A propos de dette intérieure, les socialistes constatent :«le Gouvernement se contente de renier ses engagements en différant sans cesse les délais pour les honorer, malgré la mobilisation d’emprunts pour solder le stock des factures impayées». Et de renchérir : «en effet, l’état des paiements effectifs à ce jour valide les prévisions du Parti socialiste quant à l’incapacité du Gouvernement à apurer intégralement les arriérés de paiement à la date du 31 janvier 2008, en dépit de l’engagement de Abdoulaye Wade lors de son dernier message à la Nation, ni à la date du 15 février 2009».
«Personne n’accorde du crédit à la somme de 131 milliards de FCFA avancée par le ministre de l’Economie et des Finances comme déjà apurée au titre de la dette intérieure, à commencer par les organisations patronales et le Représentant résident du FMI qui ont démenti les chiffres indiqués par le Gouvernement. Le Parti socialiste estime que le Ministère de l’Economie et des Finances doit prouver l’apurement de la somme de 131 milliards et, en outre, montrer que la transparence et l’équité ont prévalu pour les paiements dérisoires déjà intervenus en publiant, par antériorité de la créance, la liste exhaustive des règlements effectués » font-ils savoir.
Le Parti socialiste défie le Gouvernement de «procéder à une telle publication, avec indication des noms des entreprises, des montants reçus et de la date de paiement afin de comparer cette liste à l’état des créances des entreprises du secteur privé sur le secteur public non marchand» ajoute-t-il.
«En effet, entre octobre 2008 et février 2009, des dizaines d’autres milliards se sont ajoutés aux 225 milliards, sans compter les 74 milliards de dépenses hors budget, les 29 milliards dûs aux opérateurs évoluant dans le monde rural, les 15 milliards dûs aux hôpitaux ainsi que les centaines de millions représentant une année de retard de paiement de loyers pour les logements conventionnés » révèle le parti d’Ousmane Tanor Dieng.
«Les explications du Ministre de l’Economie et des Finances soulèvent une question incidente car si le produit des emprunts bilatéraux et obligataires a servi à financer des dépenses de souveraineté et stratégiques, le Gouvernement doit éclairer l’opinion sur l’usage qui a été fait des ressources normalement affectées à ces dépenses dans le budget» relèvent les socialistes.
Les partisans de l’enfant de Guéniène considérent qu’« en reconnaissant que la dette intérieure n’est pas soldée, en avouant que le produit des emprunts a servi à d’autres. Il donne raison à tous ceux qui redoutaient un détournement d’objectif et qui, aujourd’hui, s’interrogent sur la responsabilité des bailleurs de fond, singulièrement le FMI ».
«Pourtant, tout semblait indiquer, après la dernière revue trimestrielle, que le FMI serait désormais plus regardant sur la gestion des finances publiques et éviterait toute passivité avec un régime spécialisé dans la dissimulation et dans la divulgation d’informations erronées» concèdent-ils.
Dans un autre domaine, il affirme : «la mal gouvernance financière libérale est davantage illustrée par le système opaque qui caractérise la gestion des agences, lesquelles bénéficient de budgets colossaux sans faire l’objet de contrôle de la part des organes de l’Etat».
«Ce sont des telles pratiques contraires à l’orthodoxie budgétaire qui sont à l’origine du scandale non encore élucidé des chantiers de l’OCI pour lesquels non seulement l’ANOCI s’est révélée être une piètre agence d’exécution, avec le retard accusé pour l’ensemble des réalisations, mais aussi n’a apporté jusqu’à ce jour aucun début de réponse aux interrogations légitimes qui portent sur les sources, la nature et le volume des financements ainsi que sur le coût prohibitif des infrastructures et sur l’aliénation du domaine public maritime au profit du capital étranger associé aux affairistes du régime libéral» assure-t-il.
«Au-delà de l’exemple édifiant de l’ANOCI, les agences ont été le moyen pour le pouvoir libéral de détourner des centaines de milliards pour les transférer dans des structures qui échappent à tout contrôle public. Et c’est maintenant que le régime libéral, sous la pression des bailleurs de fond, a décidé de conférer une base juridique à l’existence des agences par un projet de loi devant être soumis au Parlement à partir du vendredi prochain» déclare le Parti socialiste.
«Le gouvernement est d’autant plus tenu de satisfaire cette exigence que la nébuleuse qui caractérise la gestion du produit de la Redevance pour le Développement des Infrastructures Aéroportuaires, semble couvrir des pratiques aux antipodes d’une gestion saine des deniers publics. Il n’est d’ailleurs pas inutile de rappeler que cette taxe spéciale assise sur chaque billet d’avion des 1 million 500.000 passagers annuels en partance et à destination des aéroports du Sénégal, a généré, depuis 2005, plusieurs dizaines de milliards gérés en toute opacité» soutiennent-ils.
«Abdoulaye Wade n’entend toujours pas rompre avec sa politique de pillage et de gaspillage des ressources publiques qui va amplifier le dérapage du déficit public. Il ne veut pas non plus prendre les mesures pertinentes de discipline budgétaire, de planification et d’évaluation de la dépense publique qu’appelle la nécessité impérieuse de redresser la situation des finances publiques de notre pays. Ces mesures tiennent avant tout à la réduction de son propre train de vie et de celui dispendieux de l’Etat, afin de réaliser les économies nécessaires à une véritable politique de soutien aux populations en ces temps de crise» concluent-ils.
«Personne n’accorde du crédit à la somme de 131 milliards de FCFA avancée par le ministre de l’Economie et des Finances comme déjà apurée au titre de la dette intérieure, à commencer par les organisations patronales et le Représentant résident du FMI qui ont démenti les chiffres indiqués par le Gouvernement. Le Parti socialiste estime que le Ministère de l’Economie et des Finances doit prouver l’apurement de la somme de 131 milliards et, en outre, montrer que la transparence et l’équité ont prévalu pour les paiements dérisoires déjà intervenus en publiant, par antériorité de la créance, la liste exhaustive des règlements effectués » font-ils savoir.
Le Parti socialiste défie le Gouvernement de «procéder à une telle publication, avec indication des noms des entreprises, des montants reçus et de la date de paiement afin de comparer cette liste à l’état des créances des entreprises du secteur privé sur le secteur public non marchand» ajoute-t-il.
«En effet, entre octobre 2008 et février 2009, des dizaines d’autres milliards se sont ajoutés aux 225 milliards, sans compter les 74 milliards de dépenses hors budget, les 29 milliards dûs aux opérateurs évoluant dans le monde rural, les 15 milliards dûs aux hôpitaux ainsi que les centaines de millions représentant une année de retard de paiement de loyers pour les logements conventionnés » révèle le parti d’Ousmane Tanor Dieng.
«Les explications du Ministre de l’Economie et des Finances soulèvent une question incidente car si le produit des emprunts bilatéraux et obligataires a servi à financer des dépenses de souveraineté et stratégiques, le Gouvernement doit éclairer l’opinion sur l’usage qui a été fait des ressources normalement affectées à ces dépenses dans le budget» relèvent les socialistes.
Les partisans de l’enfant de Guéniène considérent qu’« en reconnaissant que la dette intérieure n’est pas soldée, en avouant que le produit des emprunts a servi à d’autres. Il donne raison à tous ceux qui redoutaient un détournement d’objectif et qui, aujourd’hui, s’interrogent sur la responsabilité des bailleurs de fond, singulièrement le FMI ».
«Pourtant, tout semblait indiquer, après la dernière revue trimestrielle, que le FMI serait désormais plus regardant sur la gestion des finances publiques et éviterait toute passivité avec un régime spécialisé dans la dissimulation et dans la divulgation d’informations erronées» concèdent-ils.
Dans un autre domaine, il affirme : «la mal gouvernance financière libérale est davantage illustrée par le système opaque qui caractérise la gestion des agences, lesquelles bénéficient de budgets colossaux sans faire l’objet de contrôle de la part des organes de l’Etat».
«Ce sont des telles pratiques contraires à l’orthodoxie budgétaire qui sont à l’origine du scandale non encore élucidé des chantiers de l’OCI pour lesquels non seulement l’ANOCI s’est révélée être une piètre agence d’exécution, avec le retard accusé pour l’ensemble des réalisations, mais aussi n’a apporté jusqu’à ce jour aucun début de réponse aux interrogations légitimes qui portent sur les sources, la nature et le volume des financements ainsi que sur le coût prohibitif des infrastructures et sur l’aliénation du domaine public maritime au profit du capital étranger associé aux affairistes du régime libéral» assure-t-il.
«Au-delà de l’exemple édifiant de l’ANOCI, les agences ont été le moyen pour le pouvoir libéral de détourner des centaines de milliards pour les transférer dans des structures qui échappent à tout contrôle public. Et c’est maintenant que le régime libéral, sous la pression des bailleurs de fond, a décidé de conférer une base juridique à l’existence des agences par un projet de loi devant être soumis au Parlement à partir du vendredi prochain» déclare le Parti socialiste.
«Le gouvernement est d’autant plus tenu de satisfaire cette exigence que la nébuleuse qui caractérise la gestion du produit de la Redevance pour le Développement des Infrastructures Aéroportuaires, semble couvrir des pratiques aux antipodes d’une gestion saine des deniers publics. Il n’est d’ailleurs pas inutile de rappeler que cette taxe spéciale assise sur chaque billet d’avion des 1 million 500.000 passagers annuels en partance et à destination des aéroports du Sénégal, a généré, depuis 2005, plusieurs dizaines de milliards gérés en toute opacité» soutiennent-ils.
«Abdoulaye Wade n’entend toujours pas rompre avec sa politique de pillage et de gaspillage des ressources publiques qui va amplifier le dérapage du déficit public. Il ne veut pas non plus prendre les mesures pertinentes de discipline budgétaire, de planification et d’évaluation de la dépense publique qu’appelle la nécessité impérieuse de redresser la situation des finances publiques de notre pays. Ces mesures tiennent avant tout à la réduction de son propre train de vie et de celui dispendieux de l’Etat, afin de réaliser les économies nécessaires à une véritable politique de soutien aux populations en ces temps de crise» concluent-ils.