L’assignation à comparaître devant le juge des référés adressée par les pouvoirs publics sénégalais à la Royal Air Maroc (RAM) ’’vise à faire rester’’ la compagnie marocaine au sein d’Air Sénégal international (ASI), précise le ministère des Infrastructures, des Transports Terrestres et des Transports Aériens.
’’L’action initiée par le Sénégal vise à faire rester la RAM au sein d’ASI, jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée’’ aux relations devenues difficiles entre ASI et la RAM, la maison-mère de la compagnie sénégalaises.
Cette situation est née de l’annonce faite en octobre 2007 par l’ancien ministre des Transports, Farba Senghor, qui avait à l’occasion fait part de la volonté de l’Etat du Sénégal de reprendre le capital et la gestion de sa compagnie nationale.
Selon le communiqué, cette assignation à comparaître devant le Tribunal régional de Dakar, est relatif ’’à l’acte de résiliation du Pacte d’actionnaires que le représentant des administrateurs de la RAM avait adressé au Président du Conseil d’Administration d’Air Sénégal International (ASI)’’. L’audience a eu lieu le 1-er avril 2009 et le délibéré est attendu lundi prochain.
Dans un communiqué, la RAM avait indiqué qu’avec cette action en justice, les pouvoirs publics sénégalais risquent de ’’ruiner le pavillon national’’ symbolisé par Air Sénégal international (ASI). La compagnie marocaine s’est dit ’’profondément surpris de recevoir’’ cette assignation.
’’Royal Air Maroc, qui a toujours veillé à préserver les intérêts d’Air Sénégal International et à protéger les emplois de ses collaborateurs, enregistre avec beaucoup de stupéfaction, d’incompréhension et de regret cette attitude de la Partie Sénégalaise qui risque de ruiner le pavillon national’’, selon la compagnie marocaine.
L’assignation se présente ainsi comme le dernier rebondissement dans les relations devenues difficiles entre ASI et la RAM, la maison-mère de la compagnie sénégalaises, depuis que l’ancien ministre des Transports, Farba Senghor, avait fait part en octobre 2007 ’’de la volonté de l’Etat du Sénégal de reprendre le capital et la gestion de sa compagnie nationale’’.
La RAM, ’’désireuse d’y répondre favorablement et amicalement, a tout mis en œuvre pour que le transfert des responsabilités se déroule dans les meilleures conditions’’, note le communiqué, avant d’ajouter : ’’Hélas, les annonces de reprise plusieurs fois répétées par la suite, n’ont jamais été concrétisées et les commissions et groupes de travail constitués pour finaliser l’opération n’ont jamais pu aboutir’’.
’’Dans ce contexte, faute d’interlocuteurs et de réponses à ses questions, Royal Air Maroc, actionnaire majoritaire d’Air Sénégal International, a pris l’initiative de proposer une feuille de route en février 2009 afin de faciliter le transfert de la Compagnie dans les meilleures conditions et dans un cadre de concertation toujours constructif et serein’’, rappelle le communiqué.
Le texte mentionne que ’’cette proposition prévoyait un retrait progressif de Royal Air Maroc et une transition harmonieuse vers la prise de contrôle par les Pouvoirs Publics Sénégalais, dans un délai raisonnable et non perturbant’’.
’’En conclusion, Royal Air Maroc rappelle que ce n’est pas la partie marocaine qui à l’origine a été demandeuse d’un retrait, qu’elle a en revanche toujours répondu avec la plus grande transparence aux questions des différents auditeurs qui ont examiné les comptes d’Air Sénégal International et qu’elle n’a rien à cacher ni à se reprocher, qu’elle a toujours privilégié le dialogue à l’affrontement et toujours érigé en priorité la traditionnelle amitié maroco-sénégalaise’’.
Source : APS
’’L’action initiée par le Sénégal vise à faire rester la RAM au sein d’ASI, jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée’’ aux relations devenues difficiles entre ASI et la RAM, la maison-mère de la compagnie sénégalaises.
Cette situation est née de l’annonce faite en octobre 2007 par l’ancien ministre des Transports, Farba Senghor, qui avait à l’occasion fait part de la volonté de l’Etat du Sénégal de reprendre le capital et la gestion de sa compagnie nationale.
Selon le communiqué, cette assignation à comparaître devant le Tribunal régional de Dakar, est relatif ’’à l’acte de résiliation du Pacte d’actionnaires que le représentant des administrateurs de la RAM avait adressé au Président du Conseil d’Administration d’Air Sénégal International (ASI)’’. L’audience a eu lieu le 1-er avril 2009 et le délibéré est attendu lundi prochain.
Dans un communiqué, la RAM avait indiqué qu’avec cette action en justice, les pouvoirs publics sénégalais risquent de ’’ruiner le pavillon national’’ symbolisé par Air Sénégal international (ASI). La compagnie marocaine s’est dit ’’profondément surpris de recevoir’’ cette assignation.
’’Royal Air Maroc, qui a toujours veillé à préserver les intérêts d’Air Sénégal International et à protéger les emplois de ses collaborateurs, enregistre avec beaucoup de stupéfaction, d’incompréhension et de regret cette attitude de la Partie Sénégalaise qui risque de ruiner le pavillon national’’, selon la compagnie marocaine.
L’assignation se présente ainsi comme le dernier rebondissement dans les relations devenues difficiles entre ASI et la RAM, la maison-mère de la compagnie sénégalaises, depuis que l’ancien ministre des Transports, Farba Senghor, avait fait part en octobre 2007 ’’de la volonté de l’Etat du Sénégal de reprendre le capital et la gestion de sa compagnie nationale’’.
La RAM, ’’désireuse d’y répondre favorablement et amicalement, a tout mis en œuvre pour que le transfert des responsabilités se déroule dans les meilleures conditions’’, note le communiqué, avant d’ajouter : ’’Hélas, les annonces de reprise plusieurs fois répétées par la suite, n’ont jamais été concrétisées et les commissions et groupes de travail constitués pour finaliser l’opération n’ont jamais pu aboutir’’.
’’Dans ce contexte, faute d’interlocuteurs et de réponses à ses questions, Royal Air Maroc, actionnaire majoritaire d’Air Sénégal International, a pris l’initiative de proposer une feuille de route en février 2009 afin de faciliter le transfert de la Compagnie dans les meilleures conditions et dans un cadre de concertation toujours constructif et serein’’, rappelle le communiqué.
Le texte mentionne que ’’cette proposition prévoyait un retrait progressif de Royal Air Maroc et une transition harmonieuse vers la prise de contrôle par les Pouvoirs Publics Sénégalais, dans un délai raisonnable et non perturbant’’.
’’En conclusion, Royal Air Maroc rappelle que ce n’est pas la partie marocaine qui à l’origine a été demandeuse d’un retrait, qu’elle a en revanche toujours répondu avec la plus grande transparence aux questions des différents auditeurs qui ont examiné les comptes d’Air Sénégal International et qu’elle n’a rien à cacher ni à se reprocher, qu’elle a toujours privilégié le dialogue à l’affrontement et toujours érigé en priorité la traditionnelle amitié maroco-sénégalaise’’.
Source : APS