L'estimation du nombre de détenus politiques au Sénégal reste difficile à quantifier. Selon El Hadji Abdoulaye Seck, Coordonnateur Campagnes et Communications d'Amnesty International Sénégal », le gouvernement restreint l'accès des observateurs aux prisons, rendant le suivi de la situation problématique ».
Ainsi, dit-il, cela suscite des doutes quant au chiffre avancé de mille détenus politiques.
En ce qui concerne les pertes humaines lors des récentes émeutes en 2023, Amnesty International rapporte 35 décès.
M. Seck a déclaré lors de son passage sur le plateau Midi Keng que bien que les manifestations aient été une pratique habituelle au Sénégal, l'absence d'enquêtes sur ces décès et le sentiment d'impunité croissant sont préoccupants. Pour lui, les familles des victimes méritent justice, regrettant l'absence de poursuites contre les responsables de ces meurtres.
« Les promesses initiales de mise en place d'une commission d'enquête par l'ancien ministre Sidiki Kaba, ainsi que l'engagement du chef de l'État à ouvrir une enquête, n'ont pas abouti. Ce manque de suivi renforce la perception selon laquelle certains pourraient commettre des actes violents sans crainte de conséquences judiciaires », a-t-il déploré.
La liberté de manifester est un pilier de la démocratie, mais selon les observations, de El Hadji Abdoulaye Seck, les demandes de l'opposition sont réprimées, soulevant des préoccupations sur l'état actuel de la démocratie. De plus, la coupure arbitraire de l'Internet à deux reprises soulève des interrogations sur les restrictions injustifiées imposées aux libertés fondamentales. Regardez !
Ainsi, dit-il, cela suscite des doutes quant au chiffre avancé de mille détenus politiques.
En ce qui concerne les pertes humaines lors des récentes émeutes en 2023, Amnesty International rapporte 35 décès.
M. Seck a déclaré lors de son passage sur le plateau Midi Keng que bien que les manifestations aient été une pratique habituelle au Sénégal, l'absence d'enquêtes sur ces décès et le sentiment d'impunité croissant sont préoccupants. Pour lui, les familles des victimes méritent justice, regrettant l'absence de poursuites contre les responsables de ces meurtres.
« Les promesses initiales de mise en place d'une commission d'enquête par l'ancien ministre Sidiki Kaba, ainsi que l'engagement du chef de l'État à ouvrir une enquête, n'ont pas abouti. Ce manque de suivi renforce la perception selon laquelle certains pourraient commettre des actes violents sans crainte de conséquences judiciaires », a-t-il déploré.
La liberté de manifester est un pilier de la démocratie, mais selon les observations, de El Hadji Abdoulaye Seck, les demandes de l'opposition sont réprimées, soulevant des préoccupations sur l'état actuel de la démocratie. De plus, la coupure arbitraire de l'Internet à deux reprises soulève des interrogations sur les restrictions injustifiées imposées aux libertés fondamentales. Regardez !
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