Amath Dansokho SG du PIT
La traque pour trouver des manifestants du mardi 23 décembre continue encore à Kédougou. Les forces de l’ordre apparemment déterminées à retrouver toutes leurs armes perdues fouillent partout. Elles ne négligent aucune piste. Faute de pouvoir trouver leurs cibles, elles s’en prennent souvent à leurs proches parents. « On arrête des filles qu’on prend en otage parce qu’elles sont les soeurs de présumés rebelles » a indiqué Amath Dansokho joint au téléphone par la RFM.
Le domicile du secrétaire général du PIT (Parti pour l’indépendance et le travail) n’a pas échappé à la hargne des forces de l’ordre. « La gendarmerie a fait une éruption violente dans ma propre maison pour chercher quelqu’un. Lorsqu’elle ne l’a pas trouvé elle s’est rabattue sur mon neveu parce que tout simplement son nom de famille est Dansokho. On l’emmène à la gendarmerie pendant des heures » a-t-il soutenu. Ce samedi 27 décembre, le secrétaire général du PIT a indiqué à la RFM qu’il « faut privilégier le dialogue plutôt que la répression pour faire revenir la paix » car a-t-il poursuit « c’est une situation de guerre qui sévit à Kédougou ».
Amath Dansokho n’a pas manqué de revenir sur la situation économique de sa localité. Il s’en est expliqué en ces termes : « elle vit sur une poudrière depuis quelques années. Son budget ne dépassait pas 120 millions de Fcfa. On prend l’argent on investit tout à Dakar ». Et l’ex maire de rappeler qu’ « il y a un fonds social prévu pour Kédougou, alimenté depuis deux ans mais bloqué à la présidence alors que sa place n’est pas là-bas ». Il a aussi estimé que les populations résidentes sont exclues de la jouissance de l’exploitation de l’or à Kédougou. « Tout est fait dans l’opacité la plus totale » s’est il indigné.
Le recrutement des jeunes pour l’exploitation des ressources de cette partie orientale du Sénégal est, en partie, à l’origine de la manifestation dont le bilan des affrontements fait état de deux morts selon les autorités, plusieurs blessés et arrestations.
Le domicile du secrétaire général du PIT (Parti pour l’indépendance et le travail) n’a pas échappé à la hargne des forces de l’ordre. « La gendarmerie a fait une éruption violente dans ma propre maison pour chercher quelqu’un. Lorsqu’elle ne l’a pas trouvé elle s’est rabattue sur mon neveu parce que tout simplement son nom de famille est Dansokho. On l’emmène à la gendarmerie pendant des heures » a-t-il soutenu. Ce samedi 27 décembre, le secrétaire général du PIT a indiqué à la RFM qu’il « faut privilégier le dialogue plutôt que la répression pour faire revenir la paix » car a-t-il poursuit « c’est une situation de guerre qui sévit à Kédougou ».
Amath Dansokho n’a pas manqué de revenir sur la situation économique de sa localité. Il s’en est expliqué en ces termes : « elle vit sur une poudrière depuis quelques années. Son budget ne dépassait pas 120 millions de Fcfa. On prend l’argent on investit tout à Dakar ». Et l’ex maire de rappeler qu’ « il y a un fonds social prévu pour Kédougou, alimenté depuis deux ans mais bloqué à la présidence alors que sa place n’est pas là-bas ». Il a aussi estimé que les populations résidentes sont exclues de la jouissance de l’exploitation de l’or à Kédougou. « Tout est fait dans l’opacité la plus totale » s’est il indigné.
Le recrutement des jeunes pour l’exploitation des ressources de cette partie orientale du Sénégal est, en partie, à l’origine de la manifestation dont le bilan des affrontements fait état de deux morts selon les autorités, plusieurs blessés et arrestations.
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