Le contrôle des projets a, toujours, été un problème pour le ministère de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes. Ce qui va maintenant devenir un vieil souvenir. En effet, ce département de l’Etat du Sénégal a obtenu un financement sous forme de don de 450 000 dollars soit 229 972 494 francs CFA du Fonds pour le Développement Institutionnel (FDI). Ce montant est destiné à renforcer les capacités en suivi-évaluation du Ministère de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes. L’objectif est de planifier, gérer et mettre en œuvre de manière efficace ses programmes d’emplois des jeunes et de vérifier l’impact des programmes de l’emploi des jeunes comme indiqué par la Banque mondiale.
En effet, la nécessité de renforcer le suivi-évaluation des programmes publics d’emploi est l’une des principales recommandations de la récente étude de la Banque mondiale sur le marché du travail au Sénégal. D’après les conclusions du rapport de la Banque mondiale, «il a été noté qu’aucun système efficace de suivi-évaluation n’est en place pour évaluer l’efficacité des dépenses et la viabilité des programmes d’emploi des jeunes». Il n’existe non plus «aucune information détaillée sur l’impact concret des programmes et les informations existantes se limitent à mesurer les intentions des bénéficiaires et pas forcément leurs réalisations». Partant de ce constat de déficit criant de contrôles et de suivi des programmes, tant au niveau de leur programmation financière que de leur impact sur le terrain, l’économiste principal de la Banque mondiale Moukim Temourov, a soutenu que «le rapport de la Banque mondiale appelle le gouvernement à mettre en place de véritables mécanismes internes lui permettant de s’assurer que les importantes allocations financières produisent, sur le terrain, les résultats escomptés».
Au cours de la cérémonie, le ministre de tutelle, Mamadou Lamine Keita, a reconnu que le suivi-évaluation est le maillon faible du dispositif de l’emploi des jeunes. Ainsi ce projet du Fonds pour le Développement Institutionnel (FDI) «vient de combler un vide organisationnel car il est indispensable de mesurer en permanence les actions menées» a-t-il indiqué.
En effet, la nécessité de renforcer le suivi-évaluation des programmes publics d’emploi est l’une des principales recommandations de la récente étude de la Banque mondiale sur le marché du travail au Sénégal. D’après les conclusions du rapport de la Banque mondiale, «il a été noté qu’aucun système efficace de suivi-évaluation n’est en place pour évaluer l’efficacité des dépenses et la viabilité des programmes d’emploi des jeunes». Il n’existe non plus «aucune information détaillée sur l’impact concret des programmes et les informations existantes se limitent à mesurer les intentions des bénéficiaires et pas forcément leurs réalisations». Partant de ce constat de déficit criant de contrôles et de suivi des programmes, tant au niveau de leur programmation financière que de leur impact sur le terrain, l’économiste principal de la Banque mondiale Moukim Temourov, a soutenu que «le rapport de la Banque mondiale appelle le gouvernement à mettre en place de véritables mécanismes internes lui permettant de s’assurer que les importantes allocations financières produisent, sur le terrain, les résultats escomptés».
Au cours de la cérémonie, le ministre de tutelle, Mamadou Lamine Keita, a reconnu que le suivi-évaluation est le maillon faible du dispositif de l’emploi des jeunes. Ainsi ce projet du Fonds pour le Développement Institutionnel (FDI) «vient de combler un vide organisationnel car il est indispensable de mesurer en permanence les actions menées» a-t-il indiqué.