Le président de la République, Abdoulaye Wade contraint de prendre des mesures draconiennes
Le président de la République a, enfin décidé de réduire le nombre de ses conseillers spéciaux et ministres conseillers qui sont à la présidence. Plusieurs fois annoncé, ce coup de balai a démarré ce mardi avec le président du Front des Alliances Patriotiques (FAP), Ahmet Khalifa Niasse. Abdoulaye Wade a, selon Ferloo.com mis fin à ses fonctions par décret n°04927 en date du 21 avril 2009. Et il va continuer, selon nos sources, qui ont été confirmées par la presse de ce mercredi. Le ministre conseiller et porte-parole de la présidence de la République, El Hadji Amadou Lamine Sall, le chef de la task-force de la présidence, Hassan Ba et d’autres sont dans le viseur du chef de l’Etat.
Le ministre et directeur de cabinet politique du président de la République, Babacar Gaye n’a pas attendu qu’on le limoge. Il a quitté ce poste pour se contenter de celui du président du Conseil régional de Kaffrine. C’est en vertu de l’article 56 du code des collectivités locales que Babacar Gaye a fait son choix. «Un président de conseil régional nommé à une fonction incompatible avec son mandat est tenu de faire une déclaration d’option dans un délai de trente jours. Passé ce délai, il peut être invité par le ministre chargé des collectivités locales à abandonner l’une des fonctions», dispose le texte.
En plus de ces autorités tapies au palais présidentiel, le gouvernement va, après les installations des maires, être secoué. Le limogeage de beaucoup de ministre et la disparition de certains ministères sont annoncés.
Dans le même régistre, le Sénat pourrait passer sous peu à la trappe. Sa dissolution se précise de plus en plus et même ses membres ne se font plus de doute là-dessus.
Ces mesures s’imposent au chef de l’Etat compte tenu de la situation alarmante des finances publiques. Le ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop l’a avoué. «L’Etat a un besoin urgent d’argent», avait-il lancé. Et Le représentant du Fonds Monétaire International (FMI) à Dakar, Alex Ségura l’a confirmé. «C’est l’équilibre budgétaire qui compte. On regarde les agrégats, on regarde les recettes-dépenses et là, on a vu le trou. Pour la baisse des recettes fiscales, là on a dit à l’Etat de voir ce qu’il peut faire dans le contexte actuel» avait indiqué le représentant du FMI.
Hormis ces raisons économiques, il y a un motif politique dans ces limogeages qui se profilent à l’horizon. Le chef de l’Etat est en train d’étudier les possibilités de tirer les conséquences de la défaite de la coalition Sopi dans de grandes villes du pays. C’est à ce titre que des ministres de la République et certains directeurs de sociétés publiques et para publiques vont sauter.
Le ministre et directeur de cabinet politique du président de la République, Babacar Gaye n’a pas attendu qu’on le limoge. Il a quitté ce poste pour se contenter de celui du président du Conseil régional de Kaffrine. C’est en vertu de l’article 56 du code des collectivités locales que Babacar Gaye a fait son choix. «Un président de conseil régional nommé à une fonction incompatible avec son mandat est tenu de faire une déclaration d’option dans un délai de trente jours. Passé ce délai, il peut être invité par le ministre chargé des collectivités locales à abandonner l’une des fonctions», dispose le texte.
En plus de ces autorités tapies au palais présidentiel, le gouvernement va, après les installations des maires, être secoué. Le limogeage de beaucoup de ministre et la disparition de certains ministères sont annoncés.
Dans le même régistre, le Sénat pourrait passer sous peu à la trappe. Sa dissolution se précise de plus en plus et même ses membres ne se font plus de doute là-dessus.
Ces mesures s’imposent au chef de l’Etat compte tenu de la situation alarmante des finances publiques. Le ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop l’a avoué. «L’Etat a un besoin urgent d’argent», avait-il lancé. Et Le représentant du Fonds Monétaire International (FMI) à Dakar, Alex Ségura l’a confirmé. «C’est l’équilibre budgétaire qui compte. On regarde les agrégats, on regarde les recettes-dépenses et là, on a vu le trou. Pour la baisse des recettes fiscales, là on a dit à l’Etat de voir ce qu’il peut faire dans le contexte actuel» avait indiqué le représentant du FMI.
Hormis ces raisons économiques, il y a un motif politique dans ces limogeages qui se profilent à l’horizon. Le chef de l’Etat est en train d’étudier les possibilités de tirer les conséquences de la défaite de la coalition Sopi dans de grandes villes du pays. C’est à ce titre que des ministres de la République et certains directeurs de sociétés publiques et para publiques vont sauter.
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