Abdoulaye Diop à la tribune du FMI pour défendre les finances publiques
Le secteur privé peut commencer à être rassuré. La dette intérieure pourrait être réglée bientôt avec ce prêt de 82 milliards de francs CFA de la France. C’est ce mercredi que l’ambassadeur de France au Sénégal, Jean Christophe Rufin expliqué les modalités de ce prêt lors d’une rencontre avec la presse conjointement organisée avec le ministre de l’Economie et des Finances. Contrairement à ce qui a été avancé dans la presse, Jean-Christophe Ruffin a tenu à préciser que l’appui que la France va consentir au Sénégal pour régler la dette intérieure s’élève précisément à 82 milliards de F CFA sur deux tranches dont les 70% pour la première.
«Ce prêt est conditionné à l’approbation par le Fonds Monétaires International (FMI) le 19 décembre prochain de la deuxième revue du programme Instrument de soutien à la politique économique (ISPE) conclu entre le Sénégal et le FMI en novembre 2007, ainsi qu’à la mise en place d’un financement du FMI sous la forme d’une facilité de protection contre les chocs exogènes (facilité PCE)», a indiqué Jean Christophe Rufin.
Selon lui, «ce prêt est motivé par trois raisons principales :
-la situation macro-économique du Sénégal affectée par des chocs externes ces dernières années et aggravée par des causes spécifiques à ce pays, identifiées notamment dans le rapport sur la performance de la gestion des finances publiques (rapport PEFA) de novembre 2007, confirmées par le dernier rapport du Département des finances publiques du FMI en octobre dernier ;
-l’engagement du Sénégal à collaborer sans restriction avec le FMI dans le cadre du programme ISPE pour corriger les faiblesses budgétaires constatées, afin de prévenir la réadaptation des problèmes passés ;
-la nécessité pour le Sénégal de réduire au plus vite sa dette intérieure. La totalité de ce prêt sera utilisée par le Sénégal pour payer les arriérés dus au secteur privé.
La France a conditionné le complet décaissement de l’emprunt consenti à la réalisation d’un audit des impayés».
«Ce prêt est conditionné à l’approbation par le Fonds Monétaires International (FMI) le 19 décembre prochain de la deuxième revue du programme Instrument de soutien à la politique économique (ISPE) conclu entre le Sénégal et le FMI en novembre 2007, ainsi qu’à la mise en place d’un financement du FMI sous la forme d’une facilité de protection contre les chocs exogènes (facilité PCE)», a indiqué Jean Christophe Rufin.
Selon lui, «ce prêt est motivé par trois raisons principales :
-la situation macro-économique du Sénégal affectée par des chocs externes ces dernières années et aggravée par des causes spécifiques à ce pays, identifiées notamment dans le rapport sur la performance de la gestion des finances publiques (rapport PEFA) de novembre 2007, confirmées par le dernier rapport du Département des finances publiques du FMI en octobre dernier ;
-l’engagement du Sénégal à collaborer sans restriction avec le FMI dans le cadre du programme ISPE pour corriger les faiblesses budgétaires constatées, afin de prévenir la réadaptation des problèmes passés ;
-la nécessité pour le Sénégal de réduire au plus vite sa dette intérieure. La totalité de ce prêt sera utilisée par le Sénégal pour payer les arriérés dus au secteur privé.
La France a conditionné le complet décaissement de l’emprunt consenti à la réalisation d’un audit des impayés».