Un jeune talibé victime des sévices de son maître (Photo: vudici.midiblogs.com)
N’eut été la sagacité, mais aussi la fermeté dont a fait montre, hier, le commissaire Kémo Sané de la police centrale de Thiès, la dépouille mortelle de pape Diagne Mbaye, un jeune de 25 ans aurait été enterré en catimini. Alors que sa mort est des plus suspectes : ce qui laisse penser que le défunt avait été passé à tabac.
Et rien ne se serait su si le commissaire central de Thiès n’avait disposé d’informations, de sources médicales, faisant état de la volonté de retrait de « façon irrégulière » de la dépouille de ce jeune home qui était gardé à l’hôpital Amadou Sakhir Ndiéguène. L’homme de loi tape sur la table, demandant que l’on conserve le corps et fait se déporter ses éléments à l’hôpital pour y avoir plus clair. Ces derniers confirment les informations reçues, le commissaire commet un médecin qui conclut à des « coups mortels » avant d’ouvroir une enquête. Saisi, le Procureur demande une autopsie du corps qui doit être envoyé aujourd’hui même à Dakar pour livrer ses secrets.
Mais, des premiers éléments de l’enquête, nos sources avancent qu’il y’a eu meurtre. Et que tout semble confirmer la thèse, entres autres pistes suivies par les policiers, du passage à tabac, avant-hier nuit, de Pape Diagne Mbaye. Une bastonnade mortelle opérée par ses condisciples avec qui le défunt partageait la même demeure de leur marabout, Serigne Khadim Lô, jeune chef religieux qui habite le quartier Bagdad à Hersan, à la sortie de Thiès, il se dit que le jeune talibé a transgressé les règles de la maison calquées sur la Charia, c’est-à-dire que les hommes n’ont pas à s’approcher des femmes. Et pour matérialiser cela, nos sources avancent que la demeure du marabout est partagée en zones pour femmes et pour hommes. Mais, selon d’autres sources, Pape Diagne Mbaye a été retrouvé à côté de la mosquée par le marabout et l’imam, en train de discuter avec une fille, avant d’être mortellement corrigé. D’ailleurs, c’est après admission à l’hôpital qu’il a rendu l’âme. Et c’est quand son frère s’est opposé à son inhumation que les choses ont été éventées. Il a d’ailleurs porté plainte au niveau de la police de Thiès.
Quel sort pour les talibés qui ont bastonné à mort ? Est-ce le marabout qui leur a donné l’ordre de le passer à tabac ? Des questions dont les réponses seront connues dès que le certificat de genre de mort sera délivré par le médecin légiste.
Et rien ne se serait su si le commissaire central de Thiès n’avait disposé d’informations, de sources médicales, faisant état de la volonté de retrait de « façon irrégulière » de la dépouille de ce jeune home qui était gardé à l’hôpital Amadou Sakhir Ndiéguène. L’homme de loi tape sur la table, demandant que l’on conserve le corps et fait se déporter ses éléments à l’hôpital pour y avoir plus clair. Ces derniers confirment les informations reçues, le commissaire commet un médecin qui conclut à des « coups mortels » avant d’ouvroir une enquête. Saisi, le Procureur demande une autopsie du corps qui doit être envoyé aujourd’hui même à Dakar pour livrer ses secrets.
Mais, des premiers éléments de l’enquête, nos sources avancent qu’il y’a eu meurtre. Et que tout semble confirmer la thèse, entres autres pistes suivies par les policiers, du passage à tabac, avant-hier nuit, de Pape Diagne Mbaye. Une bastonnade mortelle opérée par ses condisciples avec qui le défunt partageait la même demeure de leur marabout, Serigne Khadim Lô, jeune chef religieux qui habite le quartier Bagdad à Hersan, à la sortie de Thiès, il se dit que le jeune talibé a transgressé les règles de la maison calquées sur la Charia, c’est-à-dire que les hommes n’ont pas à s’approcher des femmes. Et pour matérialiser cela, nos sources avancent que la demeure du marabout est partagée en zones pour femmes et pour hommes. Mais, selon d’autres sources, Pape Diagne Mbaye a été retrouvé à côté de la mosquée par le marabout et l’imam, en train de discuter avec une fille, avant d’être mortellement corrigé. D’ailleurs, c’est après admission à l’hôpital qu’il a rendu l’âme. Et c’est quand son frère s’est opposé à son inhumation que les choses ont été éventées. Il a d’ailleurs porté plainte au niveau de la police de Thiès.
Quel sort pour les talibés qui ont bastonné à mort ? Est-ce le marabout qui leur a donné l’ordre de le passer à tabac ? Des questions dont les réponses seront connues dès que le certificat de genre de mort sera délivré par le médecin légiste.