Photo source: jeanmichelvideau.com
Pour son épanouissement, le travailleur a besoin de se sentir en sécurité alors que les accidents de travail prennent des proportions inquiétantes dans nos pays. Ainsi, le coordonnateur national de la section Sénégal de l’ONG «Préventeurs sans frontière» Amadou Massar Sarr a soutenu qu’il est plus que jamais urgent de mettre tous les moyens nécessaires pour sécuriser le travailleur. «Il ne faut pas que le travail qui est considéré comme une source de fierté soit en retour un malheur. Les accidents de travail sont très nombreux parce qu’il y a souvent une certaine négligence» a-t-il déclaré.
D’après une étude du Bureau international du travail (BIT), 2 000 cas d’accidents déclarés surviennent par an au Sénégal. Et sur le plan international on enregistre plus de 250 millions d’accidents de travail par an, dont plus de 350 000 sont mortels a indiqué Amadou Massar Sarr. A cet effet, il a estimé que «sans complaisance, ni esprit de vengeance, ni de persécution nous devrons veiller, alerter, sensibiliser, proposer, communiquer…pour empêcher les nombreux accidents. Pour faire de sorte que l’accident n’arrive pas ou du moins quand il arrive que ce soit dans des proportions supportables pour que l’accident ne soit plus une fatalité».
Le coordonnateur national a, en outre, déploré le fait qu'on ne montre jamais certaines images d’accident. «Il faut choquer pour faire de la prévention. Les médias constituent des supports en santé-sécurité. Il y a des images qu’on ne montre jamais, alors que c’est en montrant des images choquantes que la personne se rend compte de la gravité de la situation».
Le directeur de cabinet et représentant du Ministre d’Etat Innocence Ntap Ndiaye, a considéré que l’existence de «Préventeurs sans frontière» va permettre de compléter le dispositif institutionnel déjà en place. Abdoulaye Fall a aussi encouragé le "suivi efficace des mesures nécessaires à la suppression ou la réduction des risques professionnels" tout en annonçant deux projets du gouvernement dans le cadre de la protection sociale. Il s’agit de l’organisation des états généraux sur la sécurité et la santé au travail dans le courant du moins d’avril et la mise en place, bientôt, de la Coordination nationale des comités d’hygiène et de sécurité.
D’après une étude du Bureau international du travail (BIT), 2 000 cas d’accidents déclarés surviennent par an au Sénégal. Et sur le plan international on enregistre plus de 250 millions d’accidents de travail par an, dont plus de 350 000 sont mortels a indiqué Amadou Massar Sarr. A cet effet, il a estimé que «sans complaisance, ni esprit de vengeance, ni de persécution nous devrons veiller, alerter, sensibiliser, proposer, communiquer…pour empêcher les nombreux accidents. Pour faire de sorte que l’accident n’arrive pas ou du moins quand il arrive que ce soit dans des proportions supportables pour que l’accident ne soit plus une fatalité».
Le coordonnateur national a, en outre, déploré le fait qu'on ne montre jamais certaines images d’accident. «Il faut choquer pour faire de la prévention. Les médias constituent des supports en santé-sécurité. Il y a des images qu’on ne montre jamais, alors que c’est en montrant des images choquantes que la personne se rend compte de la gravité de la situation».
Le directeur de cabinet et représentant du Ministre d’Etat Innocence Ntap Ndiaye, a considéré que l’existence de «Préventeurs sans frontière» va permettre de compléter le dispositif institutionnel déjà en place. Abdoulaye Fall a aussi encouragé le "suivi efficace des mesures nécessaires à la suppression ou la réduction des risques professionnels" tout en annonçant deux projets du gouvernement dans le cadre de la protection sociale. Il s’agit de l’organisation des états généraux sur la sécurité et la santé au travail dans le courant du moins d’avril et la mise en place, bientôt, de la Coordination nationale des comités d’hygiène et de sécurité.