hopital principal dakar,(photo) www.laprovence.com/business/img/
En neuf ans le secteur de la Santé a totalisé neuf ministres. Une situation que déplore le secrétaire général adjoint du Sutsas de l’hôpital général de Grand Yoff (HOGGY), Cheikh Seck. «On a beau changé de ministres les problèmes demeurent. Il faut que l’on définisse une politique de santé à long terme» a-t-il déclaré. L’actuel ministre de la Santé, Thérèse Coumba Diop, est un ingénieur des Transports. Il n’y a aucun problème si elle peut résoudre les problèmes des structures hospitalières à savoir éponger les dettes des structures, recruter un personnel qualifié a-t-il fait savoir.
Ainsi, selon Cheikh Seck «après s’être imprégnée de la situation, la nouvelle ministre doit poursuivre les dossiers déjà engagés. Il faut équiper les hôpitaux, recruter un personnel qualifié et éponger la dette des structures de santé qui tourne autour de 15 milliards» a-t-il suggéré. Toutefois, a déploré le kinésithérapeute, «nous ne sommes pas un ministère politique. On doit nous laisser avec les technocrates et non des politiciens» a-t-il martelé.
Le secrétaire général de l’Unsas du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Dr Saliou Ndiaye a abondé dans le même sens. Il a soutenu : «notre ministère est le plus malheureux du gouvernement. On ne laisse pas le temps à un ministre. Avant de prendre contact avec le milieu, on le change. C’est déplorable !» regrette-t-il. Il a poursuivi qu’avec ce changement tous les dossiers vont être en suspens. Donnant l’exemple du CNTS, il a indiqué «c’est pire pour le centre, car l’actuel directeur est en retraite, son remplaçant allait être choisi ces temps-ci. Cependant, ce changement va tout basculer, cela pénalise la structure».
Cependant, Saliou Ndiaye a estimé que le profil du nouveau ministre ne pose pas problème si elle a de bons conseillers techniques. Il a, dans la même lancée, exprimé ses attentes. «Les poches de sang nous posent encore problème. On est fréquemment en rupture, même si notre Directeur financier a déclaré que nous ne devons rien aux fournisseurs» a-t-il soutenu.
Ainsi, selon Cheikh Seck «après s’être imprégnée de la situation, la nouvelle ministre doit poursuivre les dossiers déjà engagés. Il faut équiper les hôpitaux, recruter un personnel qualifié et éponger la dette des structures de santé qui tourne autour de 15 milliards» a-t-il suggéré. Toutefois, a déploré le kinésithérapeute, «nous ne sommes pas un ministère politique. On doit nous laisser avec les technocrates et non des politiciens» a-t-il martelé.
Le secrétaire général de l’Unsas du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Dr Saliou Ndiaye a abondé dans le même sens. Il a soutenu : «notre ministère est le plus malheureux du gouvernement. On ne laisse pas le temps à un ministre. Avant de prendre contact avec le milieu, on le change. C’est déplorable !» regrette-t-il. Il a poursuivi qu’avec ce changement tous les dossiers vont être en suspens. Donnant l’exemple du CNTS, il a indiqué «c’est pire pour le centre, car l’actuel directeur est en retraite, son remplaçant allait être choisi ces temps-ci. Cependant, ce changement va tout basculer, cela pénalise la structure».
Cependant, Saliou Ndiaye a estimé que le profil du nouveau ministre ne pose pas problème si elle a de bons conseillers techniques. Il a, dans la même lancée, exprimé ses attentes. «Les poches de sang nous posent encore problème. On est fréquemment en rupture, même si notre Directeur financier a déclaré que nous ne devons rien aux fournisseurs» a-t-il soutenu.