Joint au téléphone par pressAfrik, pour décrypter le discours du président Macky Sall, le spécialiste en communication politique Bacrary Domingo Mané, a estimé qu'il n' y a "aucune nouveauté" dans cette adresse, précisant qu'il est resté sur sa "faim".
"Je suis resté sur ma faim parce qu'il s'est répété encore. Ce sont des choses qu'il a dit et redit. Finalement il n'y a aucune nouveauté. Je pensais qu'avec la présidentielle qui arrive (24 février 2019), il allait changer de timpo, mais malheureusement ça na pas été fait", a-t-il noté.
Selon M. Mané, le président Sall a mis plus l'accent sur le bilan en terminant par les 5 axes majeures qu’il compte développer en cas de réélection pour un second mandat, alors qu'il les avait déjà évoqués, lors de son investiture le 1er décembre par la coalition Benno Bokk Yakaar.
Bacrary Domingo Mané, par ailleurs, chargé des cours de communication politique à l'Institut supérieur des sciences de l'information et de la communication (Issic), a soutenu que le chef de l'Etat aurait pu parler certains points dont la question foncière avec "la spoliation des terres des populations de Tivaouane Peul".
D'autres questions importantes notamment la grève du syndicat de la santé, de la justice et la dette des 16 milliards Fcfa que l'Etat doit aux établissements privés ont été oubliées. "Il l'a fait exprès, il ne va pas aborder les sujets qui fâchent. Parce que s'il aborde ces sujets, à partir de ce moment, l'opposition peut s'engouffrer dans cette brèche", commente le spécialiste.
"Pour moi, il n'a pas parlé aux Sénégalais. Dans un discours de ce genre, il faut identifier les cibles. Par exemple, les personnes de 3e âge; les femmes; les jeunes. A chaque cible, il y a un message qu'il faut développer", a conclu M. Mané.
"Je suis resté sur ma faim parce qu'il s'est répété encore. Ce sont des choses qu'il a dit et redit. Finalement il n'y a aucune nouveauté. Je pensais qu'avec la présidentielle qui arrive (24 février 2019), il allait changer de timpo, mais malheureusement ça na pas été fait", a-t-il noté.
Selon M. Mané, le président Sall a mis plus l'accent sur le bilan en terminant par les 5 axes majeures qu’il compte développer en cas de réélection pour un second mandat, alors qu'il les avait déjà évoqués, lors de son investiture le 1er décembre par la coalition Benno Bokk Yakaar.
Bacrary Domingo Mané, par ailleurs, chargé des cours de communication politique à l'Institut supérieur des sciences de l'information et de la communication (Issic), a soutenu que le chef de l'Etat aurait pu parler certains points dont la question foncière avec "la spoliation des terres des populations de Tivaouane Peul".
D'autres questions importantes notamment la grève du syndicat de la santé, de la justice et la dette des 16 milliards Fcfa que l'Etat doit aux établissements privés ont été oubliées. "Il l'a fait exprès, il ne va pas aborder les sujets qui fâchent. Parce que s'il aborde ces sujets, à partir de ce moment, l'opposition peut s'engouffrer dans cette brèche", commente le spécialiste.
"Pour moi, il n'a pas parlé aux Sénégalais. Dans un discours de ce genre, il faut identifier les cibles. Par exemple, les personnes de 3e âge; les femmes; les jeunes. A chaque cible, il y a un message qu'il faut développer", a conclu M. Mané.
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