Le président de APR, Macky Sall angoissé par sa sécurité face au pouvoir
Macky Sall en roue libre sur la Radio Télévision Walfadjri. Le président de l’Alliance pour la République (APR) a divulgué les points sur lesquels portait son interrogatoire par les enquêteurs de la sûreté urbaine de Dakar. L’ancien président de l’Assemblée nationale et ex-Premier ministre de l’Etat du Sénégal ne s’attendait apparemment pas à rentrer chez lui après sa convocation au commissariat central de Dakar. «Je suis quitte avec ma conscience. Je remercie Dieu de m’être réveillé aujourd’hui chez moi après mon audition hier, suite aux accusations calomnieuses du ministre de l’Intérieur tendant à m’impliquer dans une histoire de blanchiment d’argent», a-t-il tenu à dire d’emblée.
Pour lui, «c’est grave parce que dans un Etat de droit, le rôle du ministre de l’intérieur n’est pas d’accuser les citoyens mais de transmettre les preuves compromettantes qu’il pourrait avoir à la justice».
L’ancien maire de Fatick a confié : «je me suis présenté, les questions ont tourné autour des élections locales. Comment je comptais y aller, avec qui, vu que je n’ai pas reçu le récépissé de l’APR, avec quels moyens, je comptais financer ma campagne. Je leur ai dit que je n’étais pas venu répondre à des questions politiques ou électorales. Je compte aller aux locales avec des coalitions de partis d’opposition».
La "fausse" piste du Maroc
Après les questions politiques, les limiers du commissariat central de Dakar ont sondé Macky Sall sur ses ressources financières. Ils ont beaucoup cherché au niveau de ses connaissances à l’étranger. «Les enquêteurs m’ont dit que je m’étais rendu au Maroc pour y recevoir une enveloppe de 500 mille euros (325 millions de francs environ). Je leur ai rétorqué que mon dernier voyage au Maroc remonte à l’époque où j’étais Premier ministre et que l’Etat est en mesure de le savoir, car je suis suivi aussi bien au Sénégal qu’à l’étranger», a indiqué L’ancien numéro deux du Parti Démocratique Sénégalais (PDS, au pouvoir).
Il a, aussi, révélé : «les enquêteurs ont ensuite déclaré que j’étais impliqué dans un réseau de blanchiment d’argent et qu’avec Abdoulaye Sall, j’aurais convoyé des dizaines de millions d’euros par conteneurs depuis Amsterdam. Cela fait huit ans que je suis allé au Pays-Bas. Abdoulaye Sall est l’un de ces milliers de Sénégalais qui soutiennent notre cause. On n’a pas de rapport lié à l’argent».
Et de poursuivre : «ils ont aussi parlé d’un militant de l’APR résidant au Burkina Faso. Ils voulaient savoir, s’il était mon bailleur. L’APR n’a pas de bailleurs de fonds. Si on en avait, on n’aurait pas eu besoin de faire des souscriptions et de vendre des cartes. S’il s’agit que d’argent, on devrait s’adresser à d’autres partis».
Les rapports de Macky avec Bongo
Les policiers ne pouvaient occulter la principale thèse du «blanchiment d’argent» liée au président gabonais, Omar Bongo. En effet, le leader de l’APR et membre de la conférence des leaders de la coalition électorale «Benno Siggil Senegaal, (opposition)», a divulgué : «durant l’audition, ils ont sorti deux courriers que j’ai adressés à Bongo. Je lui annonce dans ces lettres que j’ai servi l’Etat du Sénégal et que maintenant je me suis séparé de Wade. J’ai créé mon parti et compte tenu de son expérience je voulais le rencontrer pour recueillir ses conseils et son soutien». Macky Sall de préciser : «Il n’y est nulle part mentionné une quelconque demande de soutien financier. Je suis un homme libre, je peux écrire à qui je veux. J’ai mon cabinet, je vais chercher des contacts partout».
L’ancien Premier ministre a expliqué : «je n’ai jamais reçu un franc du président Bongo, et d’aucun autre président, non plus. Ils veulent entretenir l’amalgame en déclarant que Bongo aurait dit à Wade qu’il m’avait donné de l’argent, mais pas pour le déstabiliser».
«Je n’ai pas peur d’être trainé devant les tribunaux»
L’ancien président de l’Assemblée nationale craint, par ailleurs, pour sa vie. Il s’attend à tout et n’écarte rien venant du pouvoir et de ses affidés. «Naturellement, mais je prends mes dispositions et je m’en remets à Dieu. Dans une République normale, c’est l’Etat qui devait assurer ma sécurité, mais on m’a repris tout le dispositif sécuritaire que j’avais après ma démission».
