Les Sénégalais paient environ deux fois plus d'impôts depuis 2000 pour renforcer le PDS (Parti Démocratique Sénégalais). Selon le mouvement Tekki qui fait cette assertion, «les recettes fiscales sont passées de 530 milliards en 2000 à 1280 milliards en 2008 et cette masse d'argent a servi à consolider le pouvoir politique du PDS et de ses affidés». Convaincu que le Sopi appauvrit les sénégalais pour créer «une nouvelle oligarchie», ce mouvement dirigé par Mamadou Lamine Diallo appelle à la mobilisation citoyenne pour battre le Sopi et ses affidés.
Il évoque plusieurs facteurs pour expliquer cet appauvrissement de la population par le parti au pouvoir. L'information est contenue dans un communiqué signé par le bureau national du parti et parvenu à Pressafrik.com ce 19 février 2009. En effet, soutient-il, «la masse salariale est passée de 175 à 330 milliards surtout à cause de la création anarchique des agences douteuses pour contourner les règles de gestion financière de l'administration. C'est cela qui explique les soi-disant dépenses extra-budgétaires». Il y a aussi les dépenses de fonctionnement. «Ils ont augmenté de 97 à 240 milliards. Achats de voitures luxueuses, voyages intempestifs, maintien des avantages et privilèges d'anciens ministres, Sénat inutile, largesses et autres gaspillages caractérisent ces dépenses» note Tekki. Il poursuit : «les dépenses en capital sur ressources internes ont été multipliées par quatre, de 106 à 430 milliards. Et pourtant, la croissance reste faible par rapport à l'augmentation de la population. Au lieu d'assurer un transport sécurisé vers Touba, à l'occasion du Magal, le SOPI préfère engloutir des milliards dans une Corniche à Dakar».
Mamadou Lamine Diallo et ses camarades estiment que la politique économique du Sopi consiste à «créer une oligarchie rentière qui se crée et se renforce à travers les dépenses de l'Etat, (dépenses de fonctionnement, d'investissement soi-disant en capital dans les infrastructures de l'ANOCI, subventions….) et la spéculation foncière organisée par l'Etat (le Stade Assane Diouf de Dakar cédé à des conditions nébuleuses)». Tout cela explique clairement, d’après Tekki, pourquoi "la croissance économique est restée, en moyenne, en dessous de 4,5%, tandis que les prix augmentent et le déficit de la balance commerciale dépasse 15% du PIB".
Il est injuste dans ces conditions, estime ce mouvement de l’opposition, que "les bailleurs de fonds veuillent faire supporter le poids de l'ajustement structurel aux populations sachant qu'il y a manifestement une fuite dans le système des recettes et des dépenses de l'Etat d'au moins 150 milliards par an".
Il évoque plusieurs facteurs pour expliquer cet appauvrissement de la population par le parti au pouvoir. L'information est contenue dans un communiqué signé par le bureau national du parti et parvenu à Pressafrik.com ce 19 février 2009. En effet, soutient-il, «la masse salariale est passée de 175 à 330 milliards surtout à cause de la création anarchique des agences douteuses pour contourner les règles de gestion financière de l'administration. C'est cela qui explique les soi-disant dépenses extra-budgétaires». Il y a aussi les dépenses de fonctionnement. «Ils ont augmenté de 97 à 240 milliards. Achats de voitures luxueuses, voyages intempestifs, maintien des avantages et privilèges d'anciens ministres, Sénat inutile, largesses et autres gaspillages caractérisent ces dépenses» note Tekki. Il poursuit : «les dépenses en capital sur ressources internes ont été multipliées par quatre, de 106 à 430 milliards. Et pourtant, la croissance reste faible par rapport à l'augmentation de la population. Au lieu d'assurer un transport sécurisé vers Touba, à l'occasion du Magal, le SOPI préfère engloutir des milliards dans une Corniche à Dakar».
Mamadou Lamine Diallo et ses camarades estiment que la politique économique du Sopi consiste à «créer une oligarchie rentière qui se crée et se renforce à travers les dépenses de l'Etat, (dépenses de fonctionnement, d'investissement soi-disant en capital dans les infrastructures de l'ANOCI, subventions….) et la spéculation foncière organisée par l'Etat (le Stade Assane Diouf de Dakar cédé à des conditions nébuleuses)». Tout cela explique clairement, d’après Tekki, pourquoi "la croissance économique est restée, en moyenne, en dessous de 4,5%, tandis que les prix augmentent et le déficit de la balance commerciale dépasse 15% du PIB".
Il est injuste dans ces conditions, estime ce mouvement de l’opposition, que "les bailleurs de fonds veuillent faire supporter le poids de l'ajustement structurel aux populations sachant qu'il y a manifestement une fuite dans le système des recettes et des dépenses de l'Etat d'au moins 150 milliards par an".
Autres articles
-
Préparatifs pour la DPG du Premier ministre Ousmane Sonko : l'Assemblée nationale en action
-
Mairie de Dakar : une situation pas propice au travail, selon Moussa Taye
-
Sénégal/Exécution du budget : Sénégal/Exécution du budget : de l'origine des ressources du budget général
-
Polémique sur la participation des jugements et déclarations tardives aux concours d’excellence : les précisions du ministre de l’Éducation
-
Fonds National de Retraite (FNR) : des résultats positifs au troisième trimestre de 2024