Le riz, la farine, le pain, le lait, le savon, l’oignon, la pomme de terre, le savon local (SAF), l’huile, les matériaux de construction, le transport public, les hydrocarbures et le gaz butane vont tous connaître une baisse sur leur prix. La révélation a été faite ce mercredi 7 janvier par le ministre du Commerce, Mamadou Diop Decroix lors d’une conférence de presse. Il a, toutefois, précisé que le sucre n’en fait pas partie. Mamadou Diop Decroix s’est expliqué en ces termes : "la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS) dit qu’avec le niveau d’investissement qu’elle a établi, pour les hydrocarbures notamment, il lui est très difficile de penser présentement à une baisse".
Pour ce qui est du pain dont les boulangers fustigent la mesure de réduction sans "concertation au préalable", Mamadou Diop Decroix s’est voulu catégorique. "C’est le vendredi 9 janvier que la mesure va entrer en vigueur et les conseils régionaux de la consommation discutent avec les boulangers sur la structure des prix. Les services compétents sont en train d’étudier les documents, arrêtés et décrets, pour qu'ils soient signés et portés à la connaissance du public avant l’échéance de la date fixée par le président de la République", a-t-il martelé.
Les importateurs de riz qui ont pris part à la conférence de presse ont exposé leurs craintes sur la baisse du prix du riz. Selon Bocar samba Dièye, "s’ils tiennent en compte les nouveaux prix, le kilogramme du riz va leur revenir à 280F cfa alors qu’ils l’ont acheté à 360F cfa. Nous vendons à perte". Le ministre a, pour sa part, soutenu que la baisse du prix du riz a été faite de sorte que "les tendances baissières n’influent pas sur les efforts de la production locale parce qu'il ya une production de 378 mille tonnes de riz cette année".
Toutefois, Bocar samba Dièye et ses camarades importateurs ont voulu être patriotes espérant que l’Etat va tenir compte des pertes qu’ils vont enregistrer. Néanmoins, ils n’ont pas manqué de lui rappeler la dette. Ils ont demandé au Ministre Mamadou Diop Decroix d’être leur interprète auprès du Chef de l’Etat. Selon les importateurs de riz, l’Etat leur doit trois milliards dans le cadre de l’aide au monde rural.
Pour ce qui est du pain dont les boulangers fustigent la mesure de réduction sans "concertation au préalable", Mamadou Diop Decroix s’est voulu catégorique. "C’est le vendredi 9 janvier que la mesure va entrer en vigueur et les conseils régionaux de la consommation discutent avec les boulangers sur la structure des prix. Les services compétents sont en train d’étudier les documents, arrêtés et décrets, pour qu'ils soient signés et portés à la connaissance du public avant l’échéance de la date fixée par le président de la République", a-t-il martelé.
Les importateurs de riz qui ont pris part à la conférence de presse ont exposé leurs craintes sur la baisse du prix du riz. Selon Bocar samba Dièye, "s’ils tiennent en compte les nouveaux prix, le kilogramme du riz va leur revenir à 280F cfa alors qu’ils l’ont acheté à 360F cfa. Nous vendons à perte". Le ministre a, pour sa part, soutenu que la baisse du prix du riz a été faite de sorte que "les tendances baissières n’influent pas sur les efforts de la production locale parce qu'il ya une production de 378 mille tonnes de riz cette année".
Toutefois, Bocar samba Dièye et ses camarades importateurs ont voulu être patriotes espérant que l’Etat va tenir compte des pertes qu’ils vont enregistrer. Néanmoins, ils n’ont pas manqué de lui rappeler la dette. Ils ont demandé au Ministre Mamadou Diop Decroix d’être leur interprète auprès du Chef de l’Etat. Selon les importateurs de riz, l’Etat leur doit trois milliards dans le cadre de l’aide au monde rural.