La main de la justice risque d'être lourde pour les présumés auteurs des affrontements
Le litige foncier de la famille Sidibé de Kaolack (200km au centre) est devenu une affaire pénale. La mort du policier Racine Dème à la suite de ses blessures lors des affrontements qui ont opposé cette famille aux forces de police le 30 décembre dernier a été à l’origine de cette mutation. Le procureur près du tribunal régional de Kaolack, Alioune Sarr l’a révélé lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 2 janvier à Kaolack. Il a affirmé à qui veut l’entendre que force restera à la loi. A cet effet, il a révélé que «plusieurs infractions pèsent sur les présumés auteurs, coauteurs ou complices. Homicide sur un représentant des forces de sécurité, violence sur des fonctionnaires, menaces envers un huissier, rébellion collective armée, détention illégale d’armes sont les différents délits pour lesquels ils seront poursuivis».
Le procureur de Kaolack a fait savoir que «tous les auteurs, coauteurs et complices de ces délits seront recherchés par la brigade de recherche de la gendarmerie avec l’aide du commissariat central et leur culpabilité sera établie par la commission de vérification des preuves».
Selon lui, l’huissier ainsi que les forces de police étaient allés exécuter une décision de justice consistant à expulser la famille Sidibé de la maison. «Elle a non seulement refusé de se conformer à la loi, mais elle a osé s’en prendre aux policiers jusqu’à ce qu’il s’en suit mort d’un agent de la force publique dans l’exercice de ses fonctions», a-t-il expliqué.
Le procureur Alioune Sarr est revenu sur les péripéties de cette affaire vieille de 24 ans. Selon lui, il y a eu une dizaine de décisions de justice dans ce litige. Il a rappelé que c’est le 26 novembre 1982 que feu Mamadou Sidibé père de cette famille avait acquis le titre foncier n° 264 du Sine Saloum, qu’il a muté 8 janvier 1983. Après avoir contracté une dette de 10 millions auprès de son neveu Abdoulaye Koné, il le lui a cédé le 22 décembre 1995.
Le procureur a souligné qu’en juillet 2003, la famille Sidibé a contesté la validé du titre de vente de la maison. C’est ainsi que Abdoulaye Koné a porté plainte. Le tribunal a rendu un verdict d’annulation de la vente de 1995. Mais, Abdoulaye Koné et son avocat ont fait un recours en cassation à Dakar qui leur donne raison en confirmant la vente.
Le procureur de Kaolack a expliqué que l’audience du 13 janvier prochain n’a rien à voir avec l’expulsion qui a épuisé toutes les procédures. L’audience du 13 janvier prochain est une action récente qui n’a pas fait l’objet d’appel. Ce qui rendrait suspensif la procédure d’expulsion de la famille Sidibé.
Le procureur de Kaolack a fait savoir que «tous les auteurs, coauteurs et complices de ces délits seront recherchés par la brigade de recherche de la gendarmerie avec l’aide du commissariat central et leur culpabilité sera établie par la commission de vérification des preuves».
Selon lui, l’huissier ainsi que les forces de police étaient allés exécuter une décision de justice consistant à expulser la famille Sidibé de la maison. «Elle a non seulement refusé de se conformer à la loi, mais elle a osé s’en prendre aux policiers jusqu’à ce qu’il s’en suit mort d’un agent de la force publique dans l’exercice de ses fonctions», a-t-il expliqué.
Le procureur Alioune Sarr est revenu sur les péripéties de cette affaire vieille de 24 ans. Selon lui, il y a eu une dizaine de décisions de justice dans ce litige. Il a rappelé que c’est le 26 novembre 1982 que feu Mamadou Sidibé père de cette famille avait acquis le titre foncier n° 264 du Sine Saloum, qu’il a muté 8 janvier 1983. Après avoir contracté une dette de 10 millions auprès de son neveu Abdoulaye Koné, il le lui a cédé le 22 décembre 1995.
Le procureur a souligné qu’en juillet 2003, la famille Sidibé a contesté la validé du titre de vente de la maison. C’est ainsi que Abdoulaye Koné a porté plainte. Le tribunal a rendu un verdict d’annulation de la vente de 1995. Mais, Abdoulaye Koné et son avocat ont fait un recours en cassation à Dakar qui leur donne raison en confirmant la vente.
Le procureur de Kaolack a expliqué que l’audience du 13 janvier prochain n’a rien à voir avec l’expulsion qui a épuisé toutes les procédures. L’audience du 13 janvier prochain est une action récente qui n’a pas fait l’objet d’appel. Ce qui rendrait suspensif la procédure d’expulsion de la famille Sidibé.