Le président sénégalais Abdoulaye Wade salue ses partisans lors de sa campagne présidentielle en Casamance, à Zinguichor, le 11 février 2012. AFP / Seyllou
Les scores d’Abdoulaye Wade en Casamance sont sans appel. 49% au premier tour dans les régions de Ziguinchor et Kolda, 61% dans celle de Sédhiou. Le président sortant part avec une belle longueur d’avance dans la région sud, mais il espère encore creuser l’écart pour le second tour.
Wade mise sur la remobilisation des abstentionnistes, dans cette région qui est l’un de ses fiefs, et où la participation a été faible en raison des craintes de violences. Ce lundi, à Sédhiou, il a estimé que cette abstention avait en partie à l’origine de sa mise en ballotage.
Mais le président-candidat tente aussi de rallier à sa cause des responsables locaux de l’opposition prêts à défier le mot d’ordre de leurs leaders en faveur de Macky Sall. A Ziguinchor, il peut désormais compter sur le soutien du coordonnateur départemental de Rewmi, le parti d’Idrissa Seck. A Kolda, il a obtenu le ralliement du coordonnateur régional de l’Alliance des forces de progrès de Moustapha Niasse.
Y a-t-il eu des contreparties ? « Je n’ai pas touché un sou, c’est une affaire de conviction », assure le premier, contacté par RFI. « Je n’ai rien demandé de personnel au président, explique le second. Je suis juste allé lui exposer les difficultés de la région et il a accepté mes projets ».
Source: RFI
Wade mise sur la remobilisation des abstentionnistes, dans cette région qui est l’un de ses fiefs, et où la participation a été faible en raison des craintes de violences. Ce lundi, à Sédhiou, il a estimé que cette abstention avait en partie à l’origine de sa mise en ballotage.
Mais le président-candidat tente aussi de rallier à sa cause des responsables locaux de l’opposition prêts à défier le mot d’ordre de leurs leaders en faveur de Macky Sall. A Ziguinchor, il peut désormais compter sur le soutien du coordonnateur départemental de Rewmi, le parti d’Idrissa Seck. A Kolda, il a obtenu le ralliement du coordonnateur régional de l’Alliance des forces de progrès de Moustapha Niasse.
Y a-t-il eu des contreparties ? « Je n’ai pas touché un sou, c’est une affaire de conviction », assure le premier, contacté par RFI. « Je n’ai rien demandé de personnel au président, explique le second. Je suis juste allé lui exposer les difficultés de la région et il a accepté mes projets ».
Source: RFI