Abdoulaye Wade
L’affaire Habré ne finit pas de préoccuper la scène internationale. Le président de la République du Sénégal, Abdoulaye Wade a été interpellé sur la question par nos confrères du journal français «La Croix» lors d’une interview. En asile, depuis bien des années au Sénégal, le président Abdoulaye Wade a averti de ne pas le garder longtemps encore, si les fonds nécessaire à son jugement ne sont pas disponibles. Il a affirmé que le jugement de l’ancien président Tchadien par le Sénégal émane d’une simple volonté de bien faire des autorités sénégalaises à la demande de l’Union Africaine. Institution qu’il compte prochainement saisir pour cette affaire. Le président sénégalais a laissé savoir qu’il décidera à la suite de la saisine de l’UA, de le renvoyer peut être au Tchad.
A la question de savoir si le Sénégal, est en cessation de paiement, le président Wade a ardemment défendu que son pays, a toujours eu des « budgets à l’équilibre » soutenus par les encouragements des institutions internationales de tutelle. Seulement, il a regretté les effets de la crise énergétique et la hausse des prix des denrées de première nécessité survenus en 2007–2008. Au lieu de répercuter ces hausses sur les populations, il s’est engagé à les faire supporter par le gouvernement parce que les sénégalais sont pauvres. Voilà selon lui, ce qui a entraîné des coupes budgétaires et l’arrêt des projets en cours.
L’autre aspect de cette crise budgétaire et qui a induit des dépassements considérables, Abdoulaye Wade l’impute à son ex-ministre du budget, qui, à l’en croire, s’est permis de faire des financements hors budget, incitant les ministres à engager des fonds qui n’étaient pas dans les caisses de l’État. Le président de la République peint ainsi un Sénégal où tout est rose. «Il n’y a rien de dramatique car la dette du secteur privé qui est de 174 milliards de francs CFA (255 millions d’euros) ne représente rien du tout comparée au budget du pays qui s’élève à 1 700 milliards de francs CFA. Un déficit de 10% n’étant en effet, pas bien énorme», a-t-il fait savoir.
Se prononçant sur l’actualité zimbabwéenne, le chef de l’Etat Sénégalais a martelé : «j’ai soutenu dans le passé le président Robert Mugabé. Mais, je ne suis pas loin de croire aujourd’hui qu’il constitue le problème du Zimbabwe. Personnellement, je pense qu’il faudrait qu’il parte». Sur celle-ci, sa position est claire mais il appelle toutefois à un traitement de qualité pour favoriser une bonne sortie au président Robert Mugabe qu’il apprécie comme une figure historique afin de lui épargner les craintes des poursuites judicaires».
A la question de savoir si le Sénégal, est en cessation de paiement, le président Wade a ardemment défendu que son pays, a toujours eu des « budgets à l’équilibre » soutenus par les encouragements des institutions internationales de tutelle. Seulement, il a regretté les effets de la crise énergétique et la hausse des prix des denrées de première nécessité survenus en 2007–2008. Au lieu de répercuter ces hausses sur les populations, il s’est engagé à les faire supporter par le gouvernement parce que les sénégalais sont pauvres. Voilà selon lui, ce qui a entraîné des coupes budgétaires et l’arrêt des projets en cours.
L’autre aspect de cette crise budgétaire et qui a induit des dépassements considérables, Abdoulaye Wade l’impute à son ex-ministre du budget, qui, à l’en croire, s’est permis de faire des financements hors budget, incitant les ministres à engager des fonds qui n’étaient pas dans les caisses de l’État. Le président de la République peint ainsi un Sénégal où tout est rose. «Il n’y a rien de dramatique car la dette du secteur privé qui est de 174 milliards de francs CFA (255 millions d’euros) ne représente rien du tout comparée au budget du pays qui s’élève à 1 700 milliards de francs CFA. Un déficit de 10% n’étant en effet, pas bien énorme», a-t-il fait savoir.
Se prononçant sur l’actualité zimbabwéenne, le chef de l’Etat Sénégalais a martelé : «j’ai soutenu dans le passé le président Robert Mugabé. Mais, je ne suis pas loin de croire aujourd’hui qu’il constitue le problème du Zimbabwe. Personnellement, je pense qu’il faudrait qu’il parte». Sur celle-ci, sa position est claire mais il appelle toutefois à un traitement de qualité pour favoriser une bonne sortie au président Robert Mugabe qu’il apprécie comme une figure historique afin de lui épargner les craintes des poursuites judicaires».