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Sénégal-Affaire Macky-Raddho: une "criminalisation de l'opposition politique"

La Rencontre Africaine de Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) dénonce l’accusation de Macky Sall dans l’affaire de blanchiment d’argent. Elle juge "fantaisiste" le communiqué de presse du Ministère de l’Intérieur qu’elle considère comme un plan machiavélique dans l’unique dessein de liquider un adversaire politique. La Raddho exige l’arrêt immédiat du "harcèlement judiciaire" dont l’ancien maire de Fatick fait l’objet.



Aliou SG de la Radhoo
Aliou SG de la Radhoo
Selon la Raddho l’accusation de Macky est la suite logique d’un plan muri depuis bien longtemps. «C‘est une étape nouvelle inscrite dans un programme de mise à mort politique déclenché depuis la convocation par l’Assemblée nationale de l’ANOCI, une agence dirigée par Monsieur Karim Wade» estime la Raddho dans un communiqué.

Comparant l’affaire de Macky Sall à celle de Idrissa Seck, la Raddho soutient que c’est «un remake du mauvais feuilleton politico judiciaire dans l’affaire des chantiers de Thiès qui a permis a Wade de mettre le fil à la patte à Idrissa Seck».

«Cette grave accusation intervenant dans un contexte préélectoral tendu n'est en réalité qu'un plan machiavélique dont seul le Président Wade a le secret; ourdi dans l’unique dessein de liquider un adversaire politique» soutient l’organisation des droits de l’homme dans le communiqué.

Faisant allusion à son fils (Karim Wade) la Raddho considère que toutes ces manœuvres s’inscrivent dans l’unique dessein de laisser le champ libre au dauphin. Ainsi soutient-t-elle «la boucle est désormais bouclée car tous les leaders politiques sénégalais considérés comme menaçants pour le Dauphin ont un dossier judiciaire susceptible d'être activé a tout moment; une nouvelle forme de démocratie par le chantage judiciaire».

L’organisation que dirige Aliou Tine dénonce «cette pratique malsaine, ignoble et dangereuse du pouvoir qui jette le discrédit sur les institutions de la République et participe à la perversion et à la destruction des mécanismes qui ont permis au Président Wade d'accéder au pouvoir». Aussi, exige-t-elle, le respect par le Sénégal de ses engagements internationaux en matière de droits humains, l’arrêt immédiat du harcèlement judiciaire dont Macky Sall fait l’objet.


Awa DIEDHIOU

Mercredi 28 Janvier 2009 - 15:17


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