La fête d’Achoura communément appelée «Tamkharite (en wolof)» au Sénégal a été fêtée ce mercredi par la majorité des musulmans sénégalais. «Achoura est l’anniversaire de grands évènements dans la vie de nombreux prophètes. On peut citer les délivrances des prophètes Nouh, Ibrahima, Younouss, Youssouph et tant d’autres », a expliqué l’un des dignitaires de la mosquée de Derklé, Mamadou Sow.
Tamkharite ne rime pas vraiment avec tristesse comme le pensent certains. En effet, notre interlocuteur, septuagénaire le confirme et rappelle pourquoi les gens pensent à la mélancolie. «L’assassinat à Karbala de Ousseynou et de Assane qui sont des descendants du prophète Mohamed (PSL) fait que les Sénégalais ont tendance à croire que Achoura est un jour triste alors que c’est tout à fait le contraire». Selon Mamadou Sow : «c’est un jour de fête. On doit préparer à manger, faire du couscous comme la tradition l’exige. Surtout faire en sorte que nos familles soient heureuses». Il a, tout de même fait savoir que «chez les chiites, Achoura peut se fêter dans la tristesse parce que c’est leur tradition». Le dignitaire religieux de Derklé a, en revanche, indiqué qu’on doit rendre Grace à Dieu d’autant plus que c’est le nouvel An musulman.
Achoura est, certes une fête de nouvel an chez les musulmans, mais aussi un moment de prières et de pieuté. Un enseignant du saint Coran, Mody Diop revient sur les recommandations. «Le jour d’Achoura et le lendemain, il est conseillé de jeûner comme le faisait le prophète Mohamed (PSL). Mais ce n’est pas une obligation. Il est également conseillé de faire avec son chapelet 1000 ikhlass (la sourate 113 du saint Coran)», a-t-il souligné.
Par ailleurs, selon la tradition sénégalaise, il est recommandé en ce jour de faire du «toussngueul (d’appliquer un produit noir sous les cils)» parce que le prophète Mohamed (PSL) le faisait. Mody Diop a, précisé, à ce sujet que «cela peut vous préserver de beaucoup de maladies. Cependant, le plus important dans tout cela c’est le jeûne».
Tamkharite: jour de fête ou de tristesse? En tout cas ce rituel est en train de perdre de la vitesse. Son cachet purement culturel est en train de disparaitre. L’engouement des jeunes à préparer méticuleusement le «Tadjabonn (ronde des maisons avec une tenue travestie accompagnée de chants et de tams-tams)» n’y est plus. C’est révolu la période où ils préparaient pendant des semaines les tams-tams de fortune et faisaient des dépenses ou encore emprunter les habits de leurs sœurs pour les hommes et ceux de leurs frères pour les filles.
Tamkharite ne rime pas vraiment avec tristesse comme le pensent certains. En effet, notre interlocuteur, septuagénaire le confirme et rappelle pourquoi les gens pensent à la mélancolie. «L’assassinat à Karbala de Ousseynou et de Assane qui sont des descendants du prophète Mohamed (PSL) fait que les Sénégalais ont tendance à croire que Achoura est un jour triste alors que c’est tout à fait le contraire». Selon Mamadou Sow : «c’est un jour de fête. On doit préparer à manger, faire du couscous comme la tradition l’exige. Surtout faire en sorte que nos familles soient heureuses». Il a, tout de même fait savoir que «chez les chiites, Achoura peut se fêter dans la tristesse parce que c’est leur tradition». Le dignitaire religieux de Derklé a, en revanche, indiqué qu’on doit rendre Grace à Dieu d’autant plus que c’est le nouvel An musulman.
Achoura est, certes une fête de nouvel an chez les musulmans, mais aussi un moment de prières et de pieuté. Un enseignant du saint Coran, Mody Diop revient sur les recommandations. «Le jour d’Achoura et le lendemain, il est conseillé de jeûner comme le faisait le prophète Mohamed (PSL). Mais ce n’est pas une obligation. Il est également conseillé de faire avec son chapelet 1000 ikhlass (la sourate 113 du saint Coran)», a-t-il souligné.
Par ailleurs, selon la tradition sénégalaise, il est recommandé en ce jour de faire du «toussngueul (d’appliquer un produit noir sous les cils)» parce que le prophète Mohamed (PSL) le faisait. Mody Diop a, précisé, à ce sujet que «cela peut vous préserver de beaucoup de maladies. Cependant, le plus important dans tout cela c’est le jeûne».
Tamkharite: jour de fête ou de tristesse? En tout cas ce rituel est en train de perdre de la vitesse. Son cachet purement culturel est en train de disparaitre. L’engouement des jeunes à préparer méticuleusement le «Tadjabonn (ronde des maisons avec une tenue travestie accompagnée de chants et de tams-tams)» n’y est plus. C’est révolu la période où ils préparaient pendant des semaines les tams-tams de fortune et faisaient des dépenses ou encore emprunter les habits de leurs sœurs pour les hommes et ceux de leurs frères pour les filles.