Une transfusion sanguine, www.quid.fr/zoom/images/dopage/pochesang250.jpg
La section Sutsas du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) apporte sa réplique au ministre de la Santé Safiétou Thiam. A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la Santé ce mardi 7 avril, Dr Thiam avait soutenu que les poches de sang se vendaient au CNTS. C’est une "fausse" révélation selon le secrétaire général de la section SUTSAS (Syndicat Unique des Travailleurs de la Santé et de l’Action Sociale) du centre, Saliou Ndiaye. «La ministre doit montrer les factures des gens qui ont eu à acheter des pochettes de sang. Deux ministres se sont précédés, on n’a jamais entendu le centre de transfusion se plaindre, mais Safiétou Thiam, ne cesse de nous créer des problèmes» a-t-il regretté. Il a poursuivi : «Nous fonctionnons à 75% sur fonds propres. Le centre génère 25% de ses recettes. Ce gain ne veut pas dire que nous vendons du sang» a-t-il précisé. Il a, toutefois, précisé : «Avant nous recevions des hôpitaux une compensation de 7 500F par malade, mais depuis quelques années, le ministère a pris en charge cette somme que les hôpitaux donnaient au centre de transfusion sanguine».
Les difficultés du personnel
Le personnel fait un véritable parcours du combattant pour avoir du sang selon le syndicaliste. Il a soutenu : «Dés fois nous allons dans des localités où notre voiture ne peut pas accéder, et on est obligé de descendre pour prendre des charrettes et transporter nos matériels. Des difficultés de ce genre on en trouve souvent» a fait savoir Saliou Ndiaye. Il a également indiqué que le centre relèvera difficilement le défi de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). «Nous n’arrivons même pas à atteindre le taux fixé par l’OMS qui est de 2% de la population, donateurs. Cela suppose 200 mille donateurs/an, alors que nous sommes à 25 mille donateurs/an» a révélé le porte-parole des blouses blanches du CNTS.
Les maux qui gangrènent le CNTS
En plus de cela le centre a un souci d’argent. Le responsable du SUTSAS au CNTS de souligner : «le budget que nous disposons ne couvre même pas 25% des besoins de la structure. Nous devons de l’argent à nos fournisseurs. Nous avons un budget d’environ 90 millions de F cfa et cela n’est pas nouveau car cela date de 10 ans. Mais avec la crise économique, cet argent ne couvre même pas la région de Dakar encore moins l’ensemble du pays» a affirmé Saliou Ndiaye. C’est dans ce cadre qu’il a indiqué que les pochettes, le carburant, la collation des donneurs sont tous pris en charge par le centre. «Et nous allons cinq jours par semaine chercher du sang (…) C’est à la suite de notre mouvement, que le ministère nous a remis 100 millions de créances» a-t-il expliqué. Par ailleurs, il a révélé que le centre de transfusion sanguine a décidé d’arrêter le plan Sésame car l’Etat n’a jamais payé la somme due. Et le syndicaliste de poursuivre: «si la ministre ne peut plus prendre en charge les hôpitaux, elle n’a qu’à se retirer. Elle ne doit pas créer des problèmes, en affirmant que les moyens sont disponibles, tout fonctionne bien alors que c’est le contraire» a-t-il fustigé.
Les difficultés du personnel
Le personnel fait un véritable parcours du combattant pour avoir du sang selon le syndicaliste. Il a soutenu : «Dés fois nous allons dans des localités où notre voiture ne peut pas accéder, et on est obligé de descendre pour prendre des charrettes et transporter nos matériels. Des difficultés de ce genre on en trouve souvent» a fait savoir Saliou Ndiaye. Il a également indiqué que le centre relèvera difficilement le défi de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). «Nous n’arrivons même pas à atteindre le taux fixé par l’OMS qui est de 2% de la population, donateurs. Cela suppose 200 mille donateurs/an, alors que nous sommes à 25 mille donateurs/an» a révélé le porte-parole des blouses blanches du CNTS.
Les maux qui gangrènent le CNTS
En plus de cela le centre a un souci d’argent. Le responsable du SUTSAS au CNTS de souligner : «le budget que nous disposons ne couvre même pas 25% des besoins de la structure. Nous devons de l’argent à nos fournisseurs. Nous avons un budget d’environ 90 millions de F cfa et cela n’est pas nouveau car cela date de 10 ans. Mais avec la crise économique, cet argent ne couvre même pas la région de Dakar encore moins l’ensemble du pays» a affirmé Saliou Ndiaye. C’est dans ce cadre qu’il a indiqué que les pochettes, le carburant, la collation des donneurs sont tous pris en charge par le centre. «Et nous allons cinq jours par semaine chercher du sang (…) C’est à la suite de notre mouvement, que le ministère nous a remis 100 millions de créances» a-t-il expliqué. Par ailleurs, il a révélé que le centre de transfusion sanguine a décidé d’arrêter le plan Sésame car l’Etat n’a jamais payé la somme due. Et le syndicaliste de poursuivre: «si la ministre ne peut plus prendre en charge les hôpitaux, elle n’a qu’à se retirer. Elle ne doit pas créer des problèmes, en affirmant que les moyens sont disponibles, tout fonctionne bien alors que c’est le contraire» a-t-il fustigé.