Soukeyna Ndiaye Bâ, Présidente de la Fdea déclare que l'état chercherai à Liquider Les Sfd. Cette assertion est assez grave pour qu'on s’y attarde. Un vrai débat constructif devrait être ouvert sur la question de la survie des institutions de micro finance dans notre pays. Si ce sentiment de Mme Bâ est justifié il faudra que l’état nous rassure car la micro finance a permis à financer une frange de la population à laquelle les banques ont trop longtemps fermé leurs portes. Maintenant que c’est un secteur porteur, il ne faudrait pas que le contrôle de ce levier Ô combien stratégique pour notre développement ne soit l’objet de concurrence déloyale par des pressions injustes.
On est en droit de se poser les questions suivantes : Est ce vrai qu'on cherche à liquider les sfd? Pourquoi ? Est-ce une pression des banques étrangères pour récupérer un secteur d’investissement longtemps ignoré et qu’elles n'ont jamais voulu soutenir tellement leur politique de prise de risque est minimaliste dans notre système bancaire?
Mon sentiment est que ce serait injuste de pénaliser ceux et celles qui avaient pris les risques d'ouvrir des institutions de micro crédits et qui sont aujourd'hui des soutiens à de nombreux sénégalais qui étaient jusqu’à leur apparition démunis de tout financement structuré pour soutenir leurs activités économiques et surtout pour la population féminine.
Par ailleurs, je me demande si ces institutions de micro crédit n'ont pas trop longtemps appliqué des taux de crédit déraisonnables à l’endroit de leurs clients. Ce qui justifierai une incursion de l’état à réguler ce marché. A l'état de nous édifier. Dans plusieurs pays émergents les mutuelles appliquent des taux d'intérêt exorbitants qui ne donnent aucune chance aux bénéficiaires, dans un but d’un maximum de profit en peu de temps, en plus des méthodes très agressives de recouvrement qu’on a sont souvent décriées. Il se joue ici, de toute façon le contrôle d'un levier stratégique de développement : le financement de l’activité économique. Un vrai débat devrait être ouvert pour éviter tout abus de pouvoir.
Mohamed LY
Innovations Politiques & Démocratiques
Twitter : @ly_mohamed mail : madanillou@gmail.com
Paris ce 18 Janvier 2013
On est en droit de se poser les questions suivantes : Est ce vrai qu'on cherche à liquider les sfd? Pourquoi ? Est-ce une pression des banques étrangères pour récupérer un secteur d’investissement longtemps ignoré et qu’elles n'ont jamais voulu soutenir tellement leur politique de prise de risque est minimaliste dans notre système bancaire?
Mon sentiment est que ce serait injuste de pénaliser ceux et celles qui avaient pris les risques d'ouvrir des institutions de micro crédits et qui sont aujourd'hui des soutiens à de nombreux sénégalais qui étaient jusqu’à leur apparition démunis de tout financement structuré pour soutenir leurs activités économiques et surtout pour la population féminine.
Par ailleurs, je me demande si ces institutions de micro crédit n'ont pas trop longtemps appliqué des taux de crédit déraisonnables à l’endroit de leurs clients. Ce qui justifierai une incursion de l’état à réguler ce marché. A l'état de nous édifier. Dans plusieurs pays émergents les mutuelles appliquent des taux d'intérêt exorbitants qui ne donnent aucune chance aux bénéficiaires, dans un but d’un maximum de profit en peu de temps, en plus des méthodes très agressives de recouvrement qu’on a sont souvent décriées. Il se joue ici, de toute façon le contrôle d'un levier stratégique de développement : le financement de l’activité économique. Un vrai débat devrait être ouvert pour éviter tout abus de pouvoir.
Mohamed LY
Innovations Politiques & Démocratiques
Twitter : @ly_mohamed mail : madanillou@gmail.com
Paris ce 18 Janvier 2013