Le profond différend entre les deux frères et guides religieux Cheick Alioune Souané et Cheick Ibrahima Souané refait surface. Les fidèles des deux camps se regardent en chiens de faïence depuis jeudi dernier. Les risques d’affrontement sont, ainsi, réels. Pour éviter le pire, les autorités ont, depuis trois jours, mis sous très haute surveillance le village de Diannaba. La mosquée de leur bourgade est à l’origine du conflit entre les deux guides religieux. En effet, la situation conflictuelle que vit depuis plusieurs décennies le village de Diannahba dans l’Est de la région de Sédhiou est d’une connotation essentiellement religieuse.
Et pourtant, il y’a moins d’un mois, l’ancien gouverneur de Dakar et directeur de la Direction des Affaires Générales et de l’Administration Territoriales (DAGAT), Saliou Sambou par ailleurs président de l’Alliance pour la paix en Casamance avait réussi à sceller l’unité entre les deux communautés en conflit. En effet, le 25 janvier dernier, il s’y était rendu pour amener les deux guides religieux à fumer le calumet de la paix. Ce que les deux communautés ainsi que les sénégalais avaient vivement salué.
En revanche, cette paix n’aura duré que le temps d’une rose. Tout l’espoir suscité ce jour là sur fond de profondes émotions s’est hélas volatilisé en moins d’un mois seulement.
Rappel des faits
Il y’a cinq ans, la volonté manifeste du marabout Cheick Alioune Souané de casser la grande mosquée pour y reconstruire une autre avait été à l’origine de la colère de son frère, le khalife Cheick Ibrahima Souané.
A cet effet, en juin 2004, les divergences entre les deux guides religieux vont s’exacerber. Elles vont être suivies de violents affrontements qui ont fait plusieurs blessés et une soixantaine de personnes interpellées dont trois vont décéder en détention.
Le différend a fini par créer de profondes ramifications au sein de cette communauté du Pakao des profondeurs où le culte de la piété fait vraiment école.
Et pourtant, il y’a moins d’un mois, l’ancien gouverneur de Dakar et directeur de la Direction des Affaires Générales et de l’Administration Territoriales (DAGAT), Saliou Sambou par ailleurs président de l’Alliance pour la paix en Casamance avait réussi à sceller l’unité entre les deux communautés en conflit. En effet, le 25 janvier dernier, il s’y était rendu pour amener les deux guides religieux à fumer le calumet de la paix. Ce que les deux communautés ainsi que les sénégalais avaient vivement salué.
En revanche, cette paix n’aura duré que le temps d’une rose. Tout l’espoir suscité ce jour là sur fond de profondes émotions s’est hélas volatilisé en moins d’un mois seulement.
Rappel des faits
Il y’a cinq ans, la volonté manifeste du marabout Cheick Alioune Souané de casser la grande mosquée pour y reconstruire une autre avait été à l’origine de la colère de son frère, le khalife Cheick Ibrahima Souané.
A cet effet, en juin 2004, les divergences entre les deux guides religieux vont s’exacerber. Elles vont être suivies de violents affrontements qui ont fait plusieurs blessés et une soixantaine de personnes interpellées dont trois vont décéder en détention.
Le différend a fini par créer de profondes ramifications au sein de cette communauté du Pakao des profondeurs où le culte de la piété fait vraiment école.