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Sénégal-Afrique droit d’ainesse : des valeurs traditionnelles en décrépitude

Les paradigmes de la tradition africaine et particulièrement sénégalaise sont de plus en plus relégués au second plan. Ils sont conjugués au passé par des jeunes qui ne se préoccupent guère de la coutume ou des mœurs. Ils n’en font qu’à leur tête particulièrement en ce qui concerne le droit d’aînesse. Dans le transport en commun généralement des femmes en état de grossesse, des handicapés ou des personnes qui ploient sous le poids de l’âge sont obligés de se tenir debout sur de longues distances.



Sénégal-Afrique droit d’ainesse : des valeurs traditionnelles en décrépitude
La tradition Africaine recommande respect et considération des jeunes envers les adultes, singulièrement les personnes âgées. Ces valeurs sont aujourd’hui en perte de vitesse. Pour s’en rendre compte, il faut fréquenter les véhicules de transport en commun. De vieilles dames, des femmes enceintes ou simplement des personnes du troisième âge y vivent le martyr s’ils n’ont pas de place assise surtout quand ils ont une longue destination. Les jeunes ne cèdent presque plus la place aux personnes âgées.

Un ancien combattant, Mamadou Oumar Sall confirme et tente de trouver une explication à ce phénomène. Pour lui, ce comportement des jeunes est plus le fruit d’un individualisme exacerbé. «Ce sont des valeurs ancestrales séculaires qui sont malheureusement en train de disparaître petit à petit sans que personne ne crie gare», a déploré l’ancien combattant. Il a ainsi martelé que «les jeunes doivent respecter les adultes comme les aînés ou personnes âgées doivent aussi du respect aux jeunes comme cela se faisait jadis». Mamadou Omar Sall a estimé que «notre société copie trop sur l’occident. En Europe, c’est chacun pour soi… ».

Le calvaire des vieux dans les bus

Dans un mini bus Tata venant de Médina en partance pour Liberté 6, des jeunes ont confortablement occupé les places assises situées dans la pénombre. Certains feignent de dormir tandis que d’autres ont les yeux rivés aux vitres. Il y en a même qui font semblant de dormir. Le véhicule est presque plein et il est quasiment rempli de personnes adultes avec quelques vieillards.

Un vieil, certainement septuagénaire ou plus peine à se tenir debout. Il titube et à chaque coup de frein du chauffeur, les gens le tiennent pour ne pas qu’il tombe. Cette scène laisse pourtant de marbre les jeunes qui occupent les sièges. Elle a fini par faire sortir de ses gongs une dame qui n’en pouvait plus de ruminer sa colère. «Il n’y a plus de bonne éducation. Avant, dès qu’un jeune voit de loin arriver une personne âgée, il l’intercepte et l’assiste tout en lui cédant sa place. Mais ceux d’aujourd’hui ne sont pas polis. Ils sont indifférents aux souffrances de leurs mamans, pères et grand-mères dans les transports en commun. Et parfois où le plus souvent, ces derniers sont debout jusqu’à avoir une crampe, ils demeurent toujours insensibles».

Et pourtant, a tenu à indiquer la dame qui a requis l’anonymat, il n’y a que de bonnes choses dans ce petit geste. «Les prières et les recommandations des personnes du troisième âge sont très précieuses et le plus souvent elles ont des effets positifs sur l’avenir des jeunes».

Le manque de communication indexé

Ousmane Karési Diédhiou prend la défense de ses camarades. La trentaine dépassée, il a fait savoir que «les jeunes croient toujours aux bonnes manières et en pratiquent malgré tout ce qu’on dit». Ousmane Karési Diédhiou a situé le problème au niveau «d’un manque de communication entre anciens et jeunes et surtout l’inversion des rôles entre ces deux générations. La conséquence, c’est que cela a fait perdre aux jeunes leurs valeurs traditionnelles. «Le jeune ne peut pas, généralement, savoir ce qui est bon et ce qui est mauvais. Et malheureusement, les parents n’ont plus le temps de rester avec les enfants pour leur donner des conseils, pour leur inculquer les bonnes manières, les bons comportements dans une société Africaine», a expliqué le jeune homme. Il a ajouté, sur un ton ferme que «dans la vie il y a trois choses importantes : le passé, le présent et le futur. Le passé c’est la bonne communication qui existait entre la vieille et l’actuelle génération, les jeunes «écoutaient bien les conseils des vieux. Le présent c’est tout à fait le contraire du passé et pire encore les jeunes imposent leurs opinions aux personnes âgées. Pour le futur Dieu seul sait ce qu’il sera».

Awa Diédhiou

Vendredi 23 Janvier 2009 - 20:32


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1.Posté par astou g'euye le 07/05/2012 22:32
tout ce que vous avez dit .C'est vraie mais il y a beaucoup de jeunes qui ne sont pas comme ca,PARCE QU'UN JOUR j'étais dans un bus et comme il l'a dit tous les jeunes étaient assits et presque tous les vieux debouts et ce n'était pas comme dans ton cas quelques un avaient cédé place . Tout ca pour vous dire que partout ou vous allez il y a des jeunes qui respecte nt toujours leur tradition inculcerée par leur propre parents ceci dit il y a des cuons partout , mais tous les jeunes ne sont pas les mémes.IL y a des parents qui ne sont responsales et qui n'ont méme pas le temps de prendre en charge l'éducation de leurs enfants ni de les inculcer les vraies valeurs

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