Mouhamadou Madani Kane, leader du Mouvement DUNDU, a analysé les ambitions du nouveau gouvernement élu sur la base d'une profonde rupture économique. Lors de son passage dans l'émission "Jury du dimanche" (JDD) sur I-Radio ce 20 avril, il a défendu une refonte systémique du modèle économique sénégalais, axée sur le développement d'une économie d'exportation et une industrialisation fondée sur la valorisation des ressources locales. Selon lui, ce projet de long terme nécessitera de la patience de la part d'une population toujours confrontée aux effets de la vie chère.
« Si on part du principe que c'est sur la base de ces ruptures de transformation que le Pastef a été élu, on ne peut pas espérer que les conditions des Sénégalais changent avant plusieurs années. C'est la vérité qu'il faut dire aux Sénégalais. Ils ont dit que désormais, nous passerions d'une économie basée sur les recettes d'export à une économie industrielle basée sur la transformation de nos ressources ici. Donc, une transformation industrielle », a soutenu Mouhamadou Madani Kane.
Le leader du DUNDU explique que cette nouvelle orientation implique des choix stratégiques : « L'État a donc décidé de miser sur le long terme à travers les industries. Cette transformation d'un modèle où l'on gagnait de l'argent immédiatement après les ventes à l'export vers un modèle où l'on transforme nos matières premières au Sénégal aura un impact majeur : l'État disposera de moyen de ressources et de capacités. Les populations le sentiront naturellement ».
Kane établit un contraste clair entre les anciennes et nouvelles politiques économiques : « L'ancien modèle, c'est ce que j'emprunte peu importe, j'investis et je dynamise l'économie. Le nouveau régime dit, je fais moins de dette, je me limite à mes capacités réelles. Cela signifie qu'en se limitant à ses capacités réelles, on investira moins. Et donc, l'écosystème, les entreprises vont moins s'y retrouver. La personne qui peut gagner de l'argent parce qu'en haut, il y a d'autres qui ont autre marché public, ne va plus se retrouver dans ce schéma dans le court terme. C'est dans le moyen long terme lorsque l'Etat aura assaini ses marges budgétaires que la situation individuelle des gens pourrait évoluer ».
Cette analyse met en lumière les défis de la transition vers un nouveau modèle économique, tout en appelant à une compréhension collective des sacrifices temporaires nécessaires pour construire une économie plus autonome et durable.
« Si on part du principe que c'est sur la base de ces ruptures de transformation que le Pastef a été élu, on ne peut pas espérer que les conditions des Sénégalais changent avant plusieurs années. C'est la vérité qu'il faut dire aux Sénégalais. Ils ont dit que désormais, nous passerions d'une économie basée sur les recettes d'export à une économie industrielle basée sur la transformation de nos ressources ici. Donc, une transformation industrielle », a soutenu Mouhamadou Madani Kane.
Le leader du DUNDU explique que cette nouvelle orientation implique des choix stratégiques : « L'État a donc décidé de miser sur le long terme à travers les industries. Cette transformation d'un modèle où l'on gagnait de l'argent immédiatement après les ventes à l'export vers un modèle où l'on transforme nos matières premières au Sénégal aura un impact majeur : l'État disposera de moyen de ressources et de capacités. Les populations le sentiront naturellement ».
Kane établit un contraste clair entre les anciennes et nouvelles politiques économiques : « L'ancien modèle, c'est ce que j'emprunte peu importe, j'investis et je dynamise l'économie. Le nouveau régime dit, je fais moins de dette, je me limite à mes capacités réelles. Cela signifie qu'en se limitant à ses capacités réelles, on investira moins. Et donc, l'écosystème, les entreprises vont moins s'y retrouver. La personne qui peut gagner de l'argent parce qu'en haut, il y a d'autres qui ont autre marché public, ne va plus se retrouver dans ce schéma dans le court terme. C'est dans le moyen long terme lorsque l'Etat aura assaini ses marges budgétaires que la situation individuelle des gens pourrait évoluer ».
Cette analyse met en lumière les défis de la transition vers un nouveau modèle économique, tout en appelant à une compréhension collective des sacrifices temporaires nécessaires pour construire une économie plus autonome et durable.
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