Des disciples de Cheikh Béthio Thioune le jour du second tour de la présidentielle sénégalaise à Dakar, le 25 mars 2012. AFPPHOTO/SEYLLOU
Dans une villa du quartier de Sacré-Cœur, où des disciples de Cheikh Béthio se sont réunis, l’ambiance est au recueillement. Un léger thé à la menthe vient d’être servi aux visiteurs installés dans des fauteuils.
La maîtresse de maison, Coumba Fall Thioune, est sous le choc. « Aujourd’hui, on a su que notre Cheikh, notre guide religieux, a été mis en prison, relate-t-elle. On a voulu se retrouver pour discuter et libérer le stress. »
Son mari, Idrissa Samb est « diawrigne », ce qui veut dire chef d’une communauté. Il dirige le groupe des fidèles de Cheikh Béthio dans le quartier. Son téléphone est pris d’assaut depuis le matin par des disciples incrédules.
« L'incarnation de l'amour »
Lui même ne parvient pas à croire que son guide religieux puisse être coupable des faits qui lui sont reprochés. « Il ne peut pas faire ça, veut-t-il croire. C’est impossible, impossible ! On connaît notre guide spirituel, il nous a éduqués. C’est un homme de paix, c’est un homme respectueux, pour moi le Cheikh c’est l’incarnation de l’amour. »
Autour du salon, les autres disciples commentent. Ils décrivent Bara Sow, l’une des deux victimes, comme un déséquilibré mental, qui avait selon eux l’habitude de se déplacer armé. Ils disent que Béthio était dans ses appartements privés quand l’affrontement a eu lieu.
« Il y a eu mort d’homme et nous le regrettons, explique l’un d’eux. Mais quand une bagarre éclate avec des visiteurs, pourquoi doit-on forcément établir un rapport avec le Cheikh ? »
Source: RFI
La maîtresse de maison, Coumba Fall Thioune, est sous le choc. « Aujourd’hui, on a su que notre Cheikh, notre guide religieux, a été mis en prison, relate-t-elle. On a voulu se retrouver pour discuter et libérer le stress. »
Son mari, Idrissa Samb est « diawrigne », ce qui veut dire chef d’une communauté. Il dirige le groupe des fidèles de Cheikh Béthio dans le quartier. Son téléphone est pris d’assaut depuis le matin par des disciples incrédules.
« L'incarnation de l'amour »
Lui même ne parvient pas à croire que son guide religieux puisse être coupable des faits qui lui sont reprochés. « Il ne peut pas faire ça, veut-t-il croire. C’est impossible, impossible ! On connaît notre guide spirituel, il nous a éduqués. C’est un homme de paix, c’est un homme respectueux, pour moi le Cheikh c’est l’incarnation de l’amour. »
Autour du salon, les autres disciples commentent. Ils décrivent Bara Sow, l’une des deux victimes, comme un déséquilibré mental, qui avait selon eux l’habitude de se déplacer armé. Ils disent que Béthio était dans ses appartements privés quand l’affrontement a eu lieu.
« Il y a eu mort d’homme et nous le regrettons, explique l’un d’eux. Mais quand une bagarre éclate avec des visiteurs, pourquoi doit-on forcément établir un rapport avec le Cheikh ? »
Source: RFI
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