Le fils du chef de l'Etat et président de la Génération du Concret, Karim Wade
Le secrétaire politique du Parti Socialiste (PS, opposition), Khalifa Ababacar Sall pourrait se frotter au fils du chef de l’Etat Karim Wade si ce dernier veut se servir de la mairie de Dakar pour devenir président de la République. Le candidat de la coalition Benno Siggil Senegaal à la ville de Dakar lors des élections locales se dit prêt à tout pour lui barrer la route dans ce cas de figure. «Malheureusement ce schéma avait été décrié par la presse et tout le monde. Et il est en train de se réaliser. S’il doit se réaliser vaut mieux y mettre un terme. En tout cas moi, Karim Wade m’aura en face de lui s’il doit faire de Dakar un tremplin pour être président de la République», a-t-il déclaré sur les ondes de la RFM au cours de l’émission «Grand jury».
Khalifa Ababacar Sall a estimé que «c’est inacceptable ! S’il doit être un maire de Dakar et qu’on en fasse un président du Sénat et qu’on lui donne le pouvoir, pour cela il sera combattu par nous tous parce que nous ne sommes pas là pour cela». Il a, en outre, indiqué que «par contre, s’il veut s’investir pour Dakar, il n’y a aucun problème».
Le secrétaire politique ne trouve pas, par ailleurs de gêne que, le président de l’Agence Nationale pour l’Organisation de la Conférence Islamique (ANOCI), Karim Wade brigue la mairie de Dakar. «Je ne suis pas gêné par l’investiture de Karim Wade (troisième place liste proportionnelle Caolition Sopi 2009). Il est un citoyen sénégalais qui peut prétendre à toutes les fonctions dans ce pays s’il veut servir son pays».
Ce qui gêne, a rappelé Khalifa Ababacar Sall, «c’est qu’on puisse nous dire que Dakar doit être le tremplin pour une autre ambition avouable ou non avouée. C’est ce qui est gênant. A Dakar, nous refusons d’être des marches pieds ou des tremplins».
Le candidat de l’opposition de se questionner : «est-ce qu’aujourd’hui, M. Wade présente le profil du meilleur gestionnaire, est ce qu’il a une offre meilleure que celle que nous allons faire aux dakarois ?».
«Si la capitale tombe entre vos mains, échappe le pouvoir, avez-vous réfléchi à ce scénario ?» A cette question, Khalifa Ababacar Sall a rétorqué que «ce serait une situation inédite au Sénégal. On n’a jamais vécu ce cas de figure. Mais, c’est une situation qui se passe dans beaucoup de pays». Et d’argumenter : «vous avez l’exemple de Paris qui a toujours été une ville rebelle. Et c’est pourquoi nous invitons les dakarois à s’inspirer de l’exemple de Paris. A se rebeller et de permettre aux uns et aux autres de faire la preuve de ce qu’ils veulent faire, ce qu’ils peuvent faire et de ce qu’ils ambitionnent de faire». Le candidat de «Benno Siggil Senegaal» a expliqué : «nous avons aujourd’hui les moyens de gagner Dakar, nous pouvons gagner Dakar en raison du bilan de l’équipe sortante, en raison des conditions de vie des Dakarois».
Khalifa Ababacar Sall a estimé que «c’est inacceptable ! S’il doit être un maire de Dakar et qu’on en fasse un président du Sénat et qu’on lui donne le pouvoir, pour cela il sera combattu par nous tous parce que nous ne sommes pas là pour cela». Il a, en outre, indiqué que «par contre, s’il veut s’investir pour Dakar, il n’y a aucun problème».
Le secrétaire politique ne trouve pas, par ailleurs de gêne que, le président de l’Agence Nationale pour l’Organisation de la Conférence Islamique (ANOCI), Karim Wade brigue la mairie de Dakar. «Je ne suis pas gêné par l’investiture de Karim Wade (troisième place liste proportionnelle Caolition Sopi 2009). Il est un citoyen sénégalais qui peut prétendre à toutes les fonctions dans ce pays s’il veut servir son pays».
Ce qui gêne, a rappelé Khalifa Ababacar Sall, «c’est qu’on puisse nous dire que Dakar doit être le tremplin pour une autre ambition avouable ou non avouée. C’est ce qui est gênant. A Dakar, nous refusons d’être des marches pieds ou des tremplins».
Le candidat de l’opposition de se questionner : «est-ce qu’aujourd’hui, M. Wade présente le profil du meilleur gestionnaire, est ce qu’il a une offre meilleure que celle que nous allons faire aux dakarois ?».
«Si la capitale tombe entre vos mains, échappe le pouvoir, avez-vous réfléchi à ce scénario ?» A cette question, Khalifa Ababacar Sall a rétorqué que «ce serait une situation inédite au Sénégal. On n’a jamais vécu ce cas de figure. Mais, c’est une situation qui se passe dans beaucoup de pays». Et d’argumenter : «vous avez l’exemple de Paris qui a toujours été une ville rebelle. Et c’est pourquoi nous invitons les dakarois à s’inspirer de l’exemple de Paris. A se rebeller et de permettre aux uns et aux autres de faire la preuve de ce qu’ils veulent faire, ce qu’ils peuvent faire et de ce qu’ils ambitionnent de faire». Le candidat de «Benno Siggil Senegaal» a expliqué : «nous avons aujourd’hui les moyens de gagner Dakar, nous pouvons gagner Dakar en raison du bilan de l’équipe sortante, en raison des conditions de vie des Dakarois».