Mamadou Diop Castro
L’octroie du FMI (fond monétaire international) de 36 milliards au Sénégal dans le cadre d’un soutien à la protection des chocs exogènes est qualifié "d’hypocrisie" par Le secrétaire général adjoint de l'Union Nationale des Syndicats Autonomes du Sénégal (UNSAS), Mamadou Diop Castro sénégalais. Pour lui, faire renoncer à un Etat ses subventions et revenir pour atténuer les conséquences ne peut pas être vu autrement. Leur intervention s’est toujours manifestée en mécanisme d’appauvrissement et l’échec du rétablissement des grands équilibres macro économiques en est révélateur. Il préfère détruire ces mécanismes que de recevoir ces milliards sans impacts considérables. Dans son argumentaire Mamadou Diop Castro a appréhendé un embrigadement du Sénégal dans un nouveau programme d’ajustement structurel par ces institutions et avec la complicité de nos gouvernants.
Nonobstant la décision de soutenir financièrement le gouvernement pour venir à bout de la dette intérieure, le secrétaire général adjoint garde la conviction que cela s’inscrit dans une stratégie d’intégrer le Sénégal à son défaveur dans le système international.
Il faut appuyer l’Etat a-t-il avancé, dans le rétablissement des politiques sociales sur les subventions au gaz, au riz, à l’agriculture et créer les conditions de l’autosuffisance alimentaire. Ce sur quoi poursuit-il, la banque mondiale et le FMI ne nous aide pas. Ils devraient plutôt intervenir pour rétablir une bonne gouvernance dans ce pays. Le dernier invité de Mamadou Ibra Kane dans le grand jury ne croit donc pas aux mesures des institutions financières.
Des réunions sont prévues avec les autres organisations de défense des consommateurs dans le but de développer une culture de la résistance citoyenne au Sénégal. La défense du pouvoir d’achat, la précarité dans lequel se trouve le monde rural, les stratégies d’emploi tel qu’elles se font actuellement, la corruption, l’impunité, les transhumances politiques sont autant de point constitutif de la prochaine plateforme revendicative sur laquelle Castro et ses camarades pensent attirer les différents segments de la société à la riposte. Laquelle, plébiscitée récemment par la réaction du collectif des Imams de Guédiawaye et qu’il compare spontanément avec les prêtres rouges de la libération de l’Amérique Latine. L’interdiction de la marche de ces derniers par le gouverneur lui est restée au travers de la gorge l’incitant à rappeler cet impératif de combattre pour le rétablissement des droits et libertés au Sénégal.
Le clientélisme politique et le manque d’investissement ont mis la Senelec à genoux a-t-il prétendu. L’UNSAS de même que le SUTELEC ( syndicat unique des travailleurs de l’électricité) se sont toujours opposés à la privatisation de la dite société. Elles avaient plaidé dans le temps, pour une ouverture de capital. Le secrétaire général de l’UDEN et encore secrétaire général adjoint de l’UNSAS ne se prive pas, dans ses ambitions de réunification de toutes les organisations autour de cette crise, de réinviter le SUTELEC à la défense des populations et non seulement des travailleurs en entreprise. Elle doit prendre position, a-t-il pensé, dans l’actualité sociale à propos de cette question de la cherté de la vie.
Dénonçant également, la gestion de l’IPRES (institution de prévoyance retraite du Sénégal) où, a-t-il soutenu, l’on se permet même à échéance de mandat, de faire des opérations pour un achat de terrain de 10 ha aux environs de l’aéroport et à vendre clandestinement sans consultation les parts de ladite organisation dans la Sonatel, il a invité l’Etat à convoquer les instances de renouvellement. Parce que l’heure est à la préservation de cette institution, laquelle passe aujourd’hui par la réhabilitation des pensions des retraités.
Nonobstant la décision de soutenir financièrement le gouvernement pour venir à bout de la dette intérieure, le secrétaire général adjoint garde la conviction que cela s’inscrit dans une stratégie d’intégrer le Sénégal à son défaveur dans le système international.
Il faut appuyer l’Etat a-t-il avancé, dans le rétablissement des politiques sociales sur les subventions au gaz, au riz, à l’agriculture et créer les conditions de l’autosuffisance alimentaire. Ce sur quoi poursuit-il, la banque mondiale et le FMI ne nous aide pas. Ils devraient plutôt intervenir pour rétablir une bonne gouvernance dans ce pays. Le dernier invité de Mamadou Ibra Kane dans le grand jury ne croit donc pas aux mesures des institutions financières.
Des réunions sont prévues avec les autres organisations de défense des consommateurs dans le but de développer une culture de la résistance citoyenne au Sénégal. La défense du pouvoir d’achat, la précarité dans lequel se trouve le monde rural, les stratégies d’emploi tel qu’elles se font actuellement, la corruption, l’impunité, les transhumances politiques sont autant de point constitutif de la prochaine plateforme revendicative sur laquelle Castro et ses camarades pensent attirer les différents segments de la société à la riposte. Laquelle, plébiscitée récemment par la réaction du collectif des Imams de Guédiawaye et qu’il compare spontanément avec les prêtres rouges de la libération de l’Amérique Latine. L’interdiction de la marche de ces derniers par le gouverneur lui est restée au travers de la gorge l’incitant à rappeler cet impératif de combattre pour le rétablissement des droits et libertés au Sénégal.
Le clientélisme politique et le manque d’investissement ont mis la Senelec à genoux a-t-il prétendu. L’UNSAS de même que le SUTELEC ( syndicat unique des travailleurs de l’électricité) se sont toujours opposés à la privatisation de la dite société. Elles avaient plaidé dans le temps, pour une ouverture de capital. Le secrétaire général de l’UDEN et encore secrétaire général adjoint de l’UNSAS ne se prive pas, dans ses ambitions de réunification de toutes les organisations autour de cette crise, de réinviter le SUTELEC à la défense des populations et non seulement des travailleurs en entreprise. Elle doit prendre position, a-t-il pensé, dans l’actualité sociale à propos de cette question de la cherté de la vie.
Dénonçant également, la gestion de l’IPRES (institution de prévoyance retraite du Sénégal) où, a-t-il soutenu, l’on se permet même à échéance de mandat, de faire des opérations pour un achat de terrain de 10 ha aux environs de l’aéroport et à vendre clandestinement sans consultation les parts de ladite organisation dans la Sonatel, il a invité l’Etat à convoquer les instances de renouvellement. Parce que l’heure est à la préservation de cette institution, laquelle passe aujourd’hui par la réhabilitation des pensions des retraités.
Autres articles
-
Situation des Sénégalais à Mayotte : ADHA dénonce le silence des autorités et interpelle le Président Diomaye Faye
-
Absence de publication du rapport budgétaire du 3ᵉ trimestre 2024 : Pape Malick Ndour interpelle les autorités
-
Retraite du Conseil Municipal de Dakar : Barth s’engage pour un « Dakar plus inclusif et dynamique »
-
Visite officielle en Gambie : les engagements d’Ousmane Sonko pour le lycée sénégalais de Banjul
-
Affaire Barthélémy Dias : Abdoulaye Diouf Sarr déplore l’arbitrage judiciaire dans les affaires politiques