Wade et la GOANA
La rencontre a réuni les "offreurs" et les "demandeurs" en plus de l’Agence de Régulation des Marchés (ARM). En d’autres termes il a s’agit d’un espace d’échanges entre les agriculteurs et les acheteurs de produits GOANA, sous la supervision de l’ARM, en vue d’éventuelles concrétisations d’opportunités d’affaires. Dès l’entame, le directeur de l’exploitation de l’ARM, Oumar Samba Ndiaye, a indiqué qu’il y a déjà des acheteurs potentiels, parmi lesquels, la SATREC, le COSEPRAL, NESTLE Sénégal, le PAM, le Ministère de la Famille et de l’entreprenariat féminin.
Toutefois, a-t-il précisé, «avant de prétendre à l’export il nous faut nécessairement satisfaire les besoins de consommation intérieure et des stocks pour éviter la crise alimentaire de 2008». Il poursuit : «évidemment nous envisageons d’exporter les produits issus de la GOANA au Nigéria, au Bénin et au Togo. Au delà de l’Afrique nous allons prendre part au Salon international de l’agriculture de Paris».
Les offreurs ont, pour leur part soutenu que, grâce à la GOANA, ils ont eu une production assez suffisante pour satisfaire les "demandeurs". C’est dans ce cadre qu’ils ont demandé au gouvernement de valoriser l’agriculture. «Il n’y pas de négociation des prix, il n’y a pas de marché pour commercialiser nos produits. On est souvent obligé de les brader quand on nous propose des prix dérisoires parce qu’on n’a pas d’unité de transformation, ni d’espace de stockage en cas de mévente» ont-ils dénoncé.
S’adressant aux "demandeurs", les "offreurs" ont souligné qu’il faut qu’ils reconsidèrent les prix d’achat. «Nous ne sommes plus à l’époque où on cultivait pour s’occuper de notre santé. On veut avoir des voitures, des maisons climatisées comme vous (les acheteurs)» s’est révolté Korka Diaw productrice de riz. Cette habitante de Richard Toll a également soutenu que depuis la baisse du prix du riz les producteurs de cette céréale sont troublés. «La baisse est survenue au moment où nous avons déjà fait nos dépenses» a soutenu Korka Diaw.
Toutefois, a-t-il précisé, «avant de prétendre à l’export il nous faut nécessairement satisfaire les besoins de consommation intérieure et des stocks pour éviter la crise alimentaire de 2008». Il poursuit : «évidemment nous envisageons d’exporter les produits issus de la GOANA au Nigéria, au Bénin et au Togo. Au delà de l’Afrique nous allons prendre part au Salon international de l’agriculture de Paris».
Les offreurs ont, pour leur part soutenu que, grâce à la GOANA, ils ont eu une production assez suffisante pour satisfaire les "demandeurs". C’est dans ce cadre qu’ils ont demandé au gouvernement de valoriser l’agriculture. «Il n’y pas de négociation des prix, il n’y a pas de marché pour commercialiser nos produits. On est souvent obligé de les brader quand on nous propose des prix dérisoires parce qu’on n’a pas d’unité de transformation, ni d’espace de stockage en cas de mévente» ont-ils dénoncé.
S’adressant aux "demandeurs", les "offreurs" ont souligné qu’il faut qu’ils reconsidèrent les prix d’achat. «Nous ne sommes plus à l’époque où on cultivait pour s’occuper de notre santé. On veut avoir des voitures, des maisons climatisées comme vous (les acheteurs)» s’est révolté Korka Diaw productrice de riz. Cette habitante de Richard Toll a également soutenu que depuis la baisse du prix du riz les producteurs de cette céréale sont troublés. «La baisse est survenue au moment où nous avons déjà fait nos dépenses» a soutenu Korka Diaw.