Le ministère des Affaires étrangères lève un coin du voile sur la plainte de la Gambie à la CEDEAO. «A la suite des événements à la frontière, la Gambie avait sollicité une rencontre, une consultation avec le Sénégal pour un peu voir comment gérer la situation. Nous avions marqué notre accord en proposant à la Gambie de tenir cette rencontre à Dakar les 31 mars et 1er avril. A la veille de la rencontre, la Gambie a fait une démarche diplomatique auprès de notre Ambassadeur à Banjul pour solliciter le report de la rencontre jusqu’après la fête de l’Indépendance du Sénégal (4 avril). Donc, nous sommes dans l’attente d’une nouvelle offre de proposition de date pour pouvoir tenir ces consultations le plus rapidement possible », déclare Mankeur Ndiaye.
Se prononçant en marge de la signature du protocole de coopération sénégalo-turc, le ministre des Affaires étrangères indique qu’ils attendent «de voir la mission que la CEDEAO va dépêcher au Sénégal » pour donner «leurs arguments qui justifient leur position sur ce dossier». «Il ne peut y avoir que la paix entre la Gambie et le Sénégal. La sérénité et la solidité dans les relations, c’est ce que nous pratiquons tous les jours, c’est la diplomatie, le bon voisinage», souligne par ailleurs Mankeur Ndiaye.
Ce, au moment où inquiets, des transporteurs et routiers se penchent sur le blocus. «Nous avons une bonne coopération avec le syndicat qui était là-bas mais les autorités gambiennes n’ont pas toléré les démarches syndicales de nos collègues Gambiens lorsqu’ils ont manifesté pour la baisse du prix du carburant, leur récépissé a été déchiré, ils ont été enfermés et l’un des responsables nommé Djiba est décédé en prison. Le problème dépasse maintenant le syndicat », alertent ces derniers. Cette partie attend la mission de la CEDEAO sur deux (2) points : «l’application des textes de la CEDEAO et le respect humanitaire entre les deux communautés» mais la condition étant, pour les transporteurs et routiers que le prix initial de 4.000 F CFA soit maintenu pour trouver des solutions.
Se prononçant en marge de la signature du protocole de coopération sénégalo-turc, le ministre des Affaires étrangères indique qu’ils attendent «de voir la mission que la CEDEAO va dépêcher au Sénégal » pour donner «leurs arguments qui justifient leur position sur ce dossier». «Il ne peut y avoir que la paix entre la Gambie et le Sénégal. La sérénité et la solidité dans les relations, c’est ce que nous pratiquons tous les jours, c’est la diplomatie, le bon voisinage», souligne par ailleurs Mankeur Ndiaye.
Ce, au moment où inquiets, des transporteurs et routiers se penchent sur le blocus. «Nous avons une bonne coopération avec le syndicat qui était là-bas mais les autorités gambiennes n’ont pas toléré les démarches syndicales de nos collègues Gambiens lorsqu’ils ont manifesté pour la baisse du prix du carburant, leur récépissé a été déchiré, ils ont été enfermés et l’un des responsables nommé Djiba est décédé en prison. Le problème dépasse maintenant le syndicat », alertent ces derniers. Cette partie attend la mission de la CEDEAO sur deux (2) points : «l’application des textes de la CEDEAO et le respect humanitaire entre les deux communautés» mais la condition étant, pour les transporteurs et routiers que le prix initial de 4.000 F CFA soit maintenu pour trouver des solutions.