d’autonomie, perte de mémoire. Concernant la prise en charge, jusqu’à ce jour, il n’existe pas de traitement pour soigner la maladie d’Alzheimer. Cependant, il est possible de ralentir sa progression par des médicaments mais aussi des séances de reconnaissance des souvenirs
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