Les leaders de l’opposition sénégalaise se succèdent dans le grand hôtel de Dakar où a élu domicile la délégation conduite par Olusegun Obasanjo. L'ex-président nigérian les reçoit, un à un, de longues conversations s’en suivent. Florilège.
Au sortir de l’entretien, le candidat de la coalition Benno Siggil Senegaal, Moustapha Niasse, affichait un optimisme prudent : « Il a été clairement dit que cette mission n’est pas une mission de médiation mais une mission de paix, dans le langage diplomatique il y a de grandes différences parce que la mission de paix est plus large, elle a plus de pouvoir et plus de liberté pour travailler qu’une mission de médiation tout court, et c’est un diplomate qui vous parle ».
Olusegun Obasanjo a aussi rencontré Cheikh Bamba Dieye, le candidat du FSD Benno Jubël: «C’est une mission d’observation mais j’espère que cette observation va se muer en une mission de négociation.»
A la sortie de son entretien avec Olusegun Obasanjo, Idrissa Seck, candidat de la coalition «Idy 4 president», déclarait : « Il a parlé de sa mission de paix, et a naturellement indiqué, que l’Union africaine comme la CEDEAO se préoccupaient de la tension qui règne au Sénégal et souhaitaient conduire l’ensemble des acteurs à ne pas déstabiliser le Sénégal. »
Alioune Tine, le coordonnateur du M23, le Mouvement du 23 juin, lui a déclaré son opposition à la tenue du scrutin : « Nous avons dit aujourd’hui que les conditions pour que des élections transparentes, apaisées, se tiennent au Sénégal, ne sont pas réunies pour que des élections se tiennent le 26 février. »
L’ex-président Obasanjo a tenu également à rencontrer les acteurs de la société civile, comme Fadel Barro, du mouvement de jeunes «Y’en a marre» : « Il nous a écoutés, très attentivement et parfois avec beaucoup d’attention. On a retrouvé un grand-père, ce que l’on n'a pas eu forcément avec notre vieux au palais… Il n’a rien promis, il faut le dire. Il était beaucoup plus question de nous écouter, de comprendre ce que l’on fait et surtout ce que sont nos aspirations ».
Dans la soirée, selon le porte-parole de la présidence sénégalaise, Olusegun Obasanjo a rencontré Abdoulaye Wade. Il doit avoir ce jeudi des entretiens avec d’autres candidats, ainsi qu’avec le conseil constitutionnel sénégalais.
La fin de la campagne d'Abdoulaye Wade
Abdoulaye Wade a sillonné mercredi les banlieues de Dakar, Pikine et Guédiawaye. Deux banlieues où la contestation est particulièrement vive. L’accueil fut assez mitigé.
RFI
Au sortir de l’entretien, le candidat de la coalition Benno Siggil Senegaal, Moustapha Niasse, affichait un optimisme prudent : « Il a été clairement dit que cette mission n’est pas une mission de médiation mais une mission de paix, dans le langage diplomatique il y a de grandes différences parce que la mission de paix est plus large, elle a plus de pouvoir et plus de liberté pour travailler qu’une mission de médiation tout court, et c’est un diplomate qui vous parle ».
Olusegun Obasanjo a aussi rencontré Cheikh Bamba Dieye, le candidat du FSD Benno Jubël: «C’est une mission d’observation mais j’espère que cette observation va se muer en une mission de négociation.»
A la sortie de son entretien avec Olusegun Obasanjo, Idrissa Seck, candidat de la coalition «Idy 4 president», déclarait : « Il a parlé de sa mission de paix, et a naturellement indiqué, que l’Union africaine comme la CEDEAO se préoccupaient de la tension qui règne au Sénégal et souhaitaient conduire l’ensemble des acteurs à ne pas déstabiliser le Sénégal. »
Alioune Tine, le coordonnateur du M23, le Mouvement du 23 juin, lui a déclaré son opposition à la tenue du scrutin : « Nous avons dit aujourd’hui que les conditions pour que des élections transparentes, apaisées, se tiennent au Sénégal, ne sont pas réunies pour que des élections se tiennent le 26 février. »
L’ex-président Obasanjo a tenu également à rencontrer les acteurs de la société civile, comme Fadel Barro, du mouvement de jeunes «Y’en a marre» : « Il nous a écoutés, très attentivement et parfois avec beaucoup d’attention. On a retrouvé un grand-père, ce que l’on n'a pas eu forcément avec notre vieux au palais… Il n’a rien promis, il faut le dire. Il était beaucoup plus question de nous écouter, de comprendre ce que l’on fait et surtout ce que sont nos aspirations ».
Dans la soirée, selon le porte-parole de la présidence sénégalaise, Olusegun Obasanjo a rencontré Abdoulaye Wade. Il doit avoir ce jeudi des entretiens avec d’autres candidats, ainsi qu’avec le conseil constitutionnel sénégalais.
La fin de la campagne d'Abdoulaye Wade
Abdoulaye Wade a sillonné mercredi les banlieues de Dakar, Pikine et Guédiawaye. Deux banlieues où la contestation est particulièrement vive. L’accueil fut assez mitigé.
RFI