Macky Sall de faire savoir : «je n’ai pas peur d’être trainé devant les tribunaux. L’arrestation serait la chose la plus minime à laquelle je m’attends avec ces gens là».
Le leader de l’APR a martelé «aujourd’hui, l’Etat est prêt à tout pour m’éliminer. Je suis un citoyen sénégalais, mais on m’a retiré mon passeport ordinaire avec visas. Je dois voyager le 3 février, mais ils veulent restreindre mes déplacements et bloquer mes activités».
Pour lui, «c’est grave parce que dans un Etat de droit, le rôle du ministre de l’intérieur n’est pas d’accuser les citoyens mais de transmettre les preuves compromettantes qu’il pourrait avoir à la justice».
L’ancien maire de Fatick a confié : «je me suis présenté, les questions ont tourné autour des élections locales. Comment je comptais y aller, avec qui, vu que je n’ai pas reçu le récépissé de l’APR, avec quels moyens, je comptais financer ma campagne. Je leur ai dit que je n’étais pas venu répondre à des questions politiques ou électorales. Je compte aller aux locales avec des coalitions de partis d’opposition».
La "fausse" piste du Maroc
Après les questions politiques, les limiers du commissariat central de Dakar ont sondé Macky Sall sur ses ressources financières. Ils ont beaucoup cherché au niveau de ses connaissances à l’étranger. «Les enquêteurs m’ont dit que je m’étais rendu au Maroc pour y recevoir une enveloppe de 500 mille euros (325 millions de francs environ). Je leur ai rétorqué que mon dernier voyage au Maroc remonte à l’époque où j’étais Premier ministre et que l’Etat est en mesure de le savoir, car je suis suivi aussi bien au Sénégal qu’à l’étranger», a indiqué L’ancien numéro deux du Parti Démocratique Sénégalais (PDS, au pouvoir).
Il a, aussi, révélé : «les enquêteurs ont ensuite déclaré que j’étais impliqué dans un réseau de blanchiment d’argent et qu’avec Abdoulaye Sall, j’aurais convoyé des dizaines de millions d’euros par conteneurs depuis Amsterdam. Cela fait huit ans que je suis allé au Pays-Bas. Abdoulaye Sall est l’un de ces milliers de Sénégalais qui soutiennent notre cause. On n’a pas de rapport lié à l’argent».
Et de poursuivre : «ils ont aussi parlé d’un militant de l’APR résidant au Burkina Faso. Ils voulaient savoir, s’il était mon bailleur. L’APR n’a pas de bailleurs de fonds. Si on en avait, on n’aurait pas eu besoin de faire des souscriptions et de vendre des cartes. S’il s’agit que d’argent, on devrait s’adresser à d’autres partis».
Les rapports de Macky avec Bongo
Les policiers ne pouvaient occulter la principale thèse du «blanchiment d’argent» liée au président gabonais, Omar Bongo. En effet, le leader de l’APR et membre de la conférence des leaders de la coalition électorale «Benno Siggil Senegaal, (opposition)», a divulgué : «durant l’audition, ils ont sorti deux courriers que j’ai adressés à Bongo. Je lui annonce dans ces lettres que j’ai servi l’Etat du Sénégal et que maintenant je me suis séparé de Wade. J’ai créé mon parti et compte tenu de son expérience je voulais le rencontrer pour recueillir ses conseils et son soutien». Macky Sall de préciser : «Il n’y est nulle part mentionné une quelconque demande de soutien financier. Je suis un homme libre, je peux écrire à qui je veux. J’ai mon cabinet, je vais chercher des contacts partout».
L’ancien Premier ministre a expliqué : «je n’ai jamais reçu un franc du président Bongo, et d’aucun autre président, non plus. Ils veulent entretenir l’amalgame en déclarant que Bongo aurait dit à Wade qu’il m’avait donné de l’argent, mais pas pour le déstabiliser».
«Je n’ai pas peur d’être trainé devant les tribunaux»
L’ancien président de l’Assemblée nationale craint, par ailleurs, pour sa vie. Il s’attend à tout et n’écarte rien venant du pouvoir et de ses affidés. «Naturellement, mais je prends mes dispositions et je m’en remets à Dieu. Dans une République normale, c’est l’Etat qui devait assurer ma sécurité, mais on m’a repris tout le dispositif sécuritaire que j’avais après ma démission».
Macky Sall de faire savoir : «je n’ai pas peur d’être trainé devant les tribunaux. L’arrestation serait la chose la plus minime à laquelle je m’attends avec ces gens là».
Le leader de l’APR a martelé «aujourd’hui, l’Etat est prêt à tout pour m’éliminer. Je suis un citoyen sénégalais, mais on m’a retiré mon passeport ordinaire avec visas. Je dois voyager le 3 février, mais ils veulent restreindre mes déplacements et bloquer mes activités».
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