Si l’Etat est dans le besoin de vendre que la vente profite aux sénégalais. C’est en ces termes que l’intersyndicale des travailleurs de la Sonatel a exprimé sa ferme décision de défendre la Sonatel qu’ils considèrent comme une «richesse nationale». Au cours de leurs négociations avec le gouvernement l’intersyndicale a émis différentes propositions au cas où la vente était incontournable.
Cependant, ont-ils précisé : «on veut que Sonatel reste d’abord nationale ensuite sous régionale». Il s’agit pour eux de ne pas vendre les 9,87% des actions de l’Etat du Sénégal à France Telecom. Or, a indiqué Ibrahima Konté «l’Etat ne veut pas être clair par rapport à la piste de vente à France Telecom. Tant qu’ils ne lèveront pas ce doute dans notre esprit nous considérerons qu’ils sont entrain de tergiverser». C’est dans ce cadre qu’ils ont révélé que France Telecom n’a jamais exprimé le besoin d’acheter des actions du Sénégal. «Le président du Conseil d’administration de France Telecom Marc Renard, nous a dit que France Telecom n’a jamais été demandeur, à la limite c’est l’Etat du Sénégal qui l’a courtisée» a martelé le représentant du personnel au Conseil d'administration, Ibrahima Konté.
Les travailleurs ont tenu à souligner que l’Etat peut trouver une partie de l'argent dont il a besoin en limitant son train de vie, en réduisant les charges non essentielles.
S'agissant des solutions, ils ont proposé un contrat de portage et de cession par une Banque régionale africaine qui mettrait à la disposition de l’Etat l’équivalant du produit des ventes actuelles du bloc d’actions. Et une offre publique de vente par la Banque porteuse destinée aux investisseurs sénégalais et ouest africains avec une participation significative du secteur privé.
Les syndicalistes ont aussi demandé à l’Etat de redéfinir le pacte d’actionnaire le liant à France Telecom pour rappeler qu’elle a vocation à rester un partenaire stratégique ne dépassant pas le seuil de 42 ,33% et de s'engager à ne pas vendre d’autres blocs d’actions dans les années à venir.
Ils veulent aussi que le ministère de tutelle, les petits porteurs soient représentés au Conseil d’administration. Dans le cadre d’un pacte de bonne gouvernance. Ils ont, par ailleurs, demandé la suppression de tout lien entre le groupe Sonatel et le comité d’investissement. Car, selon eux, «ce comité est contrôlé par France Telecom et ne gère que les intérêts de France Telecom».
Cependant, ont-ils précisé : «on veut que Sonatel reste d’abord nationale ensuite sous régionale». Il s’agit pour eux de ne pas vendre les 9,87% des actions de l’Etat du Sénégal à France Telecom. Or, a indiqué Ibrahima Konté «l’Etat ne veut pas être clair par rapport à la piste de vente à France Telecom. Tant qu’ils ne lèveront pas ce doute dans notre esprit nous considérerons qu’ils sont entrain de tergiverser». C’est dans ce cadre qu’ils ont révélé que France Telecom n’a jamais exprimé le besoin d’acheter des actions du Sénégal. «Le président du Conseil d’administration de France Telecom Marc Renard, nous a dit que France Telecom n’a jamais été demandeur, à la limite c’est l’Etat du Sénégal qui l’a courtisée» a martelé le représentant du personnel au Conseil d'administration, Ibrahima Konté.
Les travailleurs ont tenu à souligner que l’Etat peut trouver une partie de l'argent dont il a besoin en limitant son train de vie, en réduisant les charges non essentielles.
S'agissant des solutions, ils ont proposé un contrat de portage et de cession par une Banque régionale africaine qui mettrait à la disposition de l’Etat l’équivalant du produit des ventes actuelles du bloc d’actions. Et une offre publique de vente par la Banque porteuse destinée aux investisseurs sénégalais et ouest africains avec une participation significative du secteur privé.
Les syndicalistes ont aussi demandé à l’Etat de redéfinir le pacte d’actionnaire le liant à France Telecom pour rappeler qu’elle a vocation à rester un partenaire stratégique ne dépassant pas le seuil de 42 ,33% et de s'engager à ne pas vendre d’autres blocs d’actions dans les années à venir.
Ils veulent aussi que le ministère de tutelle, les petits porteurs soient représentés au Conseil d’administration. Dans le cadre d’un pacte de bonne gouvernance. Ils ont, par ailleurs, demandé la suppression de tout lien entre le groupe Sonatel et le comité d’investissement. Car, selon eux, «ce comité est contrôlé par France Telecom et ne gère que les intérêts de France Telecom».