Ils sont apparemment près à tout pour protéger leur mentor contre ceux qui dénoncent sa gestion du pouvoir. Ce lundi, les défenseurs du président de la République, ont encore tabassé des manifestants. Cette fois-ci il s’agit des sénégalais vivants à Montpellier I. Leur seul tort a été de dire non «aux pratiques monarchiques de Wade» selon nos confrères du quotidien «l’AS». Le chef de l’Etat s’est rendu dans cette ville pour recevoir le prix Honoris Causa. C’est au moment où il a commencé à prononcer son discours que les manifestants sont entrés en scène. La voix du président de la République s’entendait à peine à cause des slogans hostiles provenant des manifestants.
Les membres de la garde rapprochée du chef de l'Etat n'ont pu tolérer ces huées et agissements. Ils ont, ainsi, pris la décision de corriger les protestataires. Des blessés assez graves ont été occasionnés. Une étudiante, parmi cinq personnes grièvement blessées, a décidé de porter plainte contre ces agresseurs qu’elle identifie comme faisant partie des gardes du corps du président de la République, révèlent nos confrères. Les blessés comptent ainsi se rapprocher des autorités sanitaires françaises pour se procurer des certificats médicaux afin de prouver les blessures graves contractées à la suite de l’agression. A la fin de la manifestation, Abdoulaye Wade et sa délégation qui craignaient une autre vague de contestations ont préféré sortir par une petite porte de secours.
Pour rappel les dernières visites de Abdoulaye Wade à l'intérieur du Sénégal avant et pendant la campagne électorale pour les élections locales ont, pour la plupart, été couronnées de huées et de brassards rouges. A Chicago, aux Etats-Unis, des compatriotes ont également manifesté leur désaccord à sa gestion du pouvoir. Ce qui avait valu au journaliste, Souleymane Jules Diop venu de Canada, une bastonnade en règle de la part de sa garde rapprochée.
Les membres de la garde rapprochée du chef de l'Etat n'ont pu tolérer ces huées et agissements. Ils ont, ainsi, pris la décision de corriger les protestataires. Des blessés assez graves ont été occasionnés. Une étudiante, parmi cinq personnes grièvement blessées, a décidé de porter plainte contre ces agresseurs qu’elle identifie comme faisant partie des gardes du corps du président de la République, révèlent nos confrères. Les blessés comptent ainsi se rapprocher des autorités sanitaires françaises pour se procurer des certificats médicaux afin de prouver les blessures graves contractées à la suite de l’agression. A la fin de la manifestation, Abdoulaye Wade et sa délégation qui craignaient une autre vague de contestations ont préféré sortir par une petite porte de secours.
Pour rappel les dernières visites de Abdoulaye Wade à l'intérieur du Sénégal avant et pendant la campagne électorale pour les élections locales ont, pour la plupart, été couronnées de huées et de brassards rouges. A Chicago, aux Etats-Unis, des compatriotes ont également manifesté leur désaccord à sa gestion du pouvoir. Ce qui avait valu au journaliste, Souleymane Jules Diop venu de Canada, une bastonnade en règle de la part de sa garde rapprochée.
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