Le représentant du FMI à Dakar, Alex Ségura
«C’est l’équilibre budgétaire qui compte. On regarde les agrégats, on regarde les recettes-dépenses et là, on a vu le trou. Pour la baisse des recettes fiscales, là on a dit à l’Etat de voir ce qu’il peut faire dans le contexte actuel» a indiqué le représentant du Fonds Monétaire International (FMI) à Dakar, Alex Ségura.
Et d’ajouter : «la facture de téléphone de l’Etat est énorme. Il y a beaucoup de marges pour réduire les coûts de fonctionnement. Maintenant, il est vrai, et les statistiques le montrent, que l’Etat a fait des dépenses énormes en 2008».
Concernant l’Agence Nationale pour l’Organisation de la Conférence Islamique (ANOCI), Alex Ségura a maintenu les propos qu’il avait précédemment tenu : «il n’y a pas d’audit sur l’ANOCI et il n’y a pas encore assez de contrôle sur le système des agences. Mais, il y a une loi qui vient d’être votée par l’Assemblée nationale et elle semble viser à rationaliser tout cela».
«Je sais aussi qu’il y a la Cour des Comptes qui est une institution que nous respectons beaucoup, parce que c’est la seule institution, aujourd’hui, au Sénégal, qui peut jouer ce rôle de contrôle externe. Il faut continuer à la renforcer. Elle a le pouvoir, à n’importe quel moment, d’évaluer ou d’auditer même la gestion de ces agences», a-t-il noté.
Le représentant du FMI au Sénégal a fait savoir : «nous avons, d’ailleurs, encouragé la Cour des Comptes à poursuivre son travail d’audit du budget de l’Etat et des agences. Il y a trop d’agences fragmentées. Elles coûtent trop cher et il n’y a pas assez de contrôle. Cela, je l’ai dit publiquement».
Et d’ajouter : «la facture de téléphone de l’Etat est énorme. Il y a beaucoup de marges pour réduire les coûts de fonctionnement. Maintenant, il est vrai, et les statistiques le montrent, que l’Etat a fait des dépenses énormes en 2008».
Concernant l’Agence Nationale pour l’Organisation de la Conférence Islamique (ANOCI), Alex Ségura a maintenu les propos qu’il avait précédemment tenu : «il n’y a pas d’audit sur l’ANOCI et il n’y a pas encore assez de contrôle sur le système des agences. Mais, il y a une loi qui vient d’être votée par l’Assemblée nationale et elle semble viser à rationaliser tout cela».
«Je sais aussi qu’il y a la Cour des Comptes qui est une institution que nous respectons beaucoup, parce que c’est la seule institution, aujourd’hui, au Sénégal, qui peut jouer ce rôle de contrôle externe. Il faut continuer à la renforcer. Elle a le pouvoir, à n’importe quel moment, d’évaluer ou d’auditer même la gestion de ces agences», a-t-il noté.
Le représentant du FMI au Sénégal a fait savoir : «nous avons, d’ailleurs, encouragé la Cour des Comptes à poursuivre son travail d’audit du budget de l’Etat et des agences. Il y a trop d’agences fragmentées. Elles coûtent trop cher et il n’y a pas assez de contrôle. Cela, je l’ai dit publiquement».