Episode 1. Sage Niger : Niamey, Maradi, Zinder
Quand on est parti de Dakar, le dimanche, on a d’abord fait escale au Mali avant de continuer sur Niamey. L’avion s’est posé là-bas en pleine nuit. Il y avait beaucoup de poussière. Les gars nous ont dit qu’elle était arrivée en même temps que nous.
Le matin, je me suis levé très tôt pour voir ce qu’il se passait, pour avoir des repères. J’ai vu que le pays était calme. Au Niger, les gens sont des sages. On se rend compte qu’on est vraiment dans les terres. Après, direction le centre culturel franco-nigérien pour rencontrer la directrice. On en a profité pour faire les balances du concert.
Le lendemain, des Sénégalais sont venus nous voir quand on a joué. Sur scène, ça s’est bien passé. Aller dans un endroit où on ne te connaît pas, amener une langue qui n’est pas celle du public, le faire bouger pour qu’il apprécie le concert, tout ça est un peu difficile. C’est ça la pression qu’il y avait avant de jouer.
Le jour d’après, comme c’était un jour off, nous sommes allés faire un tour au marché, acheter des chèches pour éviter que la poussière nous prenne ! Maradi, la ville suivante sur la tournée, se situe un peu loin. On a quitté Niamey le matin et on est arrivé vers 16 heures. A peine arrivés, le directeur de l’Alliance française nous a emmenés dans un maquis où il y avait un groupe qui joue là-bas depuis trente ans. Du coup, les musiciens nous ont invités et on a fait la soirée avec eux.
A l’Alliance, notre concert s’est fait sur le sable. On met des nattes et on joue dessus, c’est tout. Il n’y a pas de podium. Comme si tu faisais un concert dans une grande cour, avec les petits enfants qui s’amusent, qui dansent… C’était vraiment génial.
A Zinder aussi, il y a eu des rencontres musicales. Pour faire notre publicité, on a mis des djembés sur le camion, et on a joué comme des dingues en faisant le tour de la ville ! Après le concert, nous sommes partis au Mess pour retrouver un groupe local. J’espère qu’on aura l’occasion de faire cela aussi dans les autres pays où on va se rendre, pour partager ce bonheur, pour jouer là où on n’a même pas pensé qu’on irait jouer !
Quand on est parti de Dakar, le dimanche, on a d’abord fait escale au Mali avant de continuer sur Niamey. L’avion s’est posé là-bas en pleine nuit. Il y avait beaucoup de poussière. Les gars nous ont dit qu’elle était arrivée en même temps que nous.
Le matin, je me suis levé très tôt pour voir ce qu’il se passait, pour avoir des repères. J’ai vu que le pays était calme. Au Niger, les gens sont des sages. On se rend compte qu’on est vraiment dans les terres. Après, direction le centre culturel franco-nigérien pour rencontrer la directrice. On en a profité pour faire les balances du concert.
Le lendemain, des Sénégalais sont venus nous voir quand on a joué. Sur scène, ça s’est bien passé. Aller dans un endroit où on ne te connaît pas, amener une langue qui n’est pas celle du public, le faire bouger pour qu’il apprécie le concert, tout ça est un peu difficile. C’est ça la pression qu’il y avait avant de jouer.
Le jour d’après, comme c’était un jour off, nous sommes allés faire un tour au marché, acheter des chèches pour éviter que la poussière nous prenne ! Maradi, la ville suivante sur la tournée, se situe un peu loin. On a quitté Niamey le matin et on est arrivé vers 16 heures. A peine arrivés, le directeur de l’Alliance française nous a emmenés dans un maquis où il y avait un groupe qui joue là-bas depuis trente ans. Du coup, les musiciens nous ont invités et on a fait la soirée avec eux.
A l’Alliance, notre concert s’est fait sur le sable. On met des nattes et on joue dessus, c’est tout. Il n’y a pas de podium. Comme si tu faisais un concert dans une grande cour, avec les petits enfants qui s’amusent, qui dansent… C’était vraiment génial.
A Zinder aussi, il y a eu des rencontres musicales. Pour faire notre publicité, on a mis des djembés sur le camion, et on a joué comme des dingues en faisant le tour de la ville ! Après le concert, nous sommes partis au Mess pour retrouver un groupe local. J’espère qu’on aura l’occasion de faire cela aussi dans les autres pays où on va se rendre, pour partager ce bonheur, pour jouer là où on n’a même pas pensé qu’on irait jouer !