Signature d'un protocole d'accord entre l'UNSAS et la CSA
Les problèmes des travailleurs dans les entreprises qui vont crescendo ont obligé les centrales syndicales à unir leurs forces pour faire tourner les choses en leur faveur. L’Union Nationale des Syndicats Autonomes du Sénégal (UNSAS) et la Confédération des Syndicats Autonomes (CSA) ont signé ce jeudi un protocole en vue d’une unité d’actions. Le secrétaire général de l’UNSAS, Mademba Sock a fait savoir que «ces agressions constituent la source de vives tentions sociales dans plusieurs compartiments de la nation». Revenant sur la lutte que leurs deux centrales sont en train de mener, Mademba Sock a souligné : «nous sommes les seules en train de nous battre contre la cherté du loyer, contre la perception des fonds de retraite et contre les institutions sociales».
Le leader de l’UNSAS a, en outre, dénoncé le nombre pléthorique des syndicats et la manière dont ils naissent. «Un petit pays comme le Sénégal n’a pas besoin de tous ces syndicats. Maintenant on ne crée plus des syndicats mais on crée directement des centrales syndicales ce qui n’est pas normal. Car, il faut échelonner les marches», a-t-il expliqué. Intervenant sur le même registre du nombre démesuré de syndicats, le membre de la Confédération des Syndicats Autonomes (CSA) a préconisé : «il faut frapper une fois et gagner sur des combats».
Les deux centrales syndicales ont, par ailleurs, décliné une feuille de route qui s’articule autour de quatre points: «la mise sur pied d’un cadre permanent de réflexion, de concertation et d’échange autour de la situation économique et social du pays et des perspectives d’unification du mouvement syndical national».
Cette feuille de route comprend aussi la nécessité pour les deux centrales syndicales de travailler au rapprochement de l’ensemble des organisations syndicales en vue de constituer un large front social capable d’apporter la riposte adéquate aux politiques antisociales du gouvernement.
Elle a, également, pris en compte l’urgence d’évaluer les négociations tripartites à travers les deux cadres : l’intersyndicale et le front unitaire des centrales syndicale, mais surtout l’impérieuse nécessité de déposer un nouveau préavis de grève soutenu par un plan d’actions vigoureux à la mesure des agressions.
Le leader de l’UNSAS a, en outre, dénoncé le nombre pléthorique des syndicats et la manière dont ils naissent. «Un petit pays comme le Sénégal n’a pas besoin de tous ces syndicats. Maintenant on ne crée plus des syndicats mais on crée directement des centrales syndicales ce qui n’est pas normal. Car, il faut échelonner les marches», a-t-il expliqué. Intervenant sur le même registre du nombre démesuré de syndicats, le membre de la Confédération des Syndicats Autonomes (CSA) a préconisé : «il faut frapper une fois et gagner sur des combats».
Les deux centrales syndicales ont, par ailleurs, décliné une feuille de route qui s’articule autour de quatre points: «la mise sur pied d’un cadre permanent de réflexion, de concertation et d’échange autour de la situation économique et social du pays et des perspectives d’unification du mouvement syndical national».
Cette feuille de route comprend aussi la nécessité pour les deux centrales syndicales de travailler au rapprochement de l’ensemble des organisations syndicales en vue de constituer un large front social capable d’apporter la riposte adéquate aux politiques antisociales du gouvernement.
Elle a, également, pris en compte l’urgence d’évaluer les négociations tripartites à travers les deux cadres : l’intersyndicale et le front unitaire des centrales syndicale, mais surtout l’impérieuse nécessité de déposer un nouveau préavis de grève soutenu par un plan d’actions vigoureux à la mesure des agressions.