Le chef de l’Etat n’a pas abordé la menace de paralysie du système scolaire. Il a, plutôt, préféré agité l’idée d’un forum national sur le statut de l’enseignant. Abdoulaye Wade s’est, lors de son discours à la nation du 3 avril 2009, focalisé sur cette proposition faite aux ministres en charge de l’Education. «J’ai proposé un Forum national sur le statut de l’enseignant et demandé aux Ministres en charge de l’Education de le convoquer dans les meilleurs délais, pour nous permettre de réfléchir sur l’ensemble des paramètres qui font le statut social que nous souhaitons pour nos enseignants».
Le président de la République a estimé qu’au-delà d’être celui qui transmet le savoir, «l’enseignant doit être plus qu’un vendeur d’un service rémunéré, une figure emblématique dans la société, en incarnant ses vertus et sa vocation. C’est à lui que la Nation confie ses enfants pour les former et en faire les constructeurs de son avenir». Et d’indiquer : «c’est pourquoi l’enseignement est un sacerdoce qui n’a pas de prix. Voilà pourquoi je veux privilégier cette catégorie de travailleurs. Je m’en expliquerai un peu plus au cours de ce Forum».
Le président de la République a estimé qu’au-delà d’être celui qui transmet le savoir, «l’enseignant doit être plus qu’un vendeur d’un service rémunéré, une figure emblématique dans la société, en incarnant ses vertus et sa vocation. C’est à lui que la Nation confie ses enfants pour les former et en faire les constructeurs de son avenir». Et d’indiquer : «c’est pourquoi l’enseignement est un sacerdoce qui n’a pas de prix. Voilà pourquoi je veux privilégier cette catégorie de travailleurs. Je m’en expliquerai un peu plus au cours de ce Forum